Personne ne connaît pas la date exacte de la composition de la chanson, mais elle était devenue célèbre à la mort de Louis Mandrin. Les complaintes étaient partagées sous forme de livret par des colporteurs.
Les textes étaient imprimés sans partition, mais sont interprété « sur l’air de … » (En général une chanson connue. La tradition orale prendra ensuite la modification de la mélodie et des couplets.
Le thème musical est issu d’un air d’Opéra comique comme celui de Charles-Simon Favart qui était parodié en 1742 avec un prélude instrumental de l’opéra de Jean-Philippe Rameaux, l’ « Hippolyte et Aricie ».
Cependant, certains passages des textes ne correspondent pas vraiment à la réalité. En effet, les illustrations représentent la bande de Mandrins en Blanc alors qu’ils sont habillés en marchants, Madrin a été roué à Valence et non pendu à Grenoble, et que Madrin a été jugé pour contrebande, et non pour le brigandage. Les chansons font reflets à d’autres chants comme les « Trente voleurs de Bazoges » qui raconte la cavale de Mandrin.
