Brésil
International

La gauche brésilienne accuse la Police routière fédérale (PRF) d’avoir sciemment retardé des bus d’électeurs en mettant en place des barrages filtrants. Le Tribunal supérieur électoral (TSE) du Brésil s’est prononcé sur la question dimanche. 

Intervention du tribunal

Dimanche 30 octobre, le président du Tribunal supérieur électoral (TSE) du Brésil, Alexandre Moraes, a annoncé la levée de ces barrages filtrants mis en place par la police routière fédérale (PRF), qui avaient « retardé l’arrivée des électeurs » aux bureaux de vote. Notons que le TSE avait déjà décidé samedi soir l’« interdiction de toute opération de la PRF qui porterait préjudice au transport d’électeurs » dimanche.

« La levée de ces opérations a été décidée, pour éviter les retards d’électeurs », a fait savoir le président du tribunal, un peu plus d’une heure avant la fermeture des bureaux de vote. Au final, « aucun autocar n’a rebroussé chemin et tous les électeurs ont pu voter », a tenu à préciser Alexandre Moraes un peu plus tard. 

Coup d’Etat ou achat de votes ? 

«C’est inadmissible ce qui se passe en ce moment dans le Nord-est », a déclaré le candidat de gauche Lula, dimanche sur Telegram. « Un coup d’État est en cours, avec l’utilisation de la PRF pour empêcher les populations pauvres de voter Lula », est même allée jusqu’à tweeté le politologue Christian Lynch. La présidente du Parti des Travailleurs, Gleisi Hoffmann a, elle, réclamé l’arrestation du directeur de la PRF, Silvinei Vasques.

Du côté des bolsonaristes, le député Nikolas Ferreira a lui tenu à défendre la police routière : « La PRF arrête des autocars qui ont été affrétés. L’achat de votes est un crime électoral. Bravo à la PRF ».

Adrexo, élections
IdéesPolitique

Adrexo, premier opérateur postal privé français, est aujourd’hui accusé d’avoir bâclé la distribution des plis électoraux, mission qu’il avait obtenue en remportant un appel d’offres lancé par La Poste en début d’année. 

17 000 distributeurs contre 70 000 facteurs

Selon Pascal Frémont, de la SUD PTT 44-85, Adrexo a remporté l’appel d’offres  « parce qu’ils étaient moins chers ». Et on comprend pourquoi. Il y a « une part importante des salariés qui sont retraités et qui complètent leur revenu en distribuant du courrier », explique le syndicaliste.

Ces livreurs ne sont donc pas des professionnels, loin s’en faut. Sans compter qu’Adrexo a dû faire appel à des intérimaires, sans aucune formation, pour combler son manque d’effectifs ( 17 000 distributeurs contre 70 000 facteurs). Pas étonnant, donc, que la distribution de la propagande électorale ait été laborieuse, car comme l’explique Pascal Frémont  : «  Le métier de facteur ne s’improvise pas ».

Adrexo bouc émissaire  ?

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a convoqué les dirigeants d’Adrexo lundi, pour obtenir des explications. Un sermon surprenant quand on sait que le gouvernement est à l’origine du problème. « Le ministère a le beau rôle alors que c’est lui qui a lancé l’appel d’offres », rappelle Régis Souaille-Jacques, délégué syndical FO chez Adrexo. En cherchant aussi vite à faire peser la faute sur Adrexo, le ministre a d’ailleurs donné l’impression de vouloir justifier la débâcle de LaRem aux régionales. 

« Il a fallu fournir un travail titanesque et là, l’abstention serait la faute d’Adrexo. Les salariés sont dépités », se défend  Régis Souaille-Jacques, qui explique la réalité de la mission  : « Il faut que les tracts soient dans les boîtes aux lettres avant samedi, mais ils ne seront imprimés que mercredi. C’est un travail énorme. »

Macron, Le Pen, élections
Politique

La semaine passée, des informations ont fuité concernant la rencontre, en octobre dernier, de Bruno Roger-Petit, conseiller « mémoire » d’Emmanuel Macron, et de Marion Maréchal. L’Elysée s’est justifié en évoquant une « démarche personnelle » du conseiller. 

« Je voulais savoir ce qu’elle avait à dire et si elle était en résonance avec l’état de l’opinion, ce qui n’est pas le cas », a expliqué le principal intéressé, sans convaincre. 

Hold-up sur la droite conservatrice

La stratégie électorale de La République en marche se rapproche de celle du Rassemblement National sur de nombreux points, car les deux partis tentent de faire main basse sur la droite de la droite, « mais ne nous y trompons pas, le chef de l’État ne cherche pas à séduire l’électorat de Marine Le  Pen (qu’il sait acquis à sa cause), ou à affaiblir cette adversaire », précise le politologue, directeur de recherche au CNRS, Luc Rouban.

«  L’objectif est plutôt de vampiriser celui de François Fillon en  2017, la droite conservatrice de LR qui aime l’autorité, et peut être sensible au discours identitaire de Marion Maréchal », ajoute le politologue. Car Emmanuel Macron «  se dit qu’il sortira forcément vainqueur d’un nouveau duel contre  » Marine Le Pen. Il mise donc sur elle pour s’imposer à l’issue du second tour, en apparaissant comme «  le seul rempart crédible à l’extrême droite  », affirme Luc Rouban. 

«  Etouffer toute opposition  »

Mais pour s’assurer du passage de Marine Le Pen au second tour, LaREM ne se contente pas de vampiriser la droite, et « veut en réalité étouffer toute opposition, de gauche particulièrement, en se reposant sur des sujets sécuritaires, pour ne pas parler du reste, des conséquences de la crise en particulier. Car le président sait bien, au vu de la crise qui va encore s’amplifier, que sur ce terrain il est disqualifié, assure Ian Brossat, porte-parole du PCF. Il nous faut donc remettre le débat sur de bons rails en imposant la question économique et sociale au centre. C’est aberrant qu’au moment où la France compte 10 millions de pauvres, elle en soit réduite à débattre de Pétain et de Maurras… »

International

Une priorité : la résolution de la crise faisant rage en République démocratique du Congo (RDC) était inscrite en haut de l’agenda diplomatique français, défendu lors de la dernière Assemblée générale de l’ONU, qui s’est tenue à New York mi-septembre. En dépit de la présence de 17 000 Casques bleus rattachés à la Monusco, le plus fort contingent déployé à travers le monde, le pays africain s’enfonce jour après jour dans le chaos : les violences redoublent d’intensité et de nouveaux charniers sont régulièrement découverts, contraignant les populations à l’exil (on parle de deux millions de personnes déplacées).

En cause, le maintien au pouvoir du clan Kabila, qui depuis une vingtaine d’années détient les rouages de la RDC. Succédant à son père, Joseph Kabila refuse en effet de quitter la présidence d’un pays qu’il a mis en coupe réglée, foulant au passage la constitution qu’il a pourtant lui-même promulguée, elle qui inscrivait dans le marbre l’impossibilité de se présenter plus de deux fois à l’élection suprême.

Un accord, arraché la nuit de la Saint-Sylvestre 2016 au terme d’une sanglante répression, octroyait pourtant au jeune président congolais une année supplémentaire afin de préparer la transition. Las, le clan Kabila multiplie depuis les manœuvres dilatoires, repoussant chaque jour davantage la perspective d’un scrutin serein. Tous les coups sont permis afin de se maintenir à la tête d’un Etat dont les coffres se confondent avec les poches de la famille Kabila : prétexter un manque de budget, s’appuyer sur la dégradation sécuritaire dont elle est elle-même à l’origine ou, encore, lancer à coup de millions de dollars une campagne de lobbying internationale.

Une entreprise de déstabilisation de l’opposition

L’objectif de cette campagne est double : restaurer l’image du régime en place auprès des grandes capitales mondiales, et dénigrer les forces de l’opposition congolaise. Une société d’influence israélienne aurait ainsi été chargée par Kinshasa, moyennant plus de 5,5 millions de dollars, de retourner l’administration Trump ainsi que des membres du Congrès américain en faveur de Joseph Kabila. Pour l’heure, ces efforts restent vains et Washington semble toujours bouder le potentat congolais.

La meilleure défense, c’est encore l’attaque, doit-on se dire à Kinshasa. Alors, plutôt que de laisser parler les urnes ou même d’autoriser la tenue de sondages d’opinion, le clan Kabila se réfugie dans le dénigrement à grande échelle… et y met les moyens. Le régime en place s’est en effet offert le luxe d’une tribune dans les colonnes du prestigieux Washington Times afin d’y décrédibiliser son principal concurrent, Moïse Katumbi. Candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, l’homme est pour l’heure contraint à l’exil, sa sécurité n’étant pas assurée au sein de son propre pays.

Selon l’article en question, au-dessus duquel le quotidien américain a tout de même jugé opportun de faire figurer la mention « contenu sponsorisé », Katumbi serait à la manœuvre pour déstabiliser la RDC, aidé en cela par un certain… Georges Soros. Le célèbre milliardaire et philanthrope américain n’en demandait certainement pas tant…

Non content de privatiser, via un tentaculaire réseau estimé à plus de 70 entreprises de par la RDC, la plupart des ressources et recettes du pays, le clan Kabila, acculé, dilapide donc les dernières recettes de l’Etat congolais dans une entreprise de déstabilisation de l’opposition aussi dispendieuse que désespérée. Sans résultats, qui plus est : malgré les attaques, malgré les calomnies, jamais l’opposition à Kabila n’a semblé si déterminée.

L’opposition plus remontée que jamais 

« Joseph Kabila est le seul obstacle à l’organisation des élections dans notre pays », a ainsi déclaré Felix Tshisekedi, le leader de la coalition du Rassemblement, appelant l’ensemble des forces d’opposition congolaises à s’unir pour obtenir le départ du président. En attendant, le régime en place a accueilli les supporters de Tshisekedi, de retour d’Europe, à coup de gaz lacrymogènes.

Moïse Katumbi, quant à lui, a déploré auprès d’un journaliste du New York Times la mort de près de trois millions de personnes dans l’Est du Congo depuis que Joseph Kabila est aux affaires. La RDC est « comme un avion sans pilote, prévient l’opposant numéro 1 et favori d’un potentiel scrutin. (Kabila) va finir par tuer tout le monde » pour se maintenir au pouvoir.

Depuis son accession à la présidence en 2001, jamais Joseph Kabila n’aura jamais régné pacifiquement sur le pays dont il a la charge. Un pays dont il a hérité de son père, Laurent-Désiré Kabila, après que celui-ci a été tué par son propre garde du corps. Sans élections en bonne et due forme, la spirale de violence ne semble pas près de s’arrêter en RDC.

Des institutions fragiles

Des élections que les institutions congolaises, largement inféodées au pouvoir, ne permettent pas d’assurer. Si les parlementaires congolais ont vu leur indépendance renforcée dès 2006, enchainant la création de comités indépendants (28) visant à enquêter sur les fraudes de l’exécutif, on assiste depuis 2009 à un démantèlement de ces contre-pouvoirs, réduits à leur portion congrue. Une tendance encore renforcée depuis 2011, année à partir de laquelle les alliés de Kabila se sont escrimés à repousser les limites constitutionnelles en faveur du président : un assouplissement des verrous posés par la Constitution qui autorise le Chef de l’Etat à conserver le pouvoir tant qu’un autre président n’a pas été élu. Ce qui, dans l’hypothèse où les élections sont repoussées aux calendes grecques, permet de facto à Kabila de conserver le trône indéfiniment.

Bertrand Percheron

Politique

Résultat 1er tour elections legislatives : la gauche gagne au 1er tour

Estimation : la Gauche (PS et ses alliés) parait être en mesure de réunir une majorité absolue des sièges qui est de 289 sur 577.

Les élections législatives doivent se dérouler les dimanches 10 et 17 juin 2012 en France métropolitaine.

Les élections législatives ont pour objet de pourvoir les 577 sièges de députés à l’Assemblée nationale.

Pour le scrutin du premier tour, les électeurs de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, de Saint-Pierre-et-Miquelon, de Saint-Barthélemy, et de Saint-Martin ont voté samedi 9 juin, les Français résidant à l’étranger (hors continent américain) ont voté dimanche 3 juin et les électeurs de la Polynésie française et les Français résidant sur le continent américain ont voté samedi 2 juin.

A 17h00, au 1 er tour des élections législatives françaises, le taux de participation s’élève à 48.31 %. Au 1er tour des élections législatives de 2007, ce taux s’élevait à 49.28 % à la même heure.

Majorités parlementaires passées :

1958 : groupe UNR (35,6 %) 1962 : groupe UNR-UDT (48,3 %) 1967 : groupe UD-VeR (41,1 %) 1968 : groupe UDR (60,2 %) 1973 : groupe UDR (37,3 %) 1978 : groupe RPR (31,4 %) 1981 : groupe socialiste (58,0 %) 1986 : groupe socialiste (36,7 %), mais les groupes RPR et UDF le mettaient en minorité (49,6 % à eux deux) 1988 : groupe socialiste (47,7 %) 1993 : groupe RPR (44,5 %) 1997 : groupe socialiste (43,3 %) 2002 : groupe UMP (63,3 %) 2007 : groupe UMP (54,3 %)

Politique

Elections legislatives : mettez du rouge à l’Assemblée Nationale !

Dimanche 10 juin, les français sont appelés aux urnes. Pour faire reculer le FN et pour placer l’humain d’abord, mettez du rouge à l’Assemblée Nationale.


Du rouge à l'Assemblée Nationale par PlaceauPeuple

source article : http://www.placeaupeuple2012.fr : Site officiel de la campagne du Front de gauche, www.placeaupeuple2012.fr agrège non seulement les productions des élus, des militants, des sympathisants, mais aussi plus largement des citoyen-ne-s qui tiennent des sites d’information ou des blogs.

Politique

en direct – resultat election 2012 : le president de France est Francois Hollande (51.63 %) – la gauche est donc triomphante !

Resultats en direct elections 2012 en France à 20h00 : le gagnant du 2e tour est Francois Hollande (PS) avec 51.63 % , c’est le nouveau président français !

François HOLLANDE = 51.63 %

Nicolas SARKOZY = 48.37 %

Environ 45 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour cette 9e élection présidentielle en France.

Selon le ministère français de l’Intérieur, le taux de participation atteindrait 71,96% de participation à 17H00. Il était de 75,11 en 2007.

A 12h00, au second tour de l’élection présidentielle, le taux de participation s’élève à 30,66 %.

Au second tour de l’élection présidentielle de 2007, ce taux s’élevait à 34,11 % à la même heure.

Légalement fixée à 20 heures – heure de fermeture des derniers bureaux de vote français -, la diffusion de tout résultat ou estimation prématurée, considérée comme une entorse à la sincérité du vote, est passible d’une amende de 75 000 euros.

Merci à la communauté web de respecter cette règle.

Politique

mercredi 2 mai 21h : débat tele entre sarkozy et Hollande

Les deux candidats François Hollande et Nicolas Sarkozy s’affrontent ce mercredi 2 mai 2012 à partir de 21 heures pour le débat de l’entre-deux-tours, en un duel TV très attendu par les français.

30 avril 2012 : La dernière mesure d’intentions de vote Ipsos / Logica Business Consulting réalisée pour France Télévisions, Radio France et Le Monde est toujours favorable à François Hollande avec 53 % (NS= 47 %).

A travers toute la France, des Riposte-parties s’organisent – sur Twitter : hashtag #riposteparty . Retrouvez la riposte-party la plus proche de chez-vous via http://www.parti-socialiste.fr/

De nombreux artistes, sportifs, scientifiques apportent leur soutien à François Hollande : Pierre Lescure, Julie Gayet, Pape Diouf, Gérald Dahan, Jean-Michel Ribes, Yaël Naim, Sanseverino, Denis Podalydès, Zebda, Jacques Higelin, Cali,Thierry Rey, Vikash Dhorasoo, Pierre Arditi, Axel Kahn, Jacques Weber, Juliette Greco, André Manoukian, Joyce Jonathan…

plus d’infos sur : http://francoishollande.fr/Video#cat6

Politique

Resultats en direct elections 2012 en France à 20h00 : le gagnant du 1er tour est Francois Hollande (PS) avec 28.63 %.

Les résultats définitifs du 1er tour :

Eva JOLY = 2,31 %

Marine LE PEN = 17,90 %

Nicolas SARKOZY = 27,18 %

Jean-Luc MÉLENCHON = 11,10 %

Philippe POUTOU = 1,15 %

Nathalie ARTHAUD = 0,56 %

Jacques CHEMINADE = 0,25 %

François BAYROU = 9,13 %

Nicolas DUPONT-AIGNAN = 1,79 %

François HOLLANDE = 28,63 %

Les Français sont appelés ce dimanche 22 avril 2012 premier tour de l’élection présidentielle à choisir entre 10 candidats, dont seuls les deux premiers resteront en lice pour le second tour le 6 mai. A suivre en direct ce dimanche !

Environ 45 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour cette 9e élection présidentielle en France.

A 12h00, au premier tour de l’élection présidentielle, le taux de participation s’élève à 28,29 %. Au premier tour de l’élection présidentielle de 2007, ce taux s’élevait à 31,21 % à la même heure. A 17h00, au premier tour de l’élection présidentielle, le taux de participation s’élève à 70,59 %.

Le taux de participation définitif au 1er tour de l’élection présidentielle de 2012 est de 79, 47 % .

Légalement fixée à 20 heures – heure de fermeture des derniers bureaux de vote français -, la diffusion de tout résultat ou estimation prématurée, considérée comme une entorse à la sincérité du vote, est passible d’une amende de 75 000 euros.

Merci à la communauté web de respecter cette règle !

Politique

Le Front de gauche donne rendez-vous à 20h00 place de la Bataille de Stalingrad à Paris. Là même où la campagne fut lancée le 29 juin dernier. Après l’annonce des résultats, Jean-Luc Mélenchon prendra la parole. A Marseille, rendez-vous est donné sur le cours Honoré-d’Estienne-d’Orves à partir de 22h00. Dans le Nord, rendez-vous au Splendid de Lille à 20h00.


Pour ceux qui font soirée télé… à noter : Marie-George Buffet sera sur TF1 à partir de 20h00 puis sur Europe 1 à partir de 20h45. Pierre Laurent sera lui, sur France 2 à 20h00 puis sur France Info à 21h15 et France Inter à 21h30. Enfin Roland Muzeau sera sur Public Sénat à partir de 22h00.

source article : http://www.pcf.fr/