Politique

La maison blanche vient de confirmer ce mardi 26 aout, la mort d’un américain soupçonné d’être un djihadiste des ultras radicaux de l’État islamique.

« Nous étions au courant de la présence en Syrie du ressortissant américain Douglas McAuthur McCain et nous pouvons confirmer sa mort, » a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), Caitlin Hayden dans un communiqué. Elle a répondu aux informations des chaînes NBC et CNN indiquant que M. McCain aurait trouvé la mort le week-end dernier pendant un affrontement armé entre des groupes rebelles syriens rivaux. NBC a indiqué comme source, l’opposition armée de l’Armée syrienne libre, avec des photos du corps et le passeport du ressortissant américain.

CNN a confirmé ses informations par le témoignage de l’oncle de M. Cain. D’après les informations de NBC, McCain serait l’un des trois combattants djihadistes étrangers de l’État islamique tué aux combats ce jour-là. « Nous continuons d’utiliser tous les outils dont nous disposons pour dissuader des individus de se rendre à l’étranger en vue d’un jihad violent et pour suivre ceux qui en reviennent, » annonce le porte-parole du NSC.

Politique

Il est de nationalité française et il a été interpelé au Mali en novembre 2012 et est condamné à 4 ans de prison ferme. Il était sur le point de rejoindre un groupe de djihadiste au moment de son interpellation.

Il a déjà écopé une peine de 7 ans en mars dernier suite à une enquête concernant l’acheminement des djihadistes vers une zone pakistano-afghane. Après avoir été relâché en 2012, il vient d’être arrêté à Mali en novembre 2012 suite une violation de son contrôle judiciaire. Son objectif, en tentant de rejoindre le groupe djihadiste, est de combattre auprès d’Al Qaïda au Maghreb islamique. Un autre homme de 22 ans soupçonné d’être son complice a écopé une peine de trois mois d’emprisonnement. Le tribunal confirme la détention des deux hommes alors qu’un troisième homme soupçonné lui aussi d’être impliqué a été relâché.

Le gouvernement prévoit la mise en place d’une nouvelle mesure pour minimiser voir éradiqué la migration croissante de candidats au djihad. Cette nouvelle mesure concernerait l’interdiction de sortie de personne majeure suspectée d’être un candidat aux djihadistes, mais également la condamnation de toute « entreprise individuelle à caractère terroriste »

Coup de gueule

Un site internet confirme qu’un service français de surveillance de l’activisme fondamentaliste sur le net a détecté un mouvement de révolution contre la France. Minbar Jihadi Media Network a harangué ses fidèles à commettre des attentats contre la France tout entière et son président François Hollande.

Ce site internet islamiste dispose aussi d’un magazine en ligne fournissant des informations aux djihadistes du monde entier notamment ceux d’Al Qaïda. Cet activisme s’insère dans le cadre d’une campagne intitulée « France, nous ne demeurerons pas silencieux ». Ce geste est en représailles à l’opération Serval et l’opération Sangaris menée par la France contre les islamistes du nord du Mali et les islamistes de la République centrafricaine. Ces islamistes étant affiliés pour la plupart au Mujao et à Al Qaïda, par ses opérations, la France a tenté à ses risques et périls, de rétablir la sécurité dans ces pays chaotiques.

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Politique

La frontière commune est devenue un refuge pour le groupe islamiste armé nigérian. Le prêtre français Georges Vandenbeursch a été victime d’un enlèvement de ce groupe la nuit de mercredi à jeudi. L’action s’est déroulée au large de la frontière commune qui environne 1600 km.

La partie nord du Cameroun pourrait devenir une base de repli pour le groupe djihadiste. A noter que ce dernier est en guerre contre l’armée nigériane. Cette insécurité au nord du Cameroun est le résultat de l’intervention des forces armées nigérianes dans les trois pays du nord-est du pays : Borno, Yobe et Adamawa.

Les lignes téléphoniques ne marchent plus dans cette région où des milliers de Nigérians ont fait leurs bagages pour fuir les opérations militaires et les exactions perpétrées par les groupes islamistes. La population locale tente de rendre la paix sur cette frontière commune pour former des liens entre le nord du Cameroun et du Nigéria. Un « comité mixte » a été créé par les deux transfrontaliers pour sécuriser ce territoire commun. Les enlèvements faits par Boko Haram tendent à imiter l’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).