Secours catholique, Fraternel
Société

A partir de samedi 30 novembre, et pour la deuxième année consécutive, le Secours Catholique met en vente son « Fraternel », un gâteau marbré et moelleux composé de deux pâtes : l’une épicée aux saveurs de « vin chaud », selon l’association, et l’autre au chocolat. « Avec le Secours Catholique, faire un don n’a jamais été aussi bon ! », se félicitent les bénévoles.

Plusieurs nouveautés

En tout, 52 000 Fraternels (18.000 de moins qu’en 2018), produits par le fabriquant de gâteaux la Maison Colibri, seront mis en vente dans les 73 délégations régionales du Secours Catholique, ainsi qu’en ligne, au prix de 7 euros.

L’association propose également un calendrier de l’avent illustré par Soledad Bravi, une illustratrice professionnelle auteure de livres pour enfant. L’ « oeuvre », qui sera vendue au prix de 8 euros, proposera en lieu et place des 24 chocolats précédant Noël des suggestions de bonnes actions à accomplir, des citations à méditer et des informations intéressantes : « 24 cases pour agir à son niveau et construire un monde plus juste », se félicite le Secours Catholique.

Aide plus nécessaire que jamais

Le 7 novembre, l’association a publié son rapport annuel sur la pauvreté, qui permet, selon elle, « de prendre la mesure des facteurs de pauvreté touchant les personnes précaires et de voir les évolutions des situations en France ». Et la situation ne s’améliore pas.

« Cette année encore, le Secours Catholique a pu constater que la pauvreté ne reculait pas dans notre pays, a déclaré la présidente de l’association, Véronique Fayet. Des familles monoparentales aux personnes âgées en passant par les actifs et les personnes migrantes, on ne peut pas dire que le sort des personnes en précarité se soit amélioré. Et ce par manque de moyens et de volonté politique, mais aussi à cause d’une approche morcelée des problématiques alors que tout est lié: logement, emploi, formation, revenu décent. 30% des personnes que nous accueillons sont en habitat précaire, 64,4% sont au chômage et seuls 1% ont accès à la formation. Le revenu médian des personnes que nous accompagnons est de 535 euros. Il a baissé de 5 euros en un an » .