Coup de coeurPolitique

Nous avons appris, ce que l’on savait hélas inéluctable, c’est-à-dire le décès de Claude Cabanes à l’âge de 79 ans des suites d’un cancer. L’ancien rédacteur en chef de l’humanité est mort le mardi 25 août.

Né en 1936 (prophétique) à Toulouse, Fils d’un chef d’ État-major des FTP (francs-tireurs partisans), il devient licencié en Droit. Claude Cabanes avait adhéré au PCF en 1962 au lendemain de la guerre d’Algérie, il était devenu rédacteur pour l’Humanité Dimanche, chef du service culturel en 1973, chef du service politique en 1975 puis rédacteur en chef adjoint en 1976. Deux ans plus tard, il assume les mêmes fonctions au quotidien l’Humanité, avant d’être nommé fin 1981, chef du service culturel des deux publications du PCF. Il deviendra en 1984, rédacteur en chef du journal. Il en est écarté à la fin 2000, au moment où le collège exécutif du PCF décide un plan de restructuration du journal, suite à de sérieuses difficultés financières.

Maniant une redoutable plume militante, totalement au service du parti, ce dévouement durable, plutôt rare par les temps qui court, a souvent valu à Claude Cabanes d’être qualifié de sectaire par ses détracteurs. Passionné par les mots et l’écrit en général, il était devenu éditorialiste et chroniqueur, il défendait aussi ses idées dans plusieurs médias, dont RTL ces dernières années, au sein de « On refait le monde ».

Crédit photo : créperie1

 

Politique

Robert Hue, leader du « Mouvement unitaire progressiste » (MUP) et ancien président du Parti communiste français, n’a pas souhaité entrer au nouveau gouvernement du Premier ministre Manuel Valls. Si un poste lui a bien été proposé lors d’un entretien avec le Président de la République François Hollande, Robert Hue a estimé que les conditions n’étaient pas réunies.

Et en effet, si Robert était bien pressenti pour devenir ministre lors du remaniement du mardi 26 août dernier, l’intéressé n’a pas souhaité s’engager estimant que la ligne de conduite adoptée par le gouvernement ne lui semblait pas aller « dans le sens d’une inflexion sociale nécessaire ».

«Ni la ligne politique proposée au nouveau gouvernement, ni sa composition, ne sont de nature à permettre, en tout état de cause, notre participation pour agir dans le sens d’une inflexion sociale nécessaire», a déclaré t-il déclaré à l’AFP.

Pourtant proche de la majorité présidentiel, le sénateur du Val d’Oise, a souhaité rappeler avant l’annonce de nouveau gouvernement que la politique actuelle se devait d’intégrer un nouveau « souffle social significatif en matière de pouvoir d’achat, minima sociaux, retraites et traitement des fonctionnaires ». Un souffle qui ne gênerait selon lui, en aucun cas les mécanismes de relance économique en vigueur.

Coup de coeur

Marcel Rigout, ancien ministre communiste du gouvernement de Pierre Mauroy sous la présidence de François Mitterrand, est décédé ce samedi 23 août 2014 à l’âge de 86 ans. Député de Haute-Vienne, cet ancien ouvrier métallurgiste était entré au gouvernement Mauroy en 1981.

C’est le parti qu’il avait lui même créé, l’Alternative démocratie socialisme (ADS) qui a annoncé le décès de Marcel Giroud au CHU de Limoges. Né le 10 mai 1928 à Verneuil-sur-Vienne (Haute-Vienne), et engagé dans la résistance à seulement 15 ans, Marcel Rigout avait adhéré au PCF en février 1944, devenant en 1956 secrétaire fédéral du Parti en Haute-Vienne, puis directeur du quotidien communiste «L’Echo du Centre».

Elu par la suite député de Haute-Vienne à plusieurs reprises entre 1967 et 1988, il entrera au gouvernement Mauroy en 1981 comme l’un des quatre ministres communistes, suite à l’élection de François Mitterrand. Période durant laquelle il s’occupera de la formation professionnelle et mettra en place le plan Rigout permettant à des jeunes non diplômés de suivre des stages de formation en alternance. Il quittera le gouvernement en 1984 comme ses trois collègues communistes.

En 1992 il avait fondé, avec des dissidents du PCF, rénovateurs pour la plupart, Alternative Démocratie Socialisme. Le parti avait apporté son soutien à Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche pour la présidentielle 2012.

Crédits photo : Jacques PAILLETTE

Coup de coeur

La France et la Chine fêtent leur 50ème anniversaire

Les célébrations à l’honneur des 50 ans de relations diplomatiques entre la France et la Chine ont débutées lundi. Une exposition, un banquet ainsi qu’un concert ont été organisés à Pékin pour fêter cet événement haut en couleur. Les deux pays souhaitent que leur entente dure encore longtemps.

Charles de Gaulle est celui qui a noué les relations diplomatiques avec le pays communiste qui est la Chine.Le général souhaitait que la France et la Chine entretiennent une bonne relation. C’est en 1964, plus précisément le 27 janvier, que les relations franco-chinoises se sont améliorées.

Les célébrations de cette belle amitié ont eu lieu autour de la place de Tiananmen, à Pékin. Plusieurs événements ont été prévus pour rendre ce moment unique et grandiose. Un banquet a eu lieu au sein du sublime palais du peuple réunissant une délégation française ainsi que des cadres chinois. Il y avait également un concert realisé par Orchestre symphonique de la Garde Républicaine. Les hymnes nationaux ainsi que des chansons d’Opéra étaient au rendez-vous.

Politique

Lejaby ou le symbole cruel de l’incompétence gouvernementale

Après s’être réjoui du rachat du fabricant de lingerie Lejaby, le ministre du travail Xavier Bertrand feint d’oublier les pertes d’emplois que ce rachat implique.

Les repreneurs conservent moins de la moitié des salariés et l’usine d’Yssingeaux a été fermée. Les 93 employés, révoltés par la décision du tribunal, ont prévu d’occuper l’usine mercredi soir pour dénoncer la délocalisation de la production.

Ils accusent les pouvoirs publics d’avoir « menti » et « fait semblant de les soutenir ». Au lendemain du sommet « social » organisé en grande pompe par le président Nicolas Sarkozy, Lejaby est le symbole cruel de l’incompétence gouvernementale.Le PCF aux cotés des salariés, trouve inacceptable que le ministre du Travail se « réjouisse » de la perte de 255 emplois.

Le PCF exige des mesures concrètes contre les plans sociaux, les délocalisations et la précarité. Il propose l’interdiction des licenciements boursiers, le droit de reprise des salariés en cas de délocalisation, des visas sociaux et écologiques ou encore obligation de rembourser les aides publiques pour les entreprises qui délocalisent.

source article : http://www.pcf.fr