Pour les élections départementales, les écologistes ont décidé de s’associer dans plusieurs centaines de cantons, au Front de gauche plutôt qu’au PS. Au-delà du simple calcul électoral, il s’agit peut-être aussi du début d’une nouvelle gauche.
Pour Emmanuelle Cosse, la patronne des écologistes, les meetings se suivent, mais ne se ressemblent pas. Un soir, elle évoque l’unité avec le Premier ministre Manuel Valls et le socialiste Jean-Christophe Cambadélis qui luttent pour éviter la fragmentation française. Un autre soir, avec le patron des communistes Pierre Laurent, elle déclare « que ceux qui veulent faire une lecture binaire, se trompent ». Pour sa part dans les deux cas, elle affirme défendre d’abord le message de l’écologie.
Les écologistes sont présents dans 950 des 2054 cantons, et à 43 %, ils sont associés avec le Front de gauche. Les élections départementales, vont avoir une valeur de test pour savoir si l’alliance avec le Front de gauche sera gagnante.
Même discours pour Jean-Luc Mélenchon, qui affirme que sera d’abord un test pour Manuel Valls, il appelle à un vote sanction contre le gouvernement. L’objectif est, bien sûr, d’élargir le rassemblement de l’autre gauche. Il faudra au lendemain des départementales arriver à poursuivre à travers des actions communes et des solidarités militantes.
Si des nouvelles forces de gauche émergent dans un moment difficile, il apparaît essentiel de parvenir à les respecter et à les fédérer.
Crédit photo : Philippe Leroyer