Macron, environnement
Coup de coeurIdéesPolitique

Lundi 16 septembre, le juge unique de la 7ème chambre correctionnelle du tribunal de Lyon, Marc-Emmanuel Gounot, a relaxé deux personnes ayant décroché la photo officielle du président de la République. Le juge a motivé sa décision par le principe de «  l’état de nécessité  », une notion juridique rarissime et trop souvent oubliée.

Nécessité … de protéger l’environnement 

Le vol a été commis le 21  février, dans la mairie du 2e  arrondissement de Lyon, par Fanny Delahalle, 35  ans, et Pierre Goinvic, 33  ans, tous deux membres du collectif Action non violente COP 21. Les deux militants, accompagnés d’une dizaine de leurs amis, s’étaient introduits dans la salle des mariages pour en décrocher le tableau. La jeune femme avait ensuite posé sur les marches de la mairie avec son butin, une mise en scène qui démontre bien le caractère purement contestataire et médiatique de son action.

Le juge Gounot a interprété ce geste comme une tentative désespérée d’avoir l’oreille du président de la République pour le sensibiliser à la question de l’environnement, un parallèle qui lui a permis de se prévaloir de «  l’état de nécessité  ». Car ce principe n’avait jusqu’à maintenant été utilisé qu’une seule fois, au  XIXe  siècle, pour innocenter une mère ayant volé du pain pour son enfant affamé. Monsieur Gounot a donc décidé de transposer la notion de «  motif légitime  », de l’enfant mourant de faim à la planète asphyxiée, des cas très différents, mais dont le principal point commun reste l’urgence. 

«  Cette décision reconnaît des années de militantisme  », et de protestation contre «  le vide de la politique gouvernementale  », a déclaré Fanny Delahalle en sortant de la salle d’audience. 

«  Trouble à l’ordre public très modéré  »

«  Face au défaut de respect par l’Etat d’objectifs pouvant être perçus comme minimaux dans un domaine vital, le mode d’expression des citoyens en pays démocratiques ne peut se  réduire aux suffrages exprimés lors des échéances électorales mais doit inventer d’autres formes de participation dans le cadre d’un devoir de vigilance critique  », a écrit le juge Gounot dans son jugement, assurant que le décrochage de la photo n’avait généré qu’«  un trouble à l’ordre public très modéré  ».

Le magistrat s’est même autorisé à clore son jugement sur le ton de l’humour :  «  L’absence de constitution de partie civile de la commune de Lyon jetant par ailleurs un doute sur sa volonté de récupérer son bien, aucune sanction ne doit être prononcée du fait d’une privation de jouissance d’un objet par ailleurs de valeur de remplacement négligeable.  »

Politique

Pour les présidentielles 2017, Yannick Jadot présente un programme 100% écolo. Une approche qui tranche nettement avec les autres candidats

 

Voilà un candidat dont on n’entendra certainement plus parler à l’issu du premier tour des présidentielles de 2017 mais qui a comme mérite de porter un projet écologiste ambitieux. Yannick Jadot prône parmi d’autres mesures une France qui carbure à 100% d’énergie renouvelable, qui assure son autonomie alimentaire via le bio et qui tourne le dos définitivement aux énergies fossiles.

 

Etiqueté EELV, Yannick Jadot a comme grand mérite de dire et de prôner ce qu’aucun autre candidat ne fait réellement : l’écologie et la protection de l’environnement devraient être au cœur du programme de tous les candidats. Une « croissance verte » peut être à la clé pour le pays avec la création de plusieurs centaines de milliers d’emplois.

 

100% d’ENR et autonomie alimentaire

 

Parmi les points forts du programme du député européen écologiste, figurent sa volonté de voir la France réussir sa transition énergétique en produisant et consommant 100% d’énergie renouvelable d’ici 2050.

 

En parallèle, cet ancien dirigeant de Greenpeace souhaite que le pays soit totalement autosuffisant en alimentation. Une alimentation locale, paysanne et bio qu’il désire par ailleurs retrouver dans les assiettes des restaurants collectifs. Pour y parvenir, l’homme politique propose d’affecter 50% des fonds issus de la PAC à la conversion des exploitations agricoles françaises vers des modèles durables à défaut d’être bio. Autre point : 1% du bénéfice réalisé par le secteur agro-alimentaire serait destiné à la relocalisation agricole.

 

Beaucoup espèrent que l’expertise et l’expérience de cet écolo convaincu et optimiste serviront la cause d’une équipe électorale aux idées proches des siennes, afin que la protection de l’environnement et l’écologie soient enfin réellement inclus au programme des candidats du second tour.

Politique

Des milliers des personnes ont arpenté les rues de New York ce dimanche 21 septembre pour une journée internationale d’action pour le climat. 150 pays ont également organisé la journée comme le Royaume-Uni, l’Afghanistan, la France, la Bulgarie, d’Afrique du Sud et l’Inde. 

La Marche pour le climat avec une très grande importante à New York où se déroule le sommet des Nations Unies sur le changement climatique. La marche a réunie une centaine de personnes dont des personnalités importantes comme le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, le maire de New York Bill de Blasio, l’acteur Leonrado DiCaprio et l’ancien vice-président américain Al Gore. Ban Ki-moon a porté un T-shirt “Action climat : je suis pour ” au côté du primatologue Jane Goodall et la ministre de l’écologie française Ségolène Royal.

L’évènement a également réuni 4 800 personnes dans une ambiance bon enfant. Parmi les participants se trouvaient l’ancien animateur de télévision Nicolas Hulot et un représentant spécial de François Hollande, l’ancienne ministre écologiste du Logement Cécile Dufflot et le dirigeant du Parti de Gauche Jean-Luc Mélechon. « L’avenir de nos enfants, ici et dans le monde entier, va se jouer sous une forme ou sous une autre (…) dans les 18 mois qui viennent » déclare-t-il à BFM TV, « On ne peut pas simplement abandonner aux responsables politiques notre destin. Il faut que la mobilisation soit très forte pour leur dire ‘osez le changement' » continue-t-il.

Politique

greencodeinfo_cpa.jpg

Le cabinet Greenext, qui œuvre pour une production et une consommation durables, vient de lancer le site GreenCode-info, qui permet aux consommateurs de s’informer sur le « profil environnemental » de produits de grande consommation. Produits d’entretien, d’alimentation ou d’hygiène, ce sont quelques 500.000 produits qui sont répertoriés dans cette immense base de données.

Comparateur écologique également disponible sur smartphone, GreenCode-info propose les informations collectées par le cabinet aux utilisateurs qui scannent le code barre d’un produit, ou qui l’ont identifié dans la base de données. Apparaissent ainsi, sous forme de graphique, l’impact du produit sur l’environnement ainsi que son positionnement dans sa gamme.

« Grâce à nos outils d’analyse, les professionnels disposent désormais des moyens pour tester et optimiser leurs processus de travail, chaînes de production et d’approvisionnement (…). Avec GreenCode Info, ce sont les consommateurs qui disposeront d’un espace d’informations totalement nouveau, simple d’utilisation et facile à comprendre pour les guider dans leur apprentissage vers une consommation durable« , explique Caroline Alazard, présidente de Greenext.

L’idée de Greenext était de proposer grâce à un outil facile d’utilisation, une étiquette énergétique semblable à celles utilisées dans le secteur des appareils électroménagers. En prenant en compte la quantité de CO2 rejetée dans l’atmosphère ainsi que les phénomènes d’eutrophisation et d’acidification atmosphérique, GreenCode-info attribue une note de A à G par critère d’impact.

L’initiative du cabinet Greenext s’inscrit dans la continuité de l’expérimentation sur l’affichage environnemental des produits de grande consommation, réalisée par le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie en 2012.