Politique

La Cour régionale des comptes vient de publier un rapport dans lequel elle démontre que de graves irrégularités de gestion de l’argent public ont été produites sous l’ère Balkany à Levallois-Perret depuis plus de 20 ans.

117 millions d’euros, chez les Balkany ce n’est peut être pas grand chose après tout. Cette somme ahurissante qui a doucement mais sûrement disparu des comptes de Levallois-Perret vient d’être signalée dans un rapport qui détaille les fautes graves de gestion de l’ami de toujours de Nicolas Sarkozy. Les juges de la cour régionale d’Île-de-France dénoncent ainsi dans leur rapport des « anomalies significatives » pour des comptes communaux qui « ne donnaient pas une image fidèle de la situation financière ».

Une gestion des plus médiocres de l’argent public qui est détaillée tout au long de l’imposant rapport avec comme exemple un doute sur le marché accordé à Bygmalion qui proposait pourtant des prix très largement supérieurs à la concurrence. Mais qui a pourtant remporté le marché de conseil en communication de la ville de Balkany.

D’autres irrégularités sont relatées dans le document telles que l’attribution de logement de fonction onéreux à des hauts cadres de la fonction publique qui ont en plus reçu des primes généreuses pour le personnel n’ayant pas de logement de fonction…la logique selon Balkany, ou plutôt le clientélisme, le favoritisme et l’argent facile. Sauf que l’étau se resserre de plus en plus autour de l’homme politique qui ne bénéficie plus de la clémence de son ex-Président d’ami.