fonction publique, France, suppression de postes
Politique

Dans les tuyaux depuis le début de quinquennat, la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires sur 5 ans est maintenue.

C’est par la voix d’Olivier Dussopt, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Action et comptes publics, que le gouvernement a fait savoir que l’objectif de suppression de 12 000 postes de fonctionnaires sur la durée du quinquennat état bel et bien maintenu.

Plus que simplement maintenue, l’opération de réduction de la voilure est même en marche. Le secrétaire d’Etat a en effet confirmé dans une interview que l’évolution des dépenses de fonctionnement des collectivités locales en 2018 était positive: « Nous leur avions dit de ne pas augmenter de plus de 1,2%, elles sont plutôt autour de 1%.

Et de poursuivre : « Quand les collectivités maîtrisent à ce point leurs dépenses de fonctionnement, ça se traduit mécaniquement par 13-14-15.000 postes en moins (…) et ce n’est pas la première année qu’elles font cela. Donc vous verrez que cet objectif sera tenu mais avec une condition, une priorité essentielle pour nous, c’est le maintien de la qualité du service et le maintien de l’accès sur le territoire aux services publics ».

Pour rappel, la suppression des 120 000 postes de fonctionnaires sur la durée du quinquennat était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. L’actuel président avait alors fixé comme objectif de supprimer 50 000 postes équivalents temps plein dans la fonction publique de l’Etat et 70 000 postes dans la fonction publique territoriale.

égalité salariale hommes-femmes, fonction publique, France, Gérald Darmanin
Politique

Force Ouvrière a boycotté la première réunion de négociations au sujet de l’égalité salariale hommes-femmes dans la fonction publique. Une réforme déjà mal engagée.

Conduite par Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, la réforme sur l’égalité salariale hommes-femmes dans la fonction publique a déjà du plomb dans l’aile alors que les discussions n’ont même pas encore commencé. Force Ouvrière a en effet fait savoir dans un communiqué qu’elle boycottait la première séance de négociations. Raison invoquée : « Sur la forme et sur le fond, cette entame de négociation n’est pas convenable » d’autant qu’un « calendrier contraint, des réunions stériles qui s’enchaînent et un dialogue social qui tourne au monologue » empêchent toute avancée.

Mais d’autres organisations syndicales ont également fait part de leurs inquiétudes car le ministère a transmis en amont de la réunion une proposition d’accord. Et pour la FSU comme pour la CGT, les points invoqués dans le document sont loin d’être satisfaisants: « On retrouve un nombre de sujets qu’on voulait voir apparaître dans le projet. Mais ce n’est pas suffisant. Il faut préciser ce qu’on va faire, quels outils on se donne » explique Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU.

CGT et FSU dénoncent un manque de mesures contraignantes qui pourraient être de nature à assurer l’égalité salariale hommes-femmes et attendent que de «réelles négociations» se tiennent avec « avec l’objectif de donner de nouveaux droits ».

A l’instar de la réforme du rail, le gouvernement semble bien ne pas tenir compte de l’avis et des demandes des organisations syndicales. Le tout sur fond de contexte très tendu puisque l’exécutif compte supprimer non moins de 120 000 postes de fonctionnaires sur l’ensemble du quinquennat.

Reste à présent à voir si le ministère parviendra à réunir les organisations syndicales lors des prochaines réunions prévues les 15 et 24 octobre prochains.

Coup de gueulePolitique

Plus de cinq millions de fonctionnaires de français étaient appelés par les syndicats, ce jeudi 15 mai, à manifester pour une revalorisation des salaires de la fonction publique. Une journée d’action relativement suivie pour défendre le pouvoir d’achat et dénoncer  le gel des salaires depuis 2010.

Alors que les salaires des fonctionnaires n’ont pas été revalorisés collectivement depuis plus de quatre ans, les syndicats ont souhaité dénoncer le maintien du gel des salaires jusqu’en 2017 annoncé par le gouvernement Valls. Ils réclament de ce fait un dégel immédiat du point d’indice qui sert de base au calcul des salaires.

Initié par sept syndicats dont, la CFDT, le CFTC, la CGT, et l’Unsa, ce mouvement de grève aura rassemblé plusieurs milliers de fonctionnaires à Paris comme dans les grandes villes de provinces. Qu’ils soient infirmiers, enseignants, pompiers, éducateurs, policiers ou gardes champêtres, ils étaient plus de 20 000 selon les syndicats (10 000 selon la police) à défiler dans les rues de la capitale.

A Marseille, la police aura recensé 3 200 manifestants et les organisateurs 31 000. A Nice, ils étaient 1 300, selon la police. A Toulouse, ils étaient plus de 10 000 selon les organisateurs (3 000 selon la police), tandis qu’à Lyon, la préfecture a recensé 2 700 manifestants. A Strasbourg, ils étaient entre 1 100 (police) et 2 000 (syndicats). Et à Nantes, un millier de personnes, selon la police, ont également défilé.

Toutefois, cette mobilisation n’aura semble-t-il pas été suffisante. La ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, a le jour même opposé une fin de non-recevoir aux manifestants comme elle s’en est expliqué au micro de France Info, « nous ne pourrons faire de geste que le jour où la croissance redémarrera dans notre pays. Elle est nulle. En croissance zéro, il n’y aura pas de revoyure ».

Crédits photo : Romanceor

Politique

Le PCF soutient la mobilisation des personnels de la Fonction publique

Le PCF soutient les mobilisations des personnels de la Fonction publique ce 31 janvier. 1 million de personnes payées au SMIC et 4 ans de gel du point d’indice. Cela suffit ! Cessons cette politique de non remplacement des départs en retraite qui se poursuit dans de nombreux secteurs de la Fonction publique, ainsi que le gel du montant de la dotation publique de l’État aux collectivités, victimes d’un transfert de compétences sans compensation intégrale sous le précédent gouvernement.

Cette politique dégrade les conditions de travail des agents et la qualité du service public : il faut en finir avec la politique d’austérité qui se traduit par le développement de la précarité par le recours à l’externalisation, à l’intérim, aux contrats précaires ou par délégations de service public à des entreprises privées.

L’argent existe pour financer une toute autre politique. Pas moins de 50 milliards servent à payer les intérêts de la dette et 20 milliards viennent d’être accordés au patronat au titre du pacte de compétitivité.

Cet argent doit servir à satisfaire les besoins sociaux et écologiques, pas à se soumettre aux marchés financiers et au hold up des banques sur l’argent public. Le gouvernement doit entendre les revendications des fonctionnaires qui sont porteuses d’intérêt général. De nombreux élu-e-s et militant-e-s du PCF et du Front de gauche participeront aux manifestations.

source article : http://www.pcf.fr

Politique

Nouveau livre : La RAEP dans les concours internes de l’enseignement , CAPES, CAPET, CAPLP, CPE

L’épreuve de reconnaissance des acquis et de l’expérience professionnelle (RAEP) est la plus personnelle des épreuves des concours de la fonction publique. Elle a été introduite en 2011 pour les concours internes de l’enseignement.

Comprendre les enjeux de la RAEP : avant de commencer à rédiger votre dossier, il est nécessaire de vous familiariser avec la composition de l’épreuve et de cerner les attentes du jury. Votre parcours professionnel : vous allez apprendre à projeter votre expérience professionnelle et les compétences acquises. Une méthode simple et éprouvée vous permet d’organiser vos étapes de réflexion successives en toute autonomie.

L’expérience pédagogique significative : vous trouverez les conseils pour choisir l’expérience pédagogique la plus pertinente pour vous et comment en rédiger une analyse conforme aux attentes du jury.

3 dossiers exemples : à défaut d’être accompagné par un formateur, vous pourrez suivre le parcours de compagnons dont les préoccupations sont similaires aux vôtres et pour lesquels des solutions sont proposées étape par étape.

Légitimer son dossier à l’oral : en connaissant le déroulement de l’entretien, vous serez à même d’aborder cet échange avec confiance et sérénité. Cet ouvrage vous aidera à constituer un dossier de RAEP personnalisé qui doit et va être unique.