Afin d’améliorer l’efficacité des dispositifs d’aides, un groupe de 13 présidents de département remet sur la table l’idée d’une fusion des minimas sociaux prônée à l’époque par Benoît Hamon.
L’idée n’est nouvelle mais elle refait surface actuellement. Selon le principe du « revenu universel » défendu par Benoît Hamon lors de la présidentielle de 2017, un groupe de 13 présidents de départements à majorité de gauche défend aux côtés de l’Institut Montaigne la fusion des minimas sociaux au sein d’une « allocation unique de Sécurité sociale ».
Un revenu de base qui prendrait la forme d’un versement unique mensuel regroupant l’intégralité des minimas sociaux qu’un bénéficiaire perçoit pour le moment séparément : RSA, allocations familiales, ARE, allocations logements… La différence fondamentale avec la proposition du revenu universel est que des conditions de ressources soient préalablement réunies.
Les élus voient dans ce revenu de base une bonne façon de pallier les problèmes du RSA qui selon eux ne parvient pas à endiguer la pauvreté en France.
Parmi les élus qui montent au créneau pour défendre cette version 2.0 du revenu universel, Jean-Paul Gleyze (Gironde) aimerait pour le tester grandeur nature dans le département : «Le revenu de base est un objet de curiosité qu’il faut expérimenter car il peut être une réponse à l’amélioration de la protection sociale»