Naval Group, emploi
International

Suite à l’annulation du « contrat du siècle » par les autorités australiennes, le constructeur Naval Group pourrait être contraint de se séparer de ses 350 salariés australiens. Pour protéger ces «  dommages collatéraux  », la CGT a lancé un appel à manifester jeudi 23 septembre devant le siège du groupe à Paris.

Conséquences relatives

Pour le délégué central CGT Nicolas Le Nédic, « 53  milliards d’euros c’est bien sûr énorme, mais il faut savoir qu’en grande partie cette somme serait allée à l’industriel américain Lockheed Martin. L’essentiel du coût, c’est l’armement ». « C’est dur à chiffrer. Les sous-marins sont plus coûteux à réaliser. Mais, pour un bateau de surface, la part de Naval Group, c’est seulement 20  % du montant final du contrat », explique le syndicaliste. 

D’ailleurs, « même en perdant le marché avec Canberra, les carnets de commandes restent remplis (environ 15 milliards d’euros) », rappelle David Robin, délégué syndical central CFDT. Naval Group a donc de quoi voir venir, et peut aussi compter sur le renouvellement de la flotte française de sous-marins nucléaires et la construction du porte-avions de nouvelle génération (PANG) pour se renflouer. « Il y a suffisamment de travail en interne pour reclasser tout le monde », assure monsieur Robin, selon qui « le volume important d’heures supplémentaires réalisées chaque année pourrait être transformé en emplois ».

Risque pour les employés australiens

Toutefois, les productions ayant « été récemment délocalisées dans des pays à bas coût », la CGT appelle à « la réinternalisation des productions  », et prévient qu’elle restera « vigilante ». « On ne peut pas écarter l’hypothèse d’un effet d’aubaine. La direction pourrait être tentée de profiter de l’annulation pour donner un tour de vis en matière d’emplois et de salaires », se méfie Nicolas Le Nédic. 

Le syndicaliste est particulièrement inquiet concernant les 350 travailleurs australiens. « Les sous-marins devaient être fabriqués chez eux. À terme, on devait devenir, selon l’ancien PDG, un groupe franco-australien avec entre 5 000 et 10 000 emplois », déplore Nicolas Le Nédic, selon qui cette affaire est la preuve qu’à l’avenir «  l’industrie de l’armement en France devra être au service de la défense nationale et ne plus miser sur les ventes à l’étranger ».

aéronautique, emploi
EconomieSociété

Les déboires d’Airbus et de Dassault commencent déjà à se répercuter sur leurs sous-traitants et pourraient déstabiliser un département comme la Somme, très dépendante du secteur aéronautique.  

Airbus veut réinternaliser

Outre les 5 000 postes qu’Airbus compte supprimer en France, une rumeur circule selon laquelle l’avionneur européen souhaiterait réinternaliser une partie de son activité, ce qui ruinerait certains de ses sous-traitants. Parmi eux Simra, basé à Albert, dans la Somme, qui construit des planchers d’avion et des cockpits.

Inquiets de leur sort, et exigeant des garanties, les salariés de Simra ont entamé une grève jeudi 20 août. « Airbus a bien l’intention de récupérer tout ce qu’on produit actuellement, assure Hervé Guillerme, de la CGT.  Au 31  décembre, nous n’avons plus de charge de travail : 75  % de notre chiffre d’affaires dépend de Stelia (filiale d’Airbus), qui compte arrêter les commandes à la fin de l’année. Le reste provient de Dassault, qui nous a informés de la même chose. »

« Vu les conditions proposées, je ne vois pas bien ce qu’on va négocier, regrette le syndicaliste.  La direction nous parle d’un chèque de 1 000  euros par année d’ancienneté, sans plan de reconversion. Cela revient à nous donner les indemnités de licenciement légales, sans un euro de plus ! Dans ce cas-là, autant mettre en œuvre un plan de sauvegarde de l’emploi… Mais la direction ne veut pas en entendre parler, car c’est bien plus contraignant pour eux qu’une rupture conventionnelle collective (RCC). »

Risque de fracture sociale

Outre Simra, c’est toute une région qui risque de voir son équilibre social s’effondrer, car même si le secteur aéronautique y est moins développé qu’à Toulouse, il y représente tout de même plusieurs milliers d’emplois. « En réalité, le bassin d’emploi d’Albert dépend presque intégralement des commandes d’Airbus, explique le secrétaire général de l’union départementale CGT de la Somme, Kévin Crépin. Stelia, c’est 1 200 emplois permanents et jusqu’à 600 intérimaires. Et derrière, de nombreuses usines vivent des commandes de l’avionneur : Laroche, Blondel, 3A,  etc … »

« Les salariés sont des ouvriers qualifiés spécialisés dans l’aéronautique qui auront beaucoup de mal à retrouver du boulot ailleurs, surtout dans le contexte actuel, poursuit le syndicaliste. Si on laisse ces entreprises licencier, on condamne des centaines de personnes au chômage de longue durée. Sans compter les répercussions d’éventuelles fermetures sur le commerce local. À terme, cela peut faire mourir une ville comme Albert. »

Casino, dimanches emploi
Economie

Alors que Casino fait déjà l’objet d’une enquête de l’inspection du travail concernant l’ouverture du Géant d’Angers le dimanche après-midi, l’enseigne de grande distribution a annoncé lundi 14 octobre vouloir répéter le processus à Gap (Hautes-Alpes).

«  Tours de passe-passe  »

Comme à Angers, le groupe compte ouvrir ses portes le dimanche après 13h en utilisant des caisses automatiques et des agents de sécurité indépendants, pour contourner la loi interdisant aux grandes surfaces de faire travailler leurs employés le dimanche après-midi. 

« Par des tours de passe-passe, la grande distribution veut contourner l’esprit de la loi », a dénoncé la CGT des Hautes-Alpes dans un communiqué. « Une centaine de personnes ont manifesté et distribué des tracts aux clients », assure Christian Schuller, secrétaire général de l’union départementale CGT des Hautes-Alpes. 

La CFDT, elle, parle d’une « violation de la loi et de son esprit ». « Ces travailleurs ont pour vocation d’assurer la sécurité des biens et des personnes et pas d’accompagner les consommateurs dans leur fièvre acheteuse du dimanche », précise la CFDT. 

«  Animatrices illégalement employées  »

La décision du groupe est d’autant plus surprenante que celui-ci fait actuellement l’objet d’une enquête de l’inspection du travail du Maine-et-Loire concernant son établissement d’Angers. 

En septembre, Mediapart révélait notamment que l’inspection du travail considérait que les vigiles et animatrices commerciales étaient «  illégalement employés dans l’établissement les dimanches après-midi ». « Nous avons constaté que les animatrices avaient pour activité réelle et essentielle la gestion du passage des clients aux caisses automatiques du magasin et la gestion des produits et paniers dans la zone de caisse », auraient estimé les agents de contrôle, demandant à l’enseigne de « faire cesser cet emploi illégal de travailleurs, le dimanche après 13 heures, dans les plus brefs délais ». 

Politique

L’Insee révèle dans sa dernière publication que le taux d’emploi des 20-34 ans est en-dessous de la moyenne européenne.

Trouver son premier emploi lorsque l’on a entre 20 et 34 ans relève du parcours du combattant. Ce sont les enseignements qui émane de la dernière enquête de l’Insee sur la question. L’organisme note que la France est même en retard avec ses voisins européens, le taux d’emploi des 20-34 ans étant de 74,4% dans l’hexagone contre 80% en moyenne dans les autres états membres de l’UE.

Pourtant, lors de son programme présidentiel, Emmanuel Macron avait comme ses prédécesseurs fait de l’emploi des jeunes une priorité, à tel point qu’il avait fixé un taux d’emploi de l’ordre de 82% d’ici 2020. Un objectif qui sera donc bien difficile à tenir.

L’Insee met par ailleurs en avant dans son enquête un fait encore plus inquiétant : le taux de chômage des jeunes est en augmentation sensible. Il est désormais de l’ordre de 20% pour les 20-34 ans, les hommes étant le plus concernés par le phénomène. L’organisme statistique a poussé plus loin son analyse en faisant émerger un autre fait inquiétant : le taux d’emploi des actifs, toutes tranches d’âges confondues. Là encore, la France est à la traîne en Europe : « Le taux d’emploi en France reste également un peu inférieur à celui de l’UE (72,2 %) qui se rapproche de l’objectif de 75% en 2020. Entre 2012 et 2017, le taux d’emploi, en France comme dans l’UE, a globalement augmenté, notamment celui des femmes, en lien avec une participation accrue de celles-ci »   

Politique

Selon l’Insee, l’équivalent de 10% des actifs en France sont contraints de cumuler plusieurs contrats au cours du même mois.

La précarité du marché de l’emploi en France est toujours aussi palpable, en témoignent les 1,8 millions de salariés qui ont cumulé plusieurs contrats au cours du même mois selon les derniers chiffres publiés par l’Insee.

En cause : le boom des CDD, pourtant dans le viseur du gouvernement qui cherche à pénaliser les entreprises via un système de bonus-malus pour celles qui en abuseront. Mais pour l’heure, cette mesure n’est pas passée et n’a pas encore été discutée. Il y a même fort à parier qu’elle soit considérablement vidée de sa substance. D’ailleurs, le secteur de la construction a déjà été exclu de la réforme envisagée.

Reste que le gouvernement a conservé sept secteur dans son viseur : l’industrie agroalimentaire, l’hébergement, la restauration, la production et la distribution d’eau, la gestion des déchets, les transport et l’industrie du papier entre autres.

Si la fluctuation de l’activité économique de ces secteurs expliquent en partie le recours aux contrats courts, c’est bien la recherche de gains financiers qui en est la principale cause. Et ce sont les travailleurs qui trinquent. Dans le détail, 1,5 million d’entre eux ont cumulé plusieurs contrats dans le mois chez le même employeur et les 300 000 restants ont enchaîné plusieurs missions du type intérim dans plusieurs établissements. Et comme la parité n’est toujours pas de mise, ce sont les femmes qui ont le plus cumulé les contrats.

retraite, emploi, cumul revenus
Politique

Le décret du 29 mars 2017 publié au Journal Officiel clarifie les conditions de cumul d’une pension de retraite avec les revenus issus d’un emploi salarié.

De plus en plus de retraités ne peuvent se passer de trouver un emploi afin de percevoir des revenus complémentaires, les pensions affichant des niveaux particulièrement bas et le coût de la vie grimpant d’année en année. Aussi, un nouveau décret précise les conditions à réunir pour cumuler les revenus d’une activité professionnelle avec sa pension de retraite.

Ainsi, les retraités du régime général de la sécurité sociale de même que ceux du régime des salariés agricoles et des régimes  « spéciaux » (fonction publique, SNCF, Banque de France, ouvriers de l’Etat…) peuvent y prétendre à condition toutefois :

  • que l’âge légal de départ à la retraite soit atteint, en justifiant de la durée d’assurance requise pour une retraite à taux plein
  • que l’âge d’obtention du taux plein soit atteint

Si ces deux conditions ne sont pas respectées, le montant cumulé de la pension de retraite et des revenus du nouvel emploi ne devra pas dépasser :

  • le montant du dernier salaire perçu avant le départ à la retraite
  • 160% du Smic

Le décret précise par ailleurs que si ces conditions ne sont pas réunies, le versement de la pension de retraite sera suspendu.

Le mécanisme d’écrêtement

Un mécanisme d’écrêtement est également prévu par ce même décret. Il entre en jeu dès lors que le montant cumulé de la pension de retraite avec les revenus issus de l’activité professionnelle dépasse le plafond autorisé par la loi. L’écrêtement appelé officiellement « plafonnement du cumul d’une activité rémunérée et d’une pension de retraite » consiste à ajuster le montant de la pension de retraite en fonction des revenus professionnels perçus.

Ces nouvelles clarifications permettent d’apporter une meilleure visibilité aux retraités souhaitant – ou étant contraints – de reprendre une activité professionnelle à temps partiel ou à temps plein.

Politique

Le centre d’études de l’emploi vient d’enquêter sur le revenu des femmes qui ont des enfants. Avec cette étude, les enquêteurs ont découvert que ces mères de famille reçoivent moins d’avantages surtout lorsqu’elles travaillent dans le secteur privé. Pour cette catégorie de femmes, il est donc plus intéressant de trouver une place dans le secteur public

En tout cas, pour les deux cas, l’étude dévoile que les mères qui ont deux enfants ou plus gagnent des salaires mensuels plus faibles que celles qui n’ont pas d’enfants à charge. Les employeurs agissent dans ce sens car ils considèrent que les mères travaillent moins que les femmes sans enfants. Pour eux, les femmes qui ont des enfants doivent souvent faire face à des problèmes familiaux. À cause de ces petits incidents, à un certain moment, elles ne peuvent pas venir travailler.

Les statistiques dévoilent que dans le secteur privé, le salaire mensuel moyen des mères qui ont deux enfants est inférieur à 12 % par rapport à celui des femmes sans enfant.

 

 

 

Coup de gueulePolitique

Lors de son discours de clôture de la conférence sociale, le premier ministre Manuel Valls, qui a déploré dans un premier temps le retrait de certains syndicats, a détaillé par la suite la feuille de route sociale de son gouvernement. Une baisse d’impôts et des négociations sur les seuils sociaux en entreprises sont annoncées.

Si le Premier ministre n’a pas voulu se laisser déstabiliser par le rejet de quatre syndicats contestant un manque cruelle de considération,  la 3ème édition de la conférence sociale aura tout de même beaucoup de mal à convaincre. Manuel Valls qui a donc prévenu les syndicats que le « refus prolongé du dialogue serait une posture incompréhensible », a ainsi souhaité faire preuve de fermeté. Une méthode contestable au sein d’une conférence qui se veut sociale et solidaire.

Cela étant, le Premier ministre, faisant écho au discours précédent du chef de l’Etat, a rappelé les principaux points de son programme social concernant notamment l’impôt des classes moyennes et l’emploi des jeunes.

Une baisse d’impôt est donc confirmée pour les classes moyennes dans la loi de Finances 2015. « Nous avons engagé un mouvement de baisse des impôts dans les lois financières en cours de discussion au Parlement », a dit le Premier ministre. « Ces mesures seront prolongées et pérennisées ». « La loi de Finances pour 2015 organisera ainsi une baisse de l’impôt sur le revenu des classes moyennes », a-t-il ajouté. « Ce qui soutiendra le pouvoir d’achat et la croissance. »

Manuel Valls a également annoncé une négociation « dès la rentrée » sur les « demandeurs d’emploi de longue durée » ainsi que des efforts particuliers en direction des jeunes chômeurs via la formation et l’apprentissage. Pour cela, il a rappelé la nécessité d’accélérer les négociations de branche sur les contreparties au pacte de responsabilité, reprochant au patronat de ne pas être « à la hauteur ».

Les jeunes plus particulièrement pourront bénéficier d’ici 2017 de la « garantie jeunes », une allocation d’environ 450 euros mensuels pour les 18-25 ans en situation de précarité.

Enfin, sur le dossier sensible du dialogue social en entreprise, avec la question des seuils sociaux créant des obligations aux entreprises, il a confirmé qu’il fera l’objet d’une négociation prochaine.

Crédits photo : Claude TRUONG-NGOC

Politique

Les chiffres du chômage continuent d’être mauvais et l’idée de l’inversion a fait long feu. Devant cette crise du marché du travail, quelques idées préconçues doivent être corrigées. D’abord, le classement Xerfi a montré que les entreprises du Cac40 ne sont pas celles qui recrutent le plus, contrairement à ce que laisse supposer le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE). Par ailleurs, si les ABCDaires de l’égalité ont été finalement abandonnés, on constate malgré cela qu’une féminisation des postes d’ingénieurs a d’ores et déjà commencé.

Le chômage en hausse : les syndicats tirent l’alarme

Avec plus de 22 000 nouveaux chômeurs pour le mois de mai, la situation sociale en France ne s’améliore toujours pas malgré les emplois d’avenir, et les contrats de génération. Ainsi, pendant que la CFDT s’inquiète de ces « chiffres alarmants », FO invite le gouvernement à s’interroger: « Est-ce que je ne fais pas fausse route sur ma politique économique, est-ce que je ne dois pas changer de politique économique » ? De son côté le ministre du travail, François Rebsamen a décidé de ne plus commenter ces chiffres, estimant que c’est sur « l’année 2015 que l’on sera jugé »…

Le CICE un « outil » insuffisant ?

Pendant ce temps-là, le Premier Ministre Manuel Valls affirme compter « sur les entreprises de France, avec les moyens que nous allons leur donner, la baisse du coût du travail, la baisse de la fiscalité ». Pourtant le principal « outil », le CICE concerne principalement les grands groupes et pourrait bien se révéler inefficace pour améliorer l’emploi. En effet, à en croire une récente étude de l’Institut Xerfi, « les entreprises qui créent de l’emploi en France ne sont pas celles que l’on croit » ; seules 8 entreprises du Cac40 seraient classées parmi les 100 premiers recruteurs de France en 2013.

Les inégalités reculent dans le monde du travail

Enfin, Najat Vallaud-Belkacem et Benoit Hamon pourront désormais utiliser leur « mallette pédagogique » pour réduire les inégalités du monde du travail. Une nouvelle solution qui pourrait se révéler plus efficace que la « boîte à outils » contre le chômage, alors qu’EDF a annoncé avoir déjà doublé le nombre de femmes recrutées aux postes d’ingénieurs l’an dernier, notamment dans le nucléaire. Parallèlement le Conseil d’Orientation des Retraites montre que « l’écart s’est légèrement réduit » entre les pensions des femmes et des hommes depuis 2008…

EconomiePolitique

La crise financière est devenue une crise économique mais le nouveau ministre du travail François Rebsamen continue d’affirmer son intention d’inverser la courbe du chômage. Alors qu’il y a quelques jours Pole Emploi publiait son rapport sur les « besoins de main d’œuvre », on constate que les intentions d’embauche notamment pour les ingénieurs et les cadres d’études sont déjà en progression. Dans son dernier sondage, l’IFOP nous en dit plus sur les critères d’attractivité des employeurs…

D’après Pôle emploi, « les entreprises françaises envisagent d’embaucher 1,7 million de personnes en 2014 ». Ces chiffres issus de l’enquête annuelle de Pôle emploi sur les « besoins en main-d’œuvre » révèlent cependant la difficulté de persistante pour quelques secteurs à trouver des travailleurs. Selon certains responsables syndicaux à l’instar d’Olivier Guivarch, secrétaire national CFDT, ce sont les conditions de travail qui expliquent la difficulté de ces métiers à trouver du personnel.

L’autre enseignement mis en avant sur le site de France Info est plus encourageant: « le secteur des services représente près des deux tiers des projets de recrutement (64%) et les intentions d’embauche y sont en hausse de 4% (…) parmi les métiers les plus recherchés, ceux d’ingénieur, de cadre d’études ». Mais avec cette tendance, quelles entreprises vont pouvoir vraiment tirer leur épingle du jeu ?

Pour répondre à cette question, l’Ifop a interrogé 1001 personnes en ligne du 19 au 24 mars 2014. Diffusée par le pure player Atlantico, et décryptée par Anne-Sophie Vautrey, l’étude souligne que la santé des entreprises reste le critère déterminant pour les cadres. C’est ainsi que l’analyste explique « la cinquième position d’EDF, qui incarne l’entreprise dontl’Etat est actionnaire, et offre donc une certaine sécurité de l’emploi ». A contrario, « Air France-KLM était en première position en 2008-2009. Ils ont vraiment chuté au classement depuis. On peut penser qu’ils paient le prix de la restructuration « Transform 2015″ qui a vu la suppression de 5000 postes ».

Crédits photo : Lulu97417