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Le forum régional « New York for Africa », organisé par l’homme d’affaires Richard Attias, s’annonce comme un des événements économiques majeurs du continent africain. Conscient de ses capacités économiques et de ses formidables ressources, l’Afrique se bat aujourd’hui activement pour ne pas être le grand oublié du 21ème siècle.

Après seulement deux éditions, le NYFA a accouché de plusieurs propositions concrètes. Réunissant des centaines d’acteurs majeurs de l’économie africaine, comme des chefs d’Etat, des entrepreneurs, des hommes de l’entreprise et de la finance, ce forum souhaite créer une vaste dynamique africaine. En matière d’économie, l’Afrique reste cependant toujours bien dépendant des aides au développement étrangères et des investissements extracontinentaux. Mais pour Richard Attias, organisateur du forum et déjà l’origine d’évènements économiques majeurs, ce n’est pas une fatalité.

« Le concept du New York Forum Africa répond à un manque… l’organisation d’une grande plateforme panafricaine en Afrique » explique-t-il. En effet, en réunissant ainsi les acteurs économiques africains, l’homme d’affaires espère rassembler les forces du continent pour développer une action commune en matière économique. Un premier fond de 150 millions d’euros a d’ores et déjà été débloqué dans le but de former une jeunesse africaine dans le secteur de l’agriculture, des services et du tourisme. En effet, pour mieux répondre aux défis posés par la mondialisation, le continent africain doit se doter d’un personnel qualifié, apte à répondre aux exigences de qualité des investisseurs et visiteurs étranger.

Malgré une croissance forte et en augmentation continue, le manque d’infrastructure et les problèmes sanitaires et sociaux restent criants et constituent un frein puissant au développement du continent. Ce think-tank panafricain cherche à résorber ce retard économique toujours présent et refuse la fatalité d’un continent toujours dépendant du reste du monde. Mais cette prise de conscience des possibilités du continent reste un signe d’espoir pour l’avenir, et ça, les africains l’ont bien compris.

Coup de gueule

enfant_foot_photoUSAG.jpg Plus qu’un simple outil de relations internationales, le sport c’est l’école de la vie et du vivre-ensemble selon l’organisateur du Doha Goals Forum, Richard Attias. L’homme de réseau franco-marocain souhaite promouvoir les pratiques sportives pour permettre aux pays en développement de connaitre une croissance plus équilibrée et plus orientée vers les besoins de sa population.

Le co-fondateur de l’initiative, Richard Attias, nous explique dans une tribune sur le net le rôle intégrateur du sport et les bénéfices individuels et collectifs qu’il peut produire : « Mais le rôle social du sport est plus important encore, qu’il s’agisse pour les jeunes de l’apprentissage de l’esprit collectif et du respect des règles, des rêves d’ascension sociale pour les plus talentueux ou tout simplement du lien social induit par la pratique sportive, le sport rassemble et unit».

Lors de son passage dans les studios de RTL, chez Yves Calvi, il a tenu à souligner l’intérêt de ce genre de rassemblement, « il est fondamental que les gens se rencontrent ». Ce conseiller en communication connait l’importance de ces moments où les leaders des différentes sphères, économique, médiatique, politique, sportive, ou encore artistique, peuvent se rencontrer pour faire vivre avancer les projets de la société civile.

Le sport est véritablement une pratique à dimension globale, c’est une filière professionnelle qui génère d’importantes retombées économiques, et recèle une forte dimension symbolique et sociale. Face à ces enjeux, Richard Attias préconise de combiner les approches et les réseaux. Sa carrière passée à l’agence Publicis et à Davos notamment, l’aura conduit à adopter un pragmatisme propre au multiculturalisme et aux problématiques contemporaines.

Les travaux du colloque rejoignent d’ailleurs en de nombreux points ceux du bureau des sports de l’UNESCO. De là à envisager un partenariat, rien n’est impossible… Surtout que les solutions traditionnelles comme l’aide au développement, ont montré leurs limites. Malgré les promesses du président français d’augmenter la contribution française, toutes les initiatives innovantes pour répondre à la détresse sociale du continent doivent être étudiées, puis accompagnées…