écologie, île énergétique, Danemark
Société

Pour augmenter sa production d’électricité verte et pallier le manque de place sur son territoire, le Danemark prévoit de construire une île artificielle à énergie éolienne au large de ses côtes. 

«  Hub énergétique  » 

Jeudi 4  février, le ministre danois du climat et des énergies, Dan Jørgensen, a annoncé que son pays venait d’approuver un plan pour construire « la première île artificielle à énergie éolienne » du monde. Située à 80 km de la côte, ce projet pharaonique, qui devrait atteindre les 120 000 m2 pour un montant de 28 milliards d’euros, sera implanté entre de nombreux champs éoliens, et servira à transformer et redistribuer l’énergie produite par les éoliennes offshore. 

« Ce hub énergétique en mer du Nord est le plus grand projet de construction de l’histoire du Danemark. Ce sera une contribution majeure à l’exploitation de l’énorme potentiel européen d’éolien offshore », a fait savoir Dan Jørgensen.

«  Besoin de projets innovants  »

«  Ces dernières années, les éoliennes marines se sont montrées de plus en plus compétitives et il est important pour nous d’aller plus loin dans la réduction de leur coût de raccordement et d’interconnexion au réseau de distribution. Nous avons besoin de projets innovants de grande envergure pour permettre à l’énergie éolienne de jouer un rôle plus important dans notre approvisionnement énergétique futur  », assure Peder Østermark Andreasen, PDG d’Energinet, l’un des promoteurs du projet.

Source d’inspiration

L’île artificielle, dont la construction débutera en 2026, devrait, à terme, fournir les besoins en électricité de trois millions de foyers. «  À ce stade, le début de la construction devrait intervenir en 2026 et nous espérons qu’il soit fini entre 2030 ou 2033  », a déclaré un porte-parole danois.

«  C’est vraiment un grand moment pour le Danemark et pour la transition verte mondiale  », s’est félicité Dan Jørgensen. «  Nous espérons que le projet aura une plus grande influence encore, en inspirant d’autres  ».

Société

Une manifestation de soutien à des militants anti-chlordécone tenue devant le palais de justice Fort-de-France a été réprimée par la police

La manifestation se tenait en soutien à sept personnes qui devaient passer devant la justice. Les militants anti-chlordécone ont été victimes de tirs de grenades lacrymogènes de la part de la police. La centaine de manifestants avaient débuté leur parcours à la maison des syndicat à l’appel du « Komité 13 janvier 2020 ». Le trajet devait s’achever devant le palais de justice. Le but était d’assister à la comparution des 7 militants poursuivis.

Gazage indiscriminé

Malheureusement la salle ne pouvait accueillir qu’une soixantaine de personnes. Il semble que les manifestants aient tenté de s’introduire malgré tout dans le tribunal. Les policiers ont alors immédiatement fait usage de gaz lacrymogènes. Les opposants ont alors été repoussés, mais des affrontements sporadiques ont continué pendant plusieurs heures ; jets de projectiles contre tirs de grenades.

La situation a été jugée suffisamment grave pour provoquer l’évacuation de la mairie de Fort-de-France. Les parents des élèves des écoles des environs ont par ailleurs du aller chercher leurs enfants, victimes des gaz policiers. Les transports ont également été très perturbés toute l’après-midi. Le procès des militants a du été renvoyé au 2 juin prochain. La demande avait été faite notamment du fait de la mobilisation des avocats contre la réforme des retraites. Cependant l’autre raison était évidemment les troubles en cours devant le palais. Les débats ne pouvaient se tenir sereinement dans cette situation.

IdéesInternational

Il semblerait que le recyclage du plastique tienne plus de l’arnaque que du geste écologique que tout monde cherche à nous vendre

Une enquête de Oliver Franklin-Wallis dans le Guardian annonce clairement la couleur ; « le recyclage du plastique est un mythe ». Malgré les publicités à la télévision, le green-washing des entreprises polluantes et les tentatives de culpabilisation contre ceux qui ne recycle pas, il semblerait que la réalité soit loin de ce qu’on nous présente. Le plastique fini en réalité plus souvent brûlé ou dans des décharges étrangères que recyclé.

Le tri des déchets est un marché vacillant

L’industrie des déchets représente plus de 275 milliards d’euros à travers le monde. Ici comme ailleurs le but de cette industrie est de faire des profits. Par exemple jusqu’à récemment une grande partie du plastique était vendu à bas coup à la Chine. Or l’année dernière le pays a interdit l’import d’un grand nombre de plastiques. Ces derniers se dirigent désormais vers la Thaïlande, l’Indonésie, la Malaisie et Vietnam. Ces pays sont donc responsables du « traitement des déchets ».

En réalité les pays occidentaux se débarrassent de leurs déchets, tous leurs déchets ; les produits recyclables ne font pas exception à la règle. Une fois arrivés dans ces pays les déchets sont le plus souvent entassés dans de gigantesques décharges. Ils sont alors enterrés, ou brûlés. Ceci ayant par ailleurs de graves conséquences en terme de santé pour les populations locales. Ceci est si vrai que l’Inde et la Thaïlande ont récemment interdit l’importation de déchets étrangers.

La solution : culpabiliser les consommateurs

On estime que 8 milliards de tonnes de plastique ont été produites de part le monde ; au total 9 % ont été recyclées. Ce chiffre déjà bien bas est d’ailleurs contestés ; on ignore souvent ce que sont devenus les déchets transportés par certains cargos. Aujourd’hui le prix du plastique et du carton est si bas que les usines de traitement des déchets ne peuvent le vendre ; si la Chine ne l’achète pas personne n’en veut.

Malheureusement après avoir soulevé ce problème majeur, l’article du Guardian retombe dans les tares de ses prédécesseurs. Les seuls alternatives que nous propose actuellement le système capitaliste sont le développement d’un marché « écologique ». Loin de se poser la question de l’existence d’un système en train de détruire notre planète et nous avec on nous propose toujours plus de recettes magiques de «développement durable ». Il est temps de cesser de se laisser culpabiliser par les vrais responsables de la pollution, les grandes entreprises et leurs acolytes médiatiques ; le système qui les supporte est le vrai responsable. On ne sauvera pas à la fois la planète et le capitalisme.

Ségolène Royal, Ecologie, hausse prix carburant, gouvernement
Politique

L’ancienne ministre de l’écologie Ségolène Royal n’y est pas allée de main morte contre le gouvernement, critiquant vertement sa politique en matière d’écologie.

« Il n’y a pas une semaine où il n’y a pas un recul sur l’écologie et on comprend mieux la démission de Nicolas Hulot, parce que je pense qu’il avait pressenti cette dégradation sur les questions environnementales ». C’est par ces mots que l’ancienne ministre de l’Ecologie a étrillé la politique du gouvernement au micro de RTL. Une déclaration en réaction directe à la hausse brutale du prix du carburant, annoncée comme étant un moyen de lutter en faveur de l’environnement. Un argument que réfute vertement l’ancienne ministre : « Aujourd’huile gouvernement fait 7 centimes sur le gasoil et encore l’année prochaine 6 centimes sur le gasoil, c’est totalement disproportionné, il faut absolument arrêter cette hausse » et d’ajouter que la hausse est selon elle « pas légale ».

La raison avancée ? Le gouvernement doit respecter l’article 1 de la loi sur la transition écologique datant de 2015 : « Quand vous faites un centime de plus de fiscalité écologique, vous êtes obligés de baisser d’un centime ailleurs la fiscalité pour qu’il y ait une neutralité fiscale par rapport à l’écologie ». Au cours de l’entretien accordé à la célèbre radio, Ségolène Royale a enfoncé le clou encore un peu plus en estimant que « Vous ne pouvez pas du jour au lendemain taxer d’une façon aussi violente les automobilistes sans prendre l’écologie d’une certaine façon en otage ».

Plus encore, Bruno Le Maire a selon l’ancienne ministre « cassé tous les leviers positifs de l’écologie positive», citant les « 10.000 euros pour l’achat de la voiture électrique » et « le crédit d’impôt transition énergétique ».

Politique

Pour les présidentielles 2017, Yannick Jadot présente un programme 100% écolo. Une approche qui tranche nettement avec les autres candidats

 

Voilà un candidat dont on n’entendra certainement plus parler à l’issu du premier tour des présidentielles de 2017 mais qui a comme mérite de porter un projet écologiste ambitieux. Yannick Jadot prône parmi d’autres mesures une France qui carbure à 100% d’énergie renouvelable, qui assure son autonomie alimentaire via le bio et qui tourne le dos définitivement aux énergies fossiles.

 

Etiqueté EELV, Yannick Jadot a comme grand mérite de dire et de prôner ce qu’aucun autre candidat ne fait réellement : l’écologie et la protection de l’environnement devraient être au cœur du programme de tous les candidats. Une « croissance verte » peut être à la clé pour le pays avec la création de plusieurs centaines de milliers d’emplois.

 

100% d’ENR et autonomie alimentaire

 

Parmi les points forts du programme du député européen écologiste, figurent sa volonté de voir la France réussir sa transition énergétique en produisant et consommant 100% d’énergie renouvelable d’ici 2050.

 

En parallèle, cet ancien dirigeant de Greenpeace souhaite que le pays soit totalement autosuffisant en alimentation. Une alimentation locale, paysanne et bio qu’il désire par ailleurs retrouver dans les assiettes des restaurants collectifs. Pour y parvenir, l’homme politique propose d’affecter 50% des fonds issus de la PAC à la conversion des exploitations agricoles françaises vers des modèles durables à défaut d’être bio. Autre point : 1% du bénéfice réalisé par le secteur agro-alimentaire serait destiné à la relocalisation agricole.

 

Beaucoup espèrent que l’expertise et l’expérience de cet écolo convaincu et optimiste serviront la cause d’une équipe électorale aux idées proches des siennes, afin que la protection de l’environnement et l’écologie soient enfin réellement inclus au programme des candidats du second tour.

Politique

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C’est lors d’un de ses voyages autour du monde que Christian Kroll a eu l’idée de créer Ecosia, un moteur de recherche écologique. Une idée originale grâce à laquelle les internautes du monde entier peuvent soutenir un programme de plantation d’arbres dans la forêt amazonienne.

Véritable moteur de recherche qui fonctionne grâce à un partenariat avec Yahoo! et Bing, Ecosia présente la particularité de reverser 80% de ses revenus à l’association brésilienne The Nature Conservancy et son action Plant A Billion Trees. Grâce aux liens publicitaires qui lui permettent d’obtenir un revenu au clic (ou un pourcentage lors d’un achat sur un site partenaire), Ecosia récolte chaque jour l’équivalent de 2.000€ pour la forêt amazonienne.

Disponible dans 28 langues différentes, Ecosia s’est développé à Berlin et s’est fait une renommée mondiale en moins de 4 ans. Le site, qui s’est offert un lifting visuel en août 2013, permet de connaitre le nombre d’arbres replantés, le nombre d’arbres que les internautes ont secourus et, dans un souci de transparence, le relevé des dons effectués par la société.

Les équipes d’Ecosia cherchent également à réduire leurs émissions de CO2, notamment celles générées par les recherches utilisateurs. En effet, chaque requête nécessite l’intervention de serveurs utilisant de l’électricité. Pour compenser cela, Christian Kroll a décidé de faire appel au programme de compensation de carbone de Myclimate.

La start-up berlinoise travaille actuellement sur un nouveau projet : « dans le futur nous allons lancer une fonction shopping avec Ecosia. Ainsi les utilisateurs ne pourront pas seulement comparer les prix, mais ils pourront aussi voir à quel point les produits qu’ils veulent acheter sont durables« .

Politique

EELV : la Région Ile-de-France, pionnière de la lutte contre les paradis fiscaux

La fraude fiscale est un fléau contre lequel il faut lutter d’urgence. Elle représente en effet en France de 60 à 80 milliards d’euros qui manquent cruellement à l’Etat.

Dès 2010, à l’initiative des élu/es écologistes, la région Ile-de-France a été pionnière dans cette lutte. Elle a fait adopter à l’unanimité dès 2010 l’imposition de critères de transparence pour les banques auxquelles la Région a affaire.

Depuis, la région exige ainsi de ses partenaires financiers diverses informations sur leurs activités internationales et sur leurs efforts pour lutter contre la corruption, le blanchiment et la fraude fiscale.

Il leur est demandé de renseigner leurs profits, leur chiffre d’affaires, leurs effectifs et les taxes payées dans l’ensemble des pays où ils sont implantés. Mais les réponses n’ont été que partielles. Les élu/es se sont heurtés à un écueil majeur : les banques ont refusé de jouer le jeu de la transparence et de répondre à ce reporting pays par pays.

Depuis, les outils se mettent en place dans la lutte contre les paradis fiscaux.

Dans la loi bancaire votée à l’Assemble Nationale début février, un amendement écologiste adopté oblige les banques à plus de transparence concernant leurs profits et leurs effectifs.

Grâce aux écologistes, la version adoptée au Sénat va même plus loin dans les informations exigées (chiffre d’affaires, impôts, subventions).

En prolongement de l’action menée il y a trois ans en Ile-de-France, la France devient ainsi le premier pays à faire ce pas important dans la lutte contre les paradis fiscaux.

source article : http://elus-idf.eelv.fr/

Politique

EELV : Fuite de gaz au large de la Mer du Nord

La branche britannique de Total a annoncé avoir cessé la production de pétrole et de gaz sur sa plate-forme d’Elgin-Franklin en mer du Nord et mis en place une zone d’exclusion maritime de deux milles, suite à une fuite de gaz survenue dimanche. Alors que la plateforme dispose d’une capacité de production quotidienne de 280.000 barils équivalent pétrole, 175.000 barils de condensats et 15,5 millions de mètres cubes de gaz, plus de 20 tonnes de gaz se seraient déjà échappées en mer. Bien que jugé à ce stade « minime » quant à son impact sur l’environnement, ce nouvel accident conforte la position des écologistes à vouloir faire adopter un cadre réglementaire européen plus sévère pour ces activités à haut risque.

lire la suite sur : http://eelv.fr/2012/03/28/fuite-de-gaz-au-large-de-la-mer-du-nord-lunion-doit-se-doter-de-regles-plus-strictes/

Politique

5 points du projet présidentiel d’Eva Joly sur la santé :

– 1 % du budget de la santé sera dédié à la politique de prévention et un Institut national de recherche en santé environnementale sera créé.

– le seuil légal d’exposition aux pollutions électromagnétiques sera réduit et des plans d’actions locaux mis en place pour lutter contre la pollution de l’air.

– la logique de fixation des prix des médicaments et de mise sur le marché repose moins sur l’intérêt thérapeutique que sur l’intérêt économique des laboratoires. C’est par la sortie de la confusion entre l’expertise technique et les intérêts industriels du médicament par la transparence, que la France diminuera sa surconsommation de médicaments et fera baisser les prix.

– pour assurer l’accès aux soins de premiers recours sur l’ensemble du territoire, des “maisons de la santé et de l’autonomie” seront créées, regroupant médecins et professions de soins, et comportant un service d’éducation pour la santé et la santé environnementale.

– a l’inverse d’une politique de santé mentale qui assimile psychiatrie et répression, la prévention non stigmatisante sera développée, comme les alternatives à l’hospitalisation et la politique de secteur. La loi du 5 juillet 2011, qui instaure des soins sans consentement à domicile, sera abrogée.

« C’est en visitant une exploitation viticole, en Alsace que j’ai rencontré Patrick. Il a été exposé il y a quelques années à une forte dose de pesticides. Outre les soucis de santé qui ont suivis, il a déclenché, à 35 ans à peine, un Parkinson. Patrick est un battant : depuis, il est passé en bio et met son savoir-faire au profit des autres agriculteurs. Il m’a définitivement convaincue que la prévention est l’avenir de notre santé » indique Eva Joly.

EconomiePolitique

Eva Joly propose un Grenelle de la Consommation

Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle, a « souhaité réconcilier par cette action les agriculteurs et les consommateurs et montrer l’absurdité d’un système où les paysans ne vivent plus de leur métier quand les consommateurs payent des prix indécents pour s’alimenter. La répartition des coûts de production de notre alimentation, la marge réalisée par les distributeurs, le gaspillage des productions non consommées ne sont pas des fatalités. Il existe des solutions, notamment avec le développement de circuits courts et une transparence accrue des prix de l’agriculture.

C’est pourquoi je propose un Grenelle de la Consommation associant producteurs, diffuseurs, associations de consommateurs et associations environnementales pour faire des économies par l’écologie et promouvoir une alimentation saine, de saison et de proximité, en un mot une alimentation durable pour tous les Français. »

source article : http://evajoly2012.fr