Face à l’immense manifestation éco-citoyenne qui a eu lieu dans les rues de Londres il y a quelques semaines, la Grande-Bretagne a déclaré l’état d’urgence climatique. Mais il s’agit uniquement d’un symbole.
Alors que plus d’un million de personnes étaient réunies pour réclamer sous la bannière Extinction Rebellion des actions en faveur du climat, le Parlement britannique a été sommé de prendre ses responsabilités. C’est le parti travailliste – le Labour – qui a fait voté la mesure.
La nouvelle a été rendue publique sur les réseaux sociaux par le parti lui-même : « Grâce aux pressions du parti travailliste, le Royaume-Uni vient de devenir le premier pays à déclarer une urgence pour le climat et l’environnement » ajoutant que « Le moment est venu de prendre des mesures concrètes pour lutter contre le changement climatique. »
Jeremy Corbyn, le chef du parti, espère que ce vote « déclenchera une vague d’action de la part des parlements et des gouvernements du monde entier ».
Mais rien de contraignant cela dit dans la motion votée. Une mesure tout de même symbolique. Le mouvement Extinction Rebellion, qui prône la désobéissance civile non violente contre l’inaction climatique et a mené une série d’actions de blocages dans la capitale britannique, s’est réjoui sur Twitter « qu’on dise la vérité sur le climat et l’urgence écologique ». « La pression exercée sur nos politiciens va désormais s’accroître », estime le mouvement, qui attend désormais des « actions décisives ».