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Le Centre de Recherche et Expertise sur l’Economie Mondiale (Cepii), a publié en juin dernier une étude qui chiffre entre 1.270 et 3.770 euros par an le surcoût engendré par une consommation estampillée « made in France« .

Mis en lumière par un article des Echos en date du mercredi 14 août, le Cepii révèle qu’un quart des biens consommés par les ménages français proviennent des pays de délocalisation. Une démarche qui pourrait porter à débattre mais qui permettrait cependant au consommateur de réaliser des gains non négligeables sur son pouvoir d’achat.

Selon le Cepii, si ces produits actuellement importés (des articles en cuirs, du petit matériel électrique et des habits) étaient achetés à des entreprises implantées en France, cela engendrerait un surcoût mensuels d’à peu près 100 à 300 euros aux ménages tricolores.

Toutefois, « un écart de prix de 1 à 3 ne signifie pas que les consommateurs dépenseraient 3 fois plus pour le même bien s’il était fabriqué en France, en raison des marges de distribution » précise le document.

L’achat de produits « 100% français« , qui pourrait sensiblement améliorer la situation économique actuelle tout en remettant sur le devant de la scène des marques nationales, ne serait donc pas, pour l’instant, une opération judicieuse pour les ménages au pouvoir d’achat limité.