associations, gouvernement
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Vendredi 2 octobre, les associations du collectif Alerte ont été reçues à Matignon pour discuter des mesures à prendre pour lutter contre la pauvreté. Pour les associations, la rencontre a été un échec. 

«  Décalage total  »

Malgré leur patience, ce n’est encore pas cette fois que les associations obtiendront gain de cause. «  Ça fait des années qu’on attend que l’État mette en place des actions à la hauteur de la situation, rappelle Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre. Aujourd’hui nous devons encore attendre, sans aucune garantie sur ce qui sera annoncé  ».

«    Nous avons eu le sentiment d’être entendus, mais il y a un décalage total entre ce que l’on voit dans nos associations et ce que pense le gouvernement  », estime pour sa part Philippe de Botton, président de Médecins du Monde.

Christophe Devys, président du collectif Alerte, a particulièrement regretté l’échec de cette rencontre, qu’il qualifiait de «  réunion de la dernière chance  ». «  Les personnes qui sont dans la pauvreté et la précarité en sont les grands oubliés  », alors que «  la pauvreté et l’exclusion augmentent de jour en jour, notamment avec la crise sanitaire. Le nombre de personnes ayant recours aux aides alimentaires a explosé », déplore-t-il. 

«  Politique cruelle  »

Les associations se sont accordées sur le fait que la véritable urgence était de revaloriser les minima sociaux. «  Aujourd’hui, le RSA est situé en dessous du seuil de pauvreté qui est à 850 euros par mois pour une personne seule. On ne peut pas vivre dignement dans cette situation », estime Véronique Fayet, du Secours catholique.

«  La politique menée actuellement est cruelle, va même jusqu’à dénoncer la fondation Agir contre l’exclusion (FACE). Nous avons un devoir de solidarité  ». 

gouvernement, CFDT, âge pivot
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Lors de la reprise mardi des négociations autour de la réforme des retraites, le gouvernement d’Edouard Philippe s’est dit prêt à lâcher du lest sur la question de l’âge pivot. L’exécutif espère ainsi reconquérir la CFDT, et par là même fragiliser le front syndical.

Porte de sortie offerte par la CFDT

Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, la CFDT n’a eu de cesse de rappeler qu’elle était pleinement favorable au basculement vers une retraite à points, et que sa présence dans l’intersyndicale ne tenait qu’à son rejet de l’âge pivot.

«  L’âge pivot est une mesure injuste, inutile, injustifiée et incompatible avec le système à points. Il faut le retirer de la réforme », a rappelé dimanche soir Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, au journal télévisé de France 2.

Le syndicaliste a ensuite offert une porte de sortie au gouvernement, en proposant de dissocier le volet budgétaire, dont fait partie l’âge pivot, du reste de la réforme, et de traiter ledit volet lors d’une «  conférence de financement » ultérieure. Une manière comme une autre de mettre ce qui fâche de côté, pour faire aboutir la réforme au plus vite.

FO et la CGT et ne lâchent rien

L’annonce du gouvernement semble sonner le glas du front syndical. Yves Veyrier, secrétaire général de FO, a aussitôt balayé la proposition de Laurent Berger : «  Si c’est pour nous faire avaler le projet de régime de retraite par points, ça ne marche pas. Le principal défaut de ce régime unique, c’est que, demain, il donnera tous les leviers d’action à l’État pour agir sur le niveau des pensions et, de fait, l’âge effectif auquel vous pourrez partir si vous voulez une retraite correcte. »

Philippe Martinez, lui, exhorte le gouvernement à sortir de sa « bulle d’autosatisfaction » : « Vous croyez que ça incite à discuter quand le secrétaire d’État explique qu’il n’est pas question de revenir sur les quatre critères de pénibilité ? La porte n’est pas restée ouverte très longtemps », déplore le secrétaire général de la CGT.


précarité, gouvernement, associations
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Alors que le gouvernement présentait mardi 10 septembre le bilan de sa stratégie de lutte contre la pauvreté, les associations d’aide aux plus précaires ont, dès lundi 9, présenté leurs propres conclusions. « Il y a une véritable contradiction entre les objectifs affichés par l’exécutif dans le cadre de cette stratégie de lutte et la situation des personnes confrontées à un accroissement des inégalités », a résumé Christophe Devys, président du collectif Alerte, qui fédère les organisations de solidarité.

Des économies sur le dos des plus faibles

Même si le chômage a globalement diminué, les plus précaires n’en profitent pas, et pire, certaines mesures les fragilisent. « L’Unédic a décidé de faire 3  milliards d’économie essentiellement sur le dos des précaires. L’impact va être colossal. On s’attend  à voir plusieurs centaines de milliers de personnes basculer du chômage vers les minima sociaux », a prévenu Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité. 

Certes, le gouvernement a lancé quelques mesures positives, telles la création de 5000 postes en insertion par an, ou la concertation pour la mise en place d’un « service public de l’emploi », mais ces décisions apparaissent comme des caches misère, qui dissimulent, bien mal, les cadeaux qu’a fait l’Etat aux plus riches (5  milliards d’euros avec la suppression de l’ISF et 7  milliards avec celle de la taxe d’habitation).

Les précaires sont d’autant plus touchés par ces mesures que le RSA n’a pas été revalorisé ( RSA qui sera d’ailleurs supprimé courant 2020, au profit du Revenu Universel d’Activité, qui fusionnera plusieurs prestations sociales) et que 250 000 emplois aidés ont disparu.

Risque de mal-logement

La construction de logements sociaux est insuffisante (35 000 au lieu des 65 000 nécessaires), le  budget pour les centres d’hébergement et de réinsertion est en baisse, et presque rien n’est fait pour contenir les bidonvilles. « On se trouve dans une situation de laquelle quelques milliers de personnes vont sortir par le haut, mais des dizaines de milliers d’autres vont basculer dans le mal-logement », déplore Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre.

Ségolène Royal, Ecologie, hausse prix carburant, gouvernement
Politique

L’ancienne ministre de l’écologie Ségolène Royal n’y est pas allée de main morte contre le gouvernement, critiquant vertement sa politique en matière d’écologie.

« Il n’y a pas une semaine où il n’y a pas un recul sur l’écologie et on comprend mieux la démission de Nicolas Hulot, parce que je pense qu’il avait pressenti cette dégradation sur les questions environnementales ». C’est par ces mots que l’ancienne ministre de l’Ecologie a étrillé la politique du gouvernement au micro de RTL. Une déclaration en réaction directe à la hausse brutale du prix du carburant, annoncée comme étant un moyen de lutter en faveur de l’environnement. Un argument que réfute vertement l’ancienne ministre : « Aujourd’huile gouvernement fait 7 centimes sur le gasoil et encore l’année prochaine 6 centimes sur le gasoil, c’est totalement disproportionné, il faut absolument arrêter cette hausse » et d’ajouter que la hausse est selon elle « pas légale ».

La raison avancée ? Le gouvernement doit respecter l’article 1 de la loi sur la transition écologique datant de 2015 : « Quand vous faites un centime de plus de fiscalité écologique, vous êtes obligés de baisser d’un centime ailleurs la fiscalité pour qu’il y ait une neutralité fiscale par rapport à l’écologie ». Au cours de l’entretien accordé à la célèbre radio, Ségolène Royale a enfoncé le clou encore un peu plus en estimant que « Vous ne pouvez pas du jour au lendemain taxer d’une façon aussi violente les automobilistes sans prendre l’écologie d’une certaine façon en otage ».

Plus encore, Bruno Le Maire a selon l’ancienne ministre « cassé tous les leviers positifs de l’écologie positive», citant les « 10.000 euros pour l’achat de la voiture électrique » et « le crédit d’impôt transition énergétique ».

Jean-Paul Delevoye
Politique

Lancée officiellement par Jean-Paul Delevoye, la consultation citoyenne au sujet de la réforme prochaine du système des retraites a pour but de recueillir l’avis des Français grâce à une plateforme web dédiée.

Ce qui s’annonce déjà comme une réforme houleuse passe en ce moment par une phase de consultation. La réforme du système des retraites serait selon toute logique inscrite à l’agenda du gouvernement pour la rentrée prochaine. En attendant, Jean-Paul Delevoye, nommé haut commissaire à la réforme, à officiellement donné le coup d’envoi de la grande consultation citoyenne. Le bu : recueillir l’avis des Français à travers une dizaine de thématiques traitant de la réforme. En parallèle, le gouvernement a indiqué que les partenaires sociaux de même que des parlementaires seront également consulté tout au long de l’année.

Une réforme qui s’annonce épineuse

Si le gouvernement veut jouer la carte de la consultation, c’est en raison du fait qu’il sait déjà que la réforme qu’il veut faire passer va faire du bruit. Beaucoup de bruit même avec à clé des manifestations pus que probables.

L’objectif majeur de la réforme vise la création d’un régime universel. En trame se trouve la fin annoncée des régimes spéciaux et la mise à plat des 42 régimes existants. Un guichet unique des retraites serait créé. Un seul régime subsisterait donc, et il fonctionnerait par points. Le but serait d’aligner tous les systèmes, publics comme privés, salariés comme indépendants et fonctionnaires.

Le principe de ce nouveau système se veut simple sur le papier : « un euro cotisé entraînera les mêmes droits. C’est-à-dire les mêmes conditions de versement et de cotisations » selon Jean-Paul Delevoye. Chaque citoyen cumulera des points sur un compte individuel tout au long de sa vie professionnelle.

Réforme retraite, gouvernement, Emmanuel Macron
Politique

En pleine réforme sur le statut de la SNCF et des cheminots, le gouvernement va s’attaquer au cours des prochains mois à celle concernant l’épineux dossier des retraites. Plusieurs points phares seront débattus et ne manqueront pas de soulever une vive contestation.

Le gouvernement veut marquer ses différences avec les précédents par la capacité qu’il a à lancer de nombreuses réformes en même temps ou presque. Celle de la retraite devrait ainsi être discutée courant 2018, plus probablement à la rentrée voire durant l’automne. Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, ce vaste chantier va soulever de nombreuses polémiques de par la nature même des réformes envisagées.

Fin des régimes spéciaux

Le gouvernement entend ainsi mettre un terme aux régimes spéciaux. EDF, l’armée, Engie, la RATP ou encore les agents de la Banque de France bénéficient de régimes dits spéciaux. Plus de 42 régimes différents existent à présent, pour autant de mode de calcul ou presque. La réforme vise ainsi une mise à plat en supprimant l’intégralité des régimes spéciaux pour tendre vers un régime unique.

Alignement public-privé

Autre point majeur : l’alignement du secteur public sur celui du privé. Jugeant qu’il existe par là une inégalité fondamentale, Emmanuel Macron veut en finir avec les disparités conséquentes qui existent entre les deux régimes en termes de calcul du montant des pensions ou encore de l’âge de départ à la retraite. Reste que les fonctionnaires pâtiraient de cet alignement avec une perte du montant de leur pension comprise entre 7% et 21% du niveau actuel.

L’un des derniers éléments de la réforme porte sur la mise au point d’un nouveau mode de calcul. Deux possibilités sont envisagées : soit en mettant en place un système de retraite par points soit en créant un dispositif de « comptes notionnels ».

Dans le premier cas, les actifs engrangeront des points tout au long de leur carrière, des points qui se transformeront alors en pension de retraite. Le deuxième mode de calcul envisagé est celui des « comptes notionnels ». Dans ce cas, chaque actif dispose d’un compte virtuel sur lequel il capitalise ses cotisations tout au long de sa carrière professionnelle. Au moment de son départ en retraite, le montant de ce capital est changé en pension de retraite en se basant sur un « coefficient de conversion ». Un coefficient qui serait préalablement défini en prenant en compte des éléments tels que l’âge de départ à la retraite et l’espérance de vie. Le capital constitué serait ensuite divisé par le coefficient et le résultat de l’opération donne la pension annuelle de chaque retraité.

 

 

Google, gouvernement, accord fiscal
Politique

Alors que la justice a rendu raison à Google, le gouvernement cherche à présent à passer un accord avec la firme. Objectif : faire rentrer des recettes fiscales. 

Google a gagné une première belle manche face à l’Etat français car la justice lui a récemment donné raison  en lui faisant échapper à un colossal redressement fiscal de plus de 1 milliard d’euros. En cause, l’activité commerciale effectuée par Google en France qui échappait à toute taxation fiscale grâce à un montage dont le groupe a l’habitude à présent : les opérations de vente d’annonces publicitaires sont pilotées par une filiale implantée en Irlande. Ou plus exactement, elles sont estampillées par cette filiale (Google Irlande Limited -GIL -) Exit donc toute obligation pour Google de déclarer ses bénéfices en France, et donc de s’acquitter des impôts correspondants.

Sauf que pour vendre ses annonces en France, Google a du créer de nombreux postes de salariés dans le pays. L’administration fiscale avait alors estimé que cette activité exercée sur le territoire implique le paiement d’impôt. Mais la justice vient donc d’en décider autrement, estimant que la filiale GIL prenait l’ascendant sur les bureaux commerciaux français.

Pour autant, le gouvernement espère bien quand même récupérer quelques billes. Et pour cela, après la tentative ratée de passage en force, l’heure est maintenant à la négociation, ou plutôt à l’accord. Gérald Darmanin, le ministre de l’Action est des comptes publics explique ainsi dans un récent entretien : «Nous ne sommes pas hostiles au principe d’un accord transactionnel, qui est une possibilité offerte par notre droit fiscal»  rajoutant que le gouvernement préfère «un bon accord, à un mauvais procès. C’est important pour nos finances publics, mais c’est aussi une question de principe». Le ministre poursuit  «Notre objectif est d’encaisser les recettes correspondant à l’activité réelle de Google en France»

Politique

Dans les tuyaux depuis quelques semaines déjà, le remaniement c’est maintenant. Laurent Fabius a déjà fait ses valises pour le Conseil Constitutionnel, mais pour le reste beaucoup d’incertitudes demeurent.

Christiane Taubira partie du Ministère de la Justice pour manifester son désaccord avec la politique du gouvernement sur la déchéance de nationalité et Laurent Fabius ayant tout récemment fait place nette au Quai d’Orsay pour rejoindre un poste plus douillet au Conseil Constitutionnel, la valse des chaises vides est en cours. Nicolas Hulot, à qui Hollande a proposé un super-ministère de l’écologie-énergie, a refusé le poste, ce qui laisse bien évidemment supposer que Ségolène Royal ne resterait pas en place. Bref, il y a du pain sur la planche pour Hollande et Valls. Le nouveau gouvernement remanié devrait être annoncé jeudi 11.

Les Français favorables

7 Français sur 10 sont favorables à cet énième et certainement dernière réorganisation du gouvernement avant 2017. Mais pour l’instant, rien de très concret ne bruite. La raison principale : Hollande veut d’abord laisser passer le vote de la réforme constitutionnelle ce mercredi avant de faire l’annonce du remaniement jeudi ou vendredi. Emmanuel Macron, Emmanuel Cosse, Ségolène Royal, Michel Sapin, Alain Vidalies et consorts devraient selon les cas gagner ou perdre des galons. Jean-Marc Ayrault pourrait faire son retour et Manuel Valls pourrait être remercié. On parle d’une dizaine de ministères qui seraient concernés par l’opération.

Petit hic toutefois : l’international, sujet qui permet à Hollande de maintenir une pseudo côte de popularité, est quelque peu plombée avec le départ de Fabius. Il faudra donc trouver une personnalité capable de le remplacer avec succès tant sur les opérations en cours que sur les points de confiance qu’il faisait bénéficier au gouvernement.

Reste que cet ultime remaniement prend des airs d’opération de la dernière chance pour essayer d’unir la gauche derrière le duo Hollande-Valls avec 2017 en ligne de mire.

Politique

Une étude de l’Institut national de la statistique (Insee) publiée mercredi conclut qu’en 2013, le salaire net moyen dans la fonction publique d’État s’élève à 2 469 euros, et donc subi une érosion de 0,7 %, cette baisse fait suite à celle de 0,8 % en 2012. Le gouvernement mène une réflexion concernant la grille des salaires à l’horizon 2017.

Cette situation est la conséquence du gel du point d’indice en vigueur depuis 2010, qui sert au calcul des salaires des agents, conjugué d’une part avec la hausse des cotisations retraites, qui doivent s’aligner sur le privé d’ici à 2020 et d’autre part avec l’inflation générale.

Bien sûr, tous les syndicats réclament ce qui semble évident, à savoir un dégel de ce point, qui n’a pas évolué depuis 2010, entraînant forcément avec l’inflation, une baisse du salaire net moyen des agents. Le gouvernement, par l’intermédiaire de la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu, évoque pour sa part, une refonte des grilles de rémunération des fonctionnaires pour les rendre plus « attractives » et accorderait « royalement » une augmentation de « 30 et 40 euros par mois » en 2017 pour tous les agents, et « attention » jusqu’à 70 euros à l’horizon 2020. En contrepartie, l’idée serait de rallonger les carrières. Il faudrait donc plus de temps à un agent pour atteindre son plus haut niveau de salaire, la durée actuelle étant de 25 ans environ.

Un gouvernement de gauche, on vous dit…

Crédit photo : photosvaldereuil

Politique

Pour financer la grande conférence sur climat qui aura lieu à Paris à la fin de l’année, Laurent Fabius compte sur le mécénat. Pour l’instant, le coût de la cérémonie est estimé entre 160 et 190 millions d’euros et le Quai d’Orsay espère obtenir 20% de financements privés. Si plusieurs entreprises ont souhaité s’associer à l’évènement, seulement la moitié des fonds ont été rassemblés jusqu’à présent…

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, veut montrer avec la conférence sur le climat que la France est bien la nation de « l’excellence environnementale ». Si au Quai d’Orsay on veut surtout contribuer à l’élaboration d’un accord universel qui limite le réchauffement de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle, le ministre souhaite aussi faire de la manifestation « une vitrine pour valoriser notre savoir-faire ».

C’est dans cette optique qu’il a notamment proposé à plusieurs entreprises de participer activement à la COP21. Mais en levant des fonds auprès de partenaires privés, le gouvernement espère également faire en sorte que les dépenses prélèvent le moins possible d’argent public, en cette période de restriction budgétaire. L’objectif affiché est donc de couvrir 20% des frais grâce à la générosité des entreprises.

Évidemment, des énergéticiens comme EDF et Engie ont immédiatement souhaité faire partie de l’aventure. Toutefois à l’heure actuelle, seule la moitié de la somme espérée a été collectée. D’ailleurs même un peu moins puisque le gouvernement continue de négocier, notamment sur le recours au mécénat de compétence.

En effet, au-delà de la dimension financière, le chef de la diplomatie compte utiliser les talents des entreprises pour leur offrir de la visibilité. Un partenariat gagnant-gagnant, comme pour l’agence Publicis qui s’est engagée à diffuser une campagne d’information sur la Cop21 à partir de septembre, ou pour le Syndicat des eaux d’Ile-de-France, qui a promis d’installer des fontaines à eau spécialement pour l’occasion. Une stratégie qui aurait par ailleurs séduit le géant américain Google, malgré les critiques de quelques ONG…