Politique

Plusieurs communes de France ont été contraintes de fermer leur service d’urgence pendant l’été faute de médecin pour assurer les permanences. Pour essayer de remédier à cette situation pour le moins critique et très dangereuse, six communes de La Manche avec la CGT ainsi que l’Association citoyenne de défense du centre hospitalier ont décidé de déposer un recours en justice afin de faire annuler la fermeture des urgences de Valognes.

Depuis le début du mois d’août, une manifestation a été organisée devant l’hôpital de Valognes, une ville de 7400 habitants en guise de protestation contre la fermeture des services d’urgence au sein de l’établissement. Une nouvelle manifestation a eu lieu ce samedi. Le maire de la ville s’indigne en rétorquant que les responsables sont en train de jouer avec la vie des habitants. La fermeture du service porte ainsi grandement atteinte à la sécurité des citoyens.

Il faut cependant garder en tête que le cas de Valognes n’est pas un cas isolé. En effet, dans différentes villes à travers la France, les services d’urgence connaissent également des difficultés en cette période estivale. En effet, la pénurie de médecins urgentistes ainsi que les nombreuses manifestations de médecins ces derniers mois ont conduit l’administration des hôpitaux à prendre des décisions assez radicales.

 

Crédit photo: HaguardDuNord

 

Politique

La grève des bus à Dijon a conduit Divia à faire une annonce pour prévenir ses clients de la possibilité d’une forte perturbation sur les réseaux pour les prochains mois, les samedis. En effet, les syndicats ont déposé un préavis de grève reconductible chaque samedi pour une période de 10 semaines.

En guise de protestation contre les conditions de travail qui se dégradent d’année en année au sein de la société, les organisations syndicales, CGT et FO de Kéolis Dijon ont décidé de déposer un préavis de grève reconductible chaque samedi pendant 10 semaines.

Les perturbations annoncées toucheront essentiellement les lignes de bus, car les tramways fonctionneront normalement. Ainsi, 71% des départs en bus seront assurés pour le samedi 22 août, les fréquences seront de 25 et 30 minutes. Aucun bus ne sera mis en circulation en soirée.

Les salariés espèrent ainsi attirer l’attention de leurs employeurs et qu’ils trouvent un terrain d’entente entre leurs revendications et les exigences de la société. À titre de rappel, un autre mouvement de la sorte avait déjà eu lieu en 2013. Les grévistes ont continués leur mouvements pendant 30 samedis d’affilés pour une revalorisation des salaires de samedi. La nomination d’un nouveau directeur a été cette fois-là la solution qui a mis fin aux problèmes.

 

Crédit photo: Eastpak

Coup de gueulePolitique

La circulation sur les autoroutes pour ce week-end s’annonce assez difficile. Mais encore, il y aura la grève des employés des Autoroutes de la France qui est prévue se tenir ce week-end exactement. En effet, différents syndicats ont lancé un appel à grève. Leur but, exiger de nouvelles embauches, car ils considèrent qu’ils ne sont pas assez nombreux pour accomplir correctement leur travail.

Depuis sa privatisation en 2006, la société Autoroute du sud de la France compte dans les 25% en ce qui concerne les pertes d’emploi. Aucun plan social n’avait été énoncé après les changements de commandes, mais avec les 1800 suppressions de postes sur les 7300 qui existaient au sein de la société, il y a de quoi se poser des questions.

Les syndicats et les employés réclament ainsi l’embauche de nouveaux salariés pour que le travail puisse se faire correctement, pour éviter aux employés également de se retrouver dans des conditions de travail regrettables. Il est vrai en plus que les effets de se manque d’effectif ne se ressens pas seulement au niveau du bien-être des travailleurs qui stressent avec tout le boulot à faire, mais aussi sur les usagers qui sont obligés de faire avec les moyens du bord, le personnel ne pouvant pas intervenir dans les temps.

 

Crédit photo: Tabl_trai

Coup de gueulePolitique

C’est l’été et soleil rime avec vacances. Nombreux sont les familles ou les groupes d’amis à prendre l’avion pour se rendre à leur destination et passer quelques jours de repos bien mérité. Mais voilà, pour ce jeudi des perturbations importantes sont à envisager, car les agents de sûreté de la compagnie Securitas Aviation qui couvrent les aéroports de Paris et d’Orly seront en grève.

La revendication des agents de sûreté est assez simple en principe. Ils souhaitent une amélioration des conditions de travail qui se sont beaucoup dégradées ces derniers temps. Baisse des salaires, licenciement abusif ou encore le nombre insuffisant d’agents qui rend le travail pénible pour ceux qui restent, et beaucoup d’autres encore. La liste est assez longue selon eux d’où l’appel à la grève des syndicats.

Cette grève vient également en réponse aux échecs des négociations déjà menées la seule réplique des responsables étant une impossibilité financière à donner suite à toutes les demandes des syndicats sachant que le chiffre d’affaires de 2013 était de 83 millions. Une somme qui donne quand même à réfléchir.

Néanmoins selon les dire de la direction de la compagnie via un communiqué, il ne devrait y avoir aucun impact sur les contrôles et que s’il y avait des soucis, les mesures nécessaires seraient prises.

Coup de gueuleEconomiePolitique

Près de 200 employés municipaux ont décidé de se rassembler devant l’Hôtel de Ville mardi ainsi qu’à l’intérieur. La cause de leur mécontentement, la nouvelle d’une probable diminution des congés spéciaux qui leur sont accordés depuis 1970.

Les employés municipaux étaient en grève massive devant l’Hôtel de Ville suite à un appel de la CGT ce mardi à Trappes. Différents services de la ville étaient ainsi en sous effectifs ou complètement fermés comme certaines crèches ou encore des centres de loisirs. Et pour cause, une décision du maire de réduire considérablement les congés pour des économies au niveau du budget.

Parmi les mesures qui devraient être prises suite à cette décision, les congés spéciaux seraient aussi supprimés à savoir trois mois de congé qui sont attribués avant la retraite. Parmi les suppressions,  les congés attribués grâce aux médailles de travail seront aussi supprimés, les congés pour les événements familiaux seront quant à eux considérablement réduits.

Ces décisions n’ont pas été toutefois confirmées par la ville sans pour autant rassurer les employés qui ont été très mécontents d’apprendre de telles nouvelles. Comme aucun représentant des grévistes n’a été reçu, la CGT a ainsi appelé les grévistes à une poursuite partielle de leur mouvement.

 

Crédit photo: Henri Salomé

Coup de gueule

Sous pression depuis un bout de temps maintenant, l’Agence France Presse reste en perpétuelle menace de grève. En effet, le début des premiers mouvements de grève fut il y a à peine une semaine. Les syndicats ne comptent cependant pas lâcher prise et avec une grande majorité ont fini par voter ce 15 juillet une journée entière de grève.

Les grèves ont commencé suite à l’annonce du PDG de l’AFP qui souhaitait dénoncer tous les accords sociaux en vigueur au sein de la société lors d’un comité d’entreprise extraordinaire. Le but de ces mouvements de grève est donc de demander aux dirigeants de ne pas faire de dénonciation.

Les différents syndicats sont eux-mêmes divisés sur le sujet. En effet, le SNJ ou Syndicat National des Journaliste et le CFDT ou Confédération Française Démocratique du Travail souhaitent une renonciation à la dénonciation des accords sociaux et à une reprise de dialogue quand le CGC, SUD, FO et CGT ne souhaitent tout simplement pas participer aux futurs débats. Tous les syndicats ont pourtant une chose en commun, ils ne veulent aucune dénonciation des accords et comptent bien intervenir jeudi matin lors du Comité d’entreprise en question cette action étant perçue comme une déclaration de guerre à tous les salariés de la société.

 

Crédit photo: Wikimedia, photo by KoS

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C’est un vrai mouvement social qui s’est tenu à Châteaubriant ce vendredi pour donner suite à la manifestation qui s’est déjà tenue la veille. Les salariés de la société Kuhn-Huard dans le domaine des matériels agricoles manifestent devant les bureaux pour demander une prime d’équipe.

Les conditions de travail dans les nombreuses sociétés sur le territoire français se sont beaucoup dégradées ces derniers temps. C’est également devenu le cas de la société Kuhn-Huard. En effet, la décision de la société de faire passer les équipes du matin et de l’après-midi en équipes tournantes a été le commencement des tracas.

Aujourd’hui, plus d’une centaine de salariés se mobilise ainsi pour demander qu’une prime d’équipe soit versée en compensation de tous les changements. Mais c’est également un sentiment de ras-le-bol qui les a poussé à se manifester pour faire entendre leur voix. En effet, en plus des changements, il y a également la pression des responsables qui s’accentue de jour en jour pour obliger les salariés à être plus productifs.

La direction a fait une première proposition aux syndicats en ce qui concerne la prime, mais elle a été rejetée puisque jugée encore trop insatisfaisante pour répondre aux revendications des employés.

 

Crédit photo: Kuhn Huar Facebook page

Coup de gueulePolitique

Si vous voulez commencer à faire un peu d’exercice et utiliser plutôt l’escalier que l’ascenseur, ça va être le moment car, l’ensemble des syndicats d’Otis, qui gère 160.000 ascenseurs en France, appellent à une grève illimitée à partir de lundi pour réclamer une hausse des salaires et de meilleures conditions de travail.

C’est l’ensemble des organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC)  qui appellent à débrayer pour une durée illimitée,« on s’attend à ce que le mouvement soit suivi par 80 à 90 % des personnels sur l’ensemble de la France », a déclaré à l’AFP Franck Pfister (CFDT). Il faut dire que le ras-le-bol est omniprésent et qu’il dure depuis bien trop longtemps chez l’ensemble des salariés du groupe qui font face à des charges de travail en progression, d’incessants changements d’organisation, des évolutions de carrière insignifiantes et bien sûr un avenir très incertain avec pour point d’orgue, l’absence d’augmentation collective des salaires pour 2015 et la suppression de 170 postes.

La grève pourrait s’éterniser , «il faudra que la direction lâche quelque chose», prévient le délégué, «la porte est ouverte de notre côté à des discussions». Du coté de la direction, on soutient que le projet de plan social portant sur 170 suppressions de postes, annoncées en novembre, «est toujours en discussion», on évoque  par ailleurs que des «augmentations individuelles, en fonction des managers» seront possibles en 2015.

Il en faudra plus pour convaincre tout le monde et freiner la détermination de l’ensemble des grévistes.

Crédit photo : Safia Otokoré

Coup de gueulePolitique

La moitié des chauffeurs de bus de Car Postal a commencé une grève illimitée en ce jour. Principale revendication, l’amélioration des conditions de travail. Le mouvement n’est pas sensé avoir de répercussion sur les usagers, mais sans réactions de la part des responsables, les grévistes pourraient bien hausser le ton.

La moitié des quarante-deux conducteurs de bus de chez Car Postal a voté pour la grève illimitée qui a commencé ce jeudi. Un avenant a effectivement été voté par le syndicat intercommunal des transports en commun du Mâconnais-Val de Saône. Le but de la manifestation est de mettre la pression sur les dirigeants de la société avec qui les négociations ont été un total échec.

Selon les employés, ils travaillent plus sans gagner plus d’argent en guise de supplémentaire. En effet, après des départs volontaires au sein de la société, les chauffeurs restants ont dû travailler plus d’heures sans oublier le fait que d’autres lignes ont été ajoutées. Dans les revendications se trouvent les primes de vacances et de vacations qui selon eux doivent être augmentées.

Pour éviter des problèmes dans la circulation, les grévistes ont opté pour une suspension de toutes les activités au jour le jour selon une plage horaire de 55 minutes.

 

Coup de gueulePolitique

Un préavis de grève a été déposé par les agents de la TCL. En effet, ils ont souhaité faire la grève ce vendredi pour faire entendre leur revendication. Tout le réseau est donc touché par cette grève, causant des soucis importants aux usagers.

Causer de graves perturbations au sein du réseau TCL de Lyon a été le seul moyen pour les 150 agents de la société pour faire parler de leur mouvement social ce vendredi. Bus, tramway et métro sont ainsi handicapés par les mouvements de grève des employés. En effet, certaines lignes seront complètement indisponibles quand les autres seront en marche à certaines heures seulement.

Par cette grève, syndicat et salariés souhaitent ainsi mettre à la loupe le manque de revalorisation annuelle pour les salaires de cette année 2015. Ils souhaitent également dénoncer la dégradation des conditions de travail au sein de la société ayant pour cause la nouvelle organisation imposée par les dirigeants depuis l’année 2010. Parmi ces choses à prendre en compte selon eux, une modification au niveau de l’organisation du temps de travail, les modalités ayant été mises en place sans aucun accord en 2010. La société souligne en contrepartie que l’inflation négative ainsi que les résultats de la société ont conduit à l’écartement des augmentations annuelles, mais sans licenciements et gels de salaires.