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ERDF_LOGO.jpgLa filiale d’EDF qui gère 95% du réseau électrique français vient de changer de directoire. Philippe Monloubou en a été nommé président tandis que Christian Nadal reste à la direction du conseil de surveillance. La nouvelle équipe installée aura plusieurs dossiers à traiter au cours de ce nouveau mandat : du compteur Linky, à l’entretien des réseaux, le groupe ambitionne de devenir un acteur clé de la transition énergétique.

Philippe Monloubou premier VRP du compteur Linky ?

Le choix de remplacer Michèle Bellon avait été annoncé dès le mois de juin, et c’est finalement le 23 janvier qu’a eu lieu la passation de pouvoir. L’arrivée de Philipe Monloubou s’inscrit d’ailleurs dans la logique du projet de l’entreprise, « 2015, réussir ensemble », lancé par l’ancienne Pdg. En effet, « cet ingénieur de 59 ans a fait toute sa carrière chez EDF, où il est entré en 1979. Entre la tempête de 1999 et l’ouverture totale de la concurrence du marché de l’électricité en 2007, il a participé aux plus grandes épreuves du groupe ».

Qui plus est, « il avait été chargé dès le mois de juin 2013 d’une mission de six mois pour piloter le projet Linky » peut-on lire sur leparisien.fr. L’installation des compteurs électriques communicants sera sans doute le principal chantier de son mandat. D’après le plan retenu par l’entreprise publique, 35 millions de ménages devront être raccordés à l’horizon 2020 et déjà 3 millions pour 2016.

Christian Nadal, l’homme des réseaux ?

Afin de l’accompagner dans son entreprise, Christian Nadal présidera le conseil de surveillance, « l’homme de confiance de Henri Proglio, a suivi l’avancement des projets depuis des années et sera de bons conseils pour le nouveau dirigeant ». Une aide précieuse lorsqu’on se rappelle des relations entretenues avec la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies, qui réunit plus de 500 groupements de communes propriétaires du réseau. En 2010, elle « avait réclamé – et obtenu – un grand plan d’investissement », ce dernier doit justement être approfondi et Christian Nadal fera un bon interlocuteur pour des acteurs locaux en quête de confiance et de stabilité pour mener les opérations d’aménagement de leurs territoires.

L’UFC que Choisir et la Cour des comptes l’assurent, les investissements dans les infrastructures doivent se poursuivre en cohérence avec les travaux déjà entrepris. La juridiction financière indique même qu’il « faudrait y injecter 2 milliards par an d’ici à 2020, notant cependant qu’ERDF est le réseau affichant le meilleur rapport qualité-prix d’Europe ».

Politique

Reunion_Sucrerie_de_Bois-Rouge_photoB.navez.JPG Une semaine après le passage du cyclone Bejisa à la Réunion, EDF a tenu son engagement et rétabli l’électricité dans la totalité des foyers du département.

Lors du passage du cyclone Bejisa, 181 000 réunionnais avaient été privés d’électricité. L’entreprise publique s’était engagée à rétablir le courant dans la quasi-totalité des foyers d’ici le 9 janvier au soir. Le pari a été brillamment tenu par le groupe dirigé par Henri Proglio.

EDF avait déjà été confronté à une situation similaire lors d’épisodes cycloniques précédents. Une telle rapidité dans le rétablissement du courant est cependant une première. « Lors du cyclone Dina (en 2002, ndlr), 130.000 clients avaient été coupés et nous avions mis trois semaines à rétablir l’ensemble des foyers. Pour Gamède, il avait fallu 15 jours pour rétablir 100.000 foyers privés d’électricité » a précisé Bettina Lavaud, responsable de la communication d’EDF Réunion.

Vendredi, quelques derniers clients devaient encore être reconnectés au réseau électrique. Les agents d’EDF ont reçu « beaucoup de remerciements pour leur travail » de la part des usagers, a déclaré Bettina Lavaud.

Politique

centrale_nucleaire_cattenom_photoToucanradio.jpg L’entreprise française qui continue de faire rêver nos ingénieurs, souhaite contribuer au mieux vivre des Français en leur apportant des solutions énergétiques adaptées à leur consommation. Pour remplir sa mission, l’entreprise publique dispose notamment d’un parc de 58 réacteurs nucléaires. Dans le contexte post-Fukushima, la sûreté de ces derniers est au cœur des préoccupations d’EDF.

Le grand carénage pour renforcer la sécurité des sites

Lors d’une interview vidéo, diffusée sur le net, Henri Proglio souligne que le Big Bang énergétique n’a pas eu lieu en France. Grâce à ses installations, le groupe a pu éviter à de nombreux ménages de se retrouver en situation de précarité énergétique tandis que l’Etat de son côté, a élargi le dispositif des tarifs sociaux de l’énergie.

Afin d’accroître le niveau de performance des réacteurs, et plus particulièrement leur taux de disponibilité, l’énergéticien français a lancé un plan de 50 milliards d’euros. Le grand carénage permettra de porter ce taux « à 83,5 % d’ici 2015, contre moins de 80% en 2012. L’échéance de 2015 est importante à respecter, puisque le pic de charge des travaux interviendra peu après, entre 2017 et 2022.

De nouveaux équipements nécessaires ?

Comme le rappelait le dirigeant, lors de son passage dans les studios d’Europe 1, la France devrait avoir les prix de l’énergie les moins chers d’Europe à l’horizon 2013. Cependant, comme le faisait remarquer dernièrement un rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, réduire nos capacités nucléaires se traduirait immanquablement par un « choc énergétique » pour les Français les plus défavorisés.

L’exploitant du premier parc nucléaire au monde, souligne également que «50% d’électricité nucléaire, c’est quelque chose d’extrêmement significatif ». Qui plus est, le dirigeant affirme que dans l’éventualité où l’ASN n’autoriserait pas d’augmenter l’amortissement comptable des centrales, de nouvelles seraient à construire très rapidement afin de maintenir les objectifs gouvernementaux en matière de nucléaire. Le chef d’entreprise en profite par ailleurs pour rappeler que la connexion de l’EPR de Flamanville au réseau électrique aura lieu en 2016.

Politique

Pad_Auto.jpgAvec l’explosion de la population urbaine, le phénomène de pollution atmosphérique devient de plus en plus un souci de santé publique. Malgré cela, les grandes villes ne parviennent pas, pour la plupart à fermer leur centre aux véhicules motorisés. Les automobilistes représentent en effet, une communauté extrêmement structurée comme en témoigne l’existence de nombreux groupes de pressions (Association Française des Automobilistes, 40 millions d’automobilistes…). Pourtant de vraies solutions existent déjà…

EDF garantie une électricité au moindre coût

La hausse des prix de l’énergie et plus généralement la raréfaction des ressources, pousse à imaginer de nouvelles solutions de mobilité. Alors que la promesse du candidat François Hollande de bloquer les prix de l’essence fut l’une des premières à être enterrée, nos entreprises proposent déjà une alternative : la voiture électrique !

Dans ce domaine, l’électricien EDF a une vraie expertise à apporter. Tant pour la gestion des ressources électriques, que l’optimisation de son usage, il ne lui reste plus qu’à faire savoir son savoir-faire. Adepte des partenariats dynamiques, l’énergéticien s’est engagé depuis plus de 50 ans dans le développement d’une automobile électrique avec les plus grands constructeurs mondiaux.

Le service Pad’Auto de Nancy, une expérimentation à généraliser ?

D’après le directeur du développement territorial d’EDF Jérôme Comb, « la voiture électrique répond à une grande majorité de besoins dès lors qu’on reste dans un périmètre que permet l’autonomie du véhicule ». En effet, pour les Français, les déplacements en voiture dépassent rarement les 50 km. Cette solution présente donc un double avantage, elle permet de contourner la faiblesse technique des véhicules électriques tout en permettant une sérieuse diminution de la facture énergétique.

C’est pourquoi la solution de la voiture partagée par copropriété semble vraiment dans l’air du temps. Pour les tarifs, il faut compter 20 euros pour l’abonnement annuel et 2.5 euros pour une heure d’utilisation. Une expérience qui pourrait par ailleurs être prochainement étendue à d’autres villes de France. Ce projet à vocation sociale et environnementale reflète la volonté de Batigère et EDF de « démontrer que l’innovation peut répondre aux besoins essentiels de déplacements urbains et suburbains, ouvrant de nouvelles voies contre l’exclusion sociale au bénéfice de la ville de demain, la ville durable ».

Politique

PORT METHANIER DUNKERQUE

A la suite du démantèlement des services publics de l’énergie, les groupes EDF et GDF Suez ont scindés leurs activités. Aujourd’hui avec la hausse du gaz dans le mix électrique français, cette distinction est partiellement remise en cause. En effet, avec l’objectif d’alimenter des centrales à gaz, l’électricien développe des projets pour assurer son approvisionnement en hydrocarbures. Encore une fois la réalité vient mettre à mal la vision archétypale des technocrates bruxellois.

Répondre aux besoins de la population

Aujourd’hui la « La hausse des tarifs de l’électricité attaque la facture des Français », c’est notamment pour endiguer ce phénomène qu’EDF a souhaité diversifier ses sources de production d’électricité. Avec le chantier du méthanier d’importation de Dunkerque, l’énergéticien espère limiter la hausse de ses coûts et empêcher de nouvelles augmentations de la facture des ménages. D’après les estimations du groupe, les nouvelles capacités acquises par le lancement de ces trois réservoirs supplémentaires de 190 000 m 3 pourraient suffire à alimenter près de 20 % de la population Franco-Belge.

Le projet de Dunkerque LNG

Plusieurs entreprises ont souhaitées participer au financement et à la réalisation du projet, on retrouve notamment dans le consortium Dunkerque LNG, EDF (65%), la compagnie Belge Fluxys (25%), et Total (10%). Pour réussir la pose du dôme, le groupement à fait appelle à des spécialistes du BRP, Vinci et Bouygues ont ainsi permis d’élever la structure de 700 tonnes et 90 mètres de diamètre à plus de 35 mètres de hauteur, dans utiliser la moindre grue. Jusqu’à présent 3 autres méthaniers étaient en fonctionnement. Situés en Loire-Atlantique et dans les Bouches-du-Rhône ils étaient tous la propriété de GDF Suez. Désormais malgré la spécialisation des deux entités, on s’aperçoit de manière assez évidente que leurs métiers, quoique différents, poussent aux synergies.

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centrale_thermique_du_havre_photoEDF.jpg

Le projet de la centrale du Havre qui a débuté en juillet 2013 s’inscrit dans le développement d’une filière française de capture et de stockage du gaz à effet de serre (CO2), on évoque aussi l’acronyme de CSC dans les échanges internationaux. L’expérimentation porte sur le dispositif de capture des gaz toxiques et représente un des potentiels leviers d’action pour contenir le réchauffement climatique.

Un dispositif technique performant

Basé sur une centrale thermique, le dispositif doit permettre de réduire les émissions de dioxyde de carbone comme le rappelle le communiqué de presse des deux exploitants français. EDF et Alstom s’allient pour obtenir le meilleur rendement de cette technologie qui parvient à maturité. Les résultats de ces tests techniques serviront à alimenter une étude des « conditions d’équilibre du système », soit la rentabilité de son exploitation commerciale pour un traitement estimé à une tonne par jour en moyenne.

Des solutions encore assez largement méconnues

L’approche de la production est souvent considérée dans les problématiques énergétiques, mais la généralisation de cette pratique de capture sur les gros émetteurs de CO2 serait une manière singulière de contribuer au principe de l’économie circulaire. Une expertise à acquérir qui pourrait de plus se révéler stratégique sur un marché encore faiblement concurrentiel. Un sondage publié à l’été 2013 et mentionné par le journal britannique the Guardian montre la faible visibilité dont bénéficie cette filière en Grande Bretagne, où une partie de l’opinion ignore complètement les solutions existantes.