Frontex, migrants, droits de l'homme
Coup de gueule

C’est la deuxième fois depuis cet été que la France organise des expulsions de groupes de migrants en partenariat avec Frontex, l’agence de gardes-frontières européens chargée de la gestion des frontières extérieures de l’UE.

Rafle

Dans la nuit du 3 au 4 octobre, plusieurs interventions policières ont été conduites à travers toute la Bretagne, de Rennes à Quimper, pour appréhender des migrants dans divers hôtels, centres d’hébergement d’urgence et centres d’accueil pour demandeurs d’asile. 

D’après les témoignages, il aurait été question de familles séparées, de personnes traînées dans la rue, à moitié nues ou en pyjama, d’enfants menottés a qui on aurait interdit de prendre leur cartable au motif que « là où ils iraient ils n’en auraient plus besoin », et même d’une femme enceinte conduise de force jusqu’à l’avion. « J’ai du mal à employer ce vocabulaire mais c’est bien une “rafle” qui a été organisée », fulmine le militant qui a alerté les médias. 

Ces faits d’une rare violence, s’ils sont avérés, vont à l’encontre de plusieurs articles de la convention européenne des droits de l’homme. L’article  4 du protocole numéro  4 notamment, qui interdit les « éloignements collectifs », et l’article  13, qui garantit l’accès à un « recours effectif » face à une décision d’expulsion.

«  Industrialisation  » des expulsions

Frontex se lave les mains de ces atteintes aux droits de l’Homme puisqu’officiellement l’agence ne peut intervenir dans les pays de l’UE qu’à la demande de ces derniers. Toutefois, il paraît évident que ses agents font de l’excès de zèle, jusqu’à son directeur,  Fabrice Leggeri, qui déclarait en août 2018 que « les États membres doivent prendre davantage de décisions effectives d’éloignement ».

Mais rien d’étonnant à ce que l’agence réclame des expulsions, puisqu’elles constituent son fonds de commerce. Et à en croire l’augmentation de son budget, les Etats comptent expulser de plus en plus dans les années à venir. En effet, alors que le budget de Frontex était de 320  millions d’euros en 2018, il est aujourd’hui estimé à 1,3  milliard d’euros, et devrait passer à 11,3  milliards pour la période 2021-2027. 

Politique

Barack Obama souhaite la fermeture définitive de la prison de Guantanamo

C’est lors de son discours sur l’état de l’union devant le congrés que le président d’Amérique a formulé son souhait. En effet, le chef d’étant veut que la prison de Guantanamo soit fermée cette année. Rappelons-nous que c’est une promesse qu’Obama avait fait en 2009 suite à l’élection présidentielle. Cet établissement carcéral, situé à Cuba, détient plus d’une centaine de prisonniers suspectés de terrorisme.

Les organismes humanitaires tels que Amnesty International mettent la pression au gouvernement pour que les mesures nécessaires soient prises afin que la fermeture puisse enfin avoir lieu. Cependant, ce n’est pas chose facile, car cela fait des années que des débats autour de cette affaire durent. De nombreuses personnes et d’organisations luttent pour cette case, car une bonne partie des incarcérés croupissent dans ces geôles depuis des années alors qu’il n’y ait pas suffisamment de preuves contre eux. En d’autres mots, les droits de l’homme sont bafoués. Cependant, Barack Obama réitère sa promesse concernant la prison de Guantanamo Bay.

Politique

Expulsions de Roms : l’Union européenne ne respecte pas ses engagements en matière de droits de l’Homme !

Communiqué de l’AEDH

Durant l’été 2012, de nombreux gouvernements de l’Union européenne ont expulsés des Roms de leurs logements. Certains Etats ont également expulsé ces populations hors de leurs frontières. L’Association Européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) appelle les Etats à cesser ces expulsions et leurs politiques de stigmatisation des Roms.

L’Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) dénonce les violences contre les populations Roms de plusieurs Etats membres de l’Union européenne qui ont profité de la période estivale pour les chasser de leurs logements précaires.

Ainsi, des Roms se sont retrouvés sur les trottoirs d’Italie et de France, les autorités ne leur offrant pas de proposition de relogement après avoir démoli leurs campements. Les Roms migrants venus des Balkans et de l’Europe de l’Est pour chercher de meilleures conditions de vie en Italie ont été livrés à eux-mêmes une fois expulsés de leur logement à Rome et à Milan.

lire la suite sur : http://www.ldh-france.org/Expulsions-de-Roms-l-Union.html

Politique

« Libertés, libertés chéries… » La Ligue des droits de l’Homme fête la Déclaration universelle des droits de l’Homme le samedi 10 décembre 2011, Salle Pablo Neruda à Bobigny (31 avenue du Président Salvador Allende – Tramway T1/ métro ligne 5 Bobigny-Pablo Picasso) Concert – Débat – Atelier d’écriture chanson

Samedi 10 décembre, jour anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, rendez-vous en musique pour chérir et cultiver les libertés et la création.

Liberté pour celles et ceux qu’on montre du doigt, qu’on stigmatise, qu’on discrimine, qui vivent dans les banlieues, dans les quartiers populaires, entre chômage, précarité, racisme et contrôles au faciès, et qui veulent la liberté, l’égalité et le respect, pour de bon.

Liberté pour la jeunesse qui crée, qui chante, qui crie son refus de tout cela. Liberté de la création, liberté de la communication. Liberté de s’exprimer, de s’indigner et de résister…

Libertés en fête ce samedi 10 décembre 2011, à Bobigny, avec toutes celles et tous ceux qui créent et qui s’engagent pour les droits, pour faire résolument et joyeusement le choix de l’avenir.

16h – 19h : échanges / débats

« Les artistes ont-ils tous les droits ? » Conférence-débat avec la LDH et l’Observatoire de la liberté de création.

« Belles chansons rebelles » Atelier d’écriture « Ecrire le monde » avec des auteurs et professionnels de la chanson.

20h – 23h : concert des libertés… en partenariat avec Zebrock

Bar – Restauration

Paf : 5 €

www.ldh-france.org www.zebrock.net