Prime de Noël, Pôle Emploi, CAF, MSA
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Comme chaque année depuis 1998, la prime de Noël est versée aux bénéficiaires des minimas sociaux. Malgré l’inflation et la hausse des coûts de base tels que ceux de l’immobilier ou de l’alimentation, son niveau reste inchangé cette année encore. 

152,45€ par personne. Le montant de la prime de Noël reste identique en comparaison avec l’année dernière. L’arrivée au pouvoir du nouveau chef de l’Etat aurait pu laisser penser aux bénéficiaires des minimas sociaux qu’ils auraient reçus un petit « plus » pour fêter Noël avec leurs proches. Il n’en sera donc rien.

L’an passé, déjà plus de 2,5 millions de personnes en ont bénéficié. Aucune démarche n’est à réaliser pour la percevoir, ce sont les trois organismes que sont Pôle Emploi, la CAF et la MSA qui se chargent de la remettre aux bénéficiaires à partir du 18 décembre.

 

Quel est le montant de la prime de Noël ?

Selon l’organisme qui verse la prime de Noël, le montant varie. Pôle Emploi octroie 152,45€ aux bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ainsi que de l’allocation équivalent retraite (AER) et de la prime forfaitaire mensuelle de reprise d’activité. Le montant de la prime reste identique quelque soit la composition du foyer.

La CAF et la MSA versent la prime aux bénéficiaires du RSA. Le montant est de minimum 152€ par personne. Un montant qui peut toutefois être revu à la hausse en fonction du nombre de personnes qui composent la famille.

La grille complète :

– Personne isolée : 152,45 euros

– 2 personnes (couple sans enfant ou isolé avec un enfant) : 228,67 euros

– 3 personnes (isolé avec deux enfants ou couple avec un enfant) : 274,41 euros

– 4 personnes (isolé avec trois enfants ou couple avec deux enfants) : 335,39 euros ou 320,14 euros

– 5 personnes (isolé avec quatre enfants ou couple avec trois enfants) : 396,37 euros ou 381,12 euros

– 6 personnes (isolé avec cinq enfants ou couple avec quatre enfants) : 457,35 euros ou 442,10 euros

+ Par personne supplémentaire : 60,98 euros, ce qui donne, par exemple, 518 euros pour un parent isolé avec six enfants.

CAF, prime déménagement
Politique

La CAF a mis en place le versement d’une prime de déménagement pour accompagner certaines familles dans les frais qu’elles engagent. Mais certaines conditions doivent cependant être réunies.

Vous déménagez bientôt ? Dans ce cas, vous avez peut être droit au versement de la prime déménagement versée par la CAF, qui plafonne à 978,82€. Une aide financière bienvenue pour nombre de familles nombreuses, car c’est bien cette typologie de foyers que la CAF accompagne dans cette opération souvent coûteuse entre les locations de véhicules, les honoraires de sociétés spécialisées en déménagement, les frais de carburant ou encore les tickets de péage.

Afin de se porter candidat au versement de cette prime qui frôle les 1 000 euros par famille, il faut cependant remplir plusieurs conditions :

  • avoir au moins trois enfants à charge
  • être bénéficiaire des APL ou de l’ALF pour le nouveau logement
  • attendre un enfant : dans ce cas le déménagement doit être prévu entre le 1er jours du mois civil qui suit la fin du troisième mois de grossesse et le dernier jours du mois précédant le 2ième anniversaire du dernier enfant

Aussi, une prime additionnelle de 81,57€ par enfant supplémentaire est également octroyée par la Caisse d’Allocations Familiales.

Attention toutefois, car la prime est versée après présentation des différentes factures correspondantes aux frais engagés par la famille. Il est par ailleurs nécessaire de remplir le formulaire Cerfa n° 11363*03 et de fournir également la totalité des factures acquittées à la CAF qui versera la prime dans les six mois suivants.

 

Politique

Afin de garantir le versement des pensions alimentaires, la Ministre de la Famille vient de décider d’étendre la Garantie d’impayés de pensions alimentaires (GIPA) à l’intégralité de la France après une première phase de test. Une avancée pour les femmes.

D’après des estimations et des enquêtes, environ 40% des pensions alimentaires ne sont pas versées ou le sont de façon très irrégulière. Des pensions alimentaires destinées à aider financièrement les parents isolés, étant à 85% des femmes. Des femmes qui se retrouvent donc bien trop souvent dans l’incapacité de joindre les deux bouts car la pension tarde voire n’arrive jamais.

Pour répondre à ce problème, le gouvernement a expérimenté la mise en place de la GIPA dans 20 départements. Le principe est de s’appuyer sur les Caisses d’Allocations Familiales pour pallier le non-versement des pensions alimentaires : la CAF fait alors une avance aux parents isolés du montant de la pension alimentaire qu’ils étaient censés recevoir. Cette Allocation de Soutien Familial (ASF) est donc versée au parent isolé avant que la CAF ne réclame son montant auprès de l’autre parent.

Une période d’essai de deux ans a ainsi été observée afin de juger de la pertinence du dispositif. Et bien c’est chose faite puisque Laurence Rossignol, Ministre de la Famille, de l’Enfance et des Droits des femme a déclaré : « Au 1er avril, le dispositif de garantie d’impayés de pensions alimentaires (Gipa) sera généralisé. L’expérience a été menée dans 20 départements, elle est concluante« . Parallèlement, la ministre a confié que son équipe « travaille aussi à la création d’une agence de recouvrement des pensions alimentaires« .

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dominique-bertinotti-ministre-deleguee-a-la-famille.jpg__ Alors que le gouvernement vient de dévoiler sa feuille de route concernant la politique familiale, plusieurs projets comme celui de Valérie Pécresse, qui propose aux parents de prendre leurs congés parentalité quand ils le veulent durant les 18 premières années de leurs vies, font parler d’eux.__

Selon la député des Yvelines, interrogée sur le projet de loi du 3 juillet relatif aux congés parentaux, « la vision donnée du congé parental est essentiellement idéologique et loin de tout pragmatisme et réalisme quand on parle de politique familiale. »

Après la baisse du plafond du quotient familiale et l’accord signé avec la CAF, le gouvernement a continué la mise en place de sa politique familiale cet été.

Dans le cadre des débats sur la parentalité, l’ancienne ministre du budget a ainsi lancé l’idée d’un congé parental « à la carte », ou chacun prendrait se congé comme il le veut.

« Je suis favorable à ce que l’on encourage les pères à prendre des congés parentaux », a-t-elle ainsi expliqué, avant de préciser, « par exemple, pour s’occuper d’enfants malades, en décrochage scolaire ou en crise d’adolescence. »

Un membre de l’UMP qui s’intéresse à l’éducation et à l’égalité des sexes, c’est suffisamment rare pour le souligner