Politique

La grève des bus à Dijon a conduit Divia à faire une annonce pour prévenir ses clients de la possibilité d’une forte perturbation sur les réseaux pour les prochains mois, les samedis. En effet, les syndicats ont déposé un préavis de grève reconductible chaque samedi pour une période de 10 semaines.

En guise de protestation contre les conditions de travail qui se dégradent d’année en année au sein de la société, les organisations syndicales, CGT et FO de Kéolis Dijon ont décidé de déposer un préavis de grève reconductible chaque samedi pendant 10 semaines.

Les perturbations annoncées toucheront essentiellement les lignes de bus, car les tramways fonctionneront normalement. Ainsi, 71% des départs en bus seront assurés pour le samedi 22 août, les fréquences seront de 25 et 30 minutes. Aucun bus ne sera mis en circulation en soirée.

Les salariés espèrent ainsi attirer l’attention de leurs employeurs et qu’ils trouvent un terrain d’entente entre leurs revendications et les exigences de la société. À titre de rappel, un autre mouvement de la sorte avait déjà eu lieu en 2013. Les grévistes ont continués leur mouvements pendant 30 samedis d’affilés pour une revalorisation des salaires de samedi. La nomination d’un nouveau directeur a été cette fois-là la solution qui a mis fin aux problèmes.

 

Crédit photo: Eastpak

Coup de gueulePolitique

C’est un vrai mouvement social qui s’est tenu à Châteaubriant ce vendredi pour donner suite à la manifestation qui s’est déjà tenue la veille. Les salariés de la société Kuhn-Huard dans le domaine des matériels agricoles manifestent devant les bureaux pour demander une prime d’équipe.

Les conditions de travail dans les nombreuses sociétés sur le territoire français se sont beaucoup dégradées ces derniers temps. C’est également devenu le cas de la société Kuhn-Huard. En effet, la décision de la société de faire passer les équipes du matin et de l’après-midi en équipes tournantes a été le commencement des tracas.

Aujourd’hui, plus d’une centaine de salariés se mobilise ainsi pour demander qu’une prime d’équipe soit versée en compensation de tous les changements. Mais c’est également un sentiment de ras-le-bol qui les a poussé à se manifester pour faire entendre leur voix. En effet, en plus des changements, il y a également la pression des responsables qui s’accentue de jour en jour pour obliger les salariés à être plus productifs.

La direction a fait une première proposition aux syndicats en ce qui concerne la prime, mais elle a été rejetée puisque jugée encore trop insatisfaisante pour répondre aux revendications des employés.

 

Crédit photo: Kuhn Huar Facebook page

Coup de gueulePolitique

Un préavis de grève a été déposé par les agents de la TCL. En effet, ils ont souhaité faire la grève ce vendredi pour faire entendre leur revendication. Tout le réseau est donc touché par cette grève, causant des soucis importants aux usagers.

Causer de graves perturbations au sein du réseau TCL de Lyon a été le seul moyen pour les 150 agents de la société pour faire parler de leur mouvement social ce vendredi. Bus, tramway et métro sont ainsi handicapés par les mouvements de grève des employés. En effet, certaines lignes seront complètement indisponibles quand les autres seront en marche à certaines heures seulement.

Par cette grève, syndicat et salariés souhaitent ainsi mettre à la loupe le manque de revalorisation annuelle pour les salaires de cette année 2015. Ils souhaitent également dénoncer la dégradation des conditions de travail au sein de la société ayant pour cause la nouvelle organisation imposée par les dirigeants depuis l’année 2010. Parmi ces choses à prendre en compte selon eux, une modification au niveau de l’organisation du temps de travail, les modalités ayant été mises en place sans aucun accord en 2010. La société souligne en contrepartie que l’inflation négative ainsi que les résultats de la société ont conduit à l’écartement des augmentations annuelles, mais sans licenciements et gels de salaires.

Coup de gueulePolitique

La CGT a appelé les employés français d’Amazon à la grève ce lundi 22 décembre, à seulement trois jours de Noël. Le syndicat majoritaire chez le géant du e-commerce revendique des améliorations sur les conditions de travail et une augmentation des salaires.

Le mouvement a été annoncé vendredi 19 décembre ; « nous avons appelé à la grève d’une part sur les salaires et d’autre part sur la durée de la pause », a déclaré Sébastien Boissonnet, délégué syndical de la CGT à l’AFP. Le syndicat espère mobiliser la majeure partie des employés, sachant que la CGT a obtenu 40% des votes aux élections professionnelles, cette part reste néanmoins plus faible dans le département du Nord. Quatre plateformes sont concernées par cette grève, celles de Lauwin-Planque, dans le Nord, de Saran dans le Loiret, de Sevrey en Saône-et-Loire et de Montélimar dans la Drôme.

Il ne devrait pas y avoir de conséquences pour les livraisons. C’est ce qu’a affirmé Amazon à l’AFP, et ce que confirme Sébastien Boissonnet qui indique qu’il suffit à son employeur d’appuyer « sur un clic pour que les colis partent ailleurs ». Il a d’ailleurs expliqué que la France avait fait face à une augmentation de son activité durant les grèves en Allemagne. Le syndicaliste rajoute d’ailleurs que la mobilisation n’a pas pour but « d’embêter le client » et « bloquer les camions », mais « faire entendre les revendications des salariés ».

Des négociations sont donc attendues par les grévistes sur une augmentation des salaires, la mise en place d’une prime d’équipe de 100 euros par mois, et une augmentation du temps de pause.

Crédits photo : Álvaro Ibáñez

Politique

Quatre ouvriers qui travaillent ou ont travaillé sur le site de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, au Japon, ont porté plainte ce mercredi 3 septembre 2014 contre la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco). Ces derniers n’auraient pas reçu les primes de risque correspondant à leurs missions dans le cadre de démantèlement de la centrale.

Ces ouvriers qui ont souhaité garder l’anonymat, estiment en effet que la société Tepco n’a pas versé les primes de risque promises il y a quelques mois et réclament 91 millions de yen, soit 661 000 euros, chacun de dédommagement. Leur mission consistait à débarrasser le site des débris radioactifs et ces derniers étaient donc exposés aux radiations des réservoirs d’eau contaminée.

Selon l’avocat des plaignants, « des ouvriers ne perçoivent pas les primes de risque promises et des ouvriers qualifiés s’en vont. Le chantier devient un endroit pour ouvriers amateurs seulement, et tous ceux qui vivent près de la centrale devraient s’en inquiéter ».

Une plainte qui tombe mal pour l’opérateur japonais en grande difficulté depuis la catastrophe et qui pourrait faire des émules en cas de succès devant la justice.

Les coûts financiers de la catastrophe nucléaire et de la décontamination du site avaient forcé l’État japonais à nationaliser Tepco.

Crédits photo : IAEA