Politique

Au plus haut de l’impopularité, François Hollande a donc remanié une énième fois le gouvernement. Quitte à faire un pas en arrière et en faisant grincer les dents de certains. Suffisant pour le sauver d’une débâcle en 2017 ?

Ce sont en tout 10 nouveaux personnages politiques qui font leur apparition ou leur réapparition dans le gouvernement Valls 3. Laurent Fabius parti pour le Conseil Constitutionnel, c’est Jean-Marc Ayrault pourtant limogé au début du quinquennat qui prend sa place. Exit également Fleur Pellerin à la culture (remplacée par Audrey Azoulay, une proche de Hollande), Sylvia Pinel (par Emmanuel Cosse d’EELV) ou encore Marylise Lebranchu. Les arrivées de Jean-Michel Baylet (ruralité), Jean-Vincent Placé (qui trépignait d’impatience depuis des mois), Ericka Bareigts ou encore Barbara Pompili font ainsi monter le nombre de ministres et de secrétaires d’état à 38 contre 33 auparavant.

Elargir la base électorale et mettre de côté Valls

En stratège avisé, François Hollande tente un dernier coup qu’il espère gagnant pour 2017. Car en s’adjoignant les services d’Emmanuel Cosse et de Jean-Vincent Placé, deux prises de guerre capturés chez les Ecologistes, Hollande entend ainsi séduire une base électorale plus vaste. Parallèlement, avec le retour de Jean-Marc Ayrault (ennemi juré de Valls mais ami de Hollande), l’éviction de Fleur Pellerin (proche de Valls) et un discours prononcé par le Président et non pas par le Premier Ministre comme il est coutume de le faire dans de telles situations, Hollande cherche clairement à marquer son territoire.

Toujours est-il que ces manœuvres politiciennes à moins d’un an des présidentielles ne serviront qu’à bonifier (ou pas) l’image d’un président englué dans les mauvais chiffres du chômage.

Politique

Dans les tuyaux depuis quelques semaines déjà, le remaniement c’est maintenant. Laurent Fabius a déjà fait ses valises pour le Conseil Constitutionnel, mais pour le reste beaucoup d’incertitudes demeurent.

Christiane Taubira partie du Ministère de la Justice pour manifester son désaccord avec la politique du gouvernement sur la déchéance de nationalité et Laurent Fabius ayant tout récemment fait place nette au Quai d’Orsay pour rejoindre un poste plus douillet au Conseil Constitutionnel, la valse des chaises vides est en cours. Nicolas Hulot, à qui Hollande a proposé un super-ministère de l’écologie-énergie, a refusé le poste, ce qui laisse bien évidemment supposer que Ségolène Royal ne resterait pas en place. Bref, il y a du pain sur la planche pour Hollande et Valls. Le nouveau gouvernement remanié devrait être annoncé jeudi 11.

Les Français favorables

7 Français sur 10 sont favorables à cet énième et certainement dernière réorganisation du gouvernement avant 2017. Mais pour l’instant, rien de très concret ne bruite. La raison principale : Hollande veut d’abord laisser passer le vote de la réforme constitutionnelle ce mercredi avant de faire l’annonce du remaniement jeudi ou vendredi. Emmanuel Macron, Emmanuel Cosse, Ségolène Royal, Michel Sapin, Alain Vidalies et consorts devraient selon les cas gagner ou perdre des galons. Jean-Marc Ayrault pourrait faire son retour et Manuel Valls pourrait être remercié. On parle d’une dizaine de ministères qui seraient concernés par l’opération.

Petit hic toutefois : l’international, sujet qui permet à Hollande de maintenir une pseudo côte de popularité, est quelque peu plombée avec le départ de Fabius. Il faudra donc trouver une personnalité capable de le remplacer avec succès tant sur les opérations en cours que sur les points de confiance qu’il faisait bénéficier au gouvernement.

Reste que cet ultime remaniement prend des airs d’opération de la dernière chance pour essayer d’unir la gauche derrière le duo Hollande-Valls avec 2017 en ligne de mire.

Coup de coeur

Francois-Hollande-Cecile-Duflot.jpg La place des Verts au Gouvernement ne tient plus qu’à un fil. Constamment en désaccord avec le président et ses ministres, les écologistes ont les plus grandes difficultés à affronter l’épreuve du pouvoir et à jouer collectif au sein de la majorité. Les voix, à gauche comme à droite, se font de plus en plus nombreuses pour dénoncer leur incapacité à soutenir le redressement économique de la France et leur obscurantisme idéologique. Surtout lorsque cela les conduit à tenter de bloquer sans raison valable des projets industriels comme celui de l’entreprise Placoplatre au fort de Vaujours, la question de leur départ du Gouvernement se pose manifestement.

« L’écologie à géométrie variable »

Depuis les élections européennes de 2009, date de son dernier succès électoral, Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a entamé une chute sans fin. Lessivés lors de l’élection présidentielle avec un score légèrement supérieur à 2 %, les Verts sont néanmoins entrés au Gouvernement à la faveur d’un accord passé préalablement avec les socialistes. Une bouée de sauvetage ? Plutôt une pierre pour mieux couler. L’exercice du pouvoir ne fera en effet que précipiter les dissensions internes. Daniel Cohn-Bendit, Noël Mamère et, surtout, Pascal Durand, alors secrétaire national, abandonnent successivement le navire, avec pertes et fracas. Au cœur de leurs critiques : le leadership pour le moins autoritaire de Cécile Duflot, ministre du Logement et de Jean-Vincent Placé, autrefois en couple et aujourd’hui compagnons d’infortune.

Derrière les jeux politiciens qui n’intéressent au final que les militants (et encore), politiquement aussi c’est la curée pour les écologistes. En conflit ouvert avec une large partie des membres du Gouvernement, la question de leur démission ou de leur éviction est en permanence réactivée, empiétant obligatoirement sur l’action de l’Exécutif. Sur les questions écologiques, ils sont en désaccord avec Arnaud Montebourg et Laurent Fabius sur le gaz de schiste et avec Jean-Marc Ayrault concernant l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Alors que la réalité économique et sociale de la France les rattrape souvent leur positionnement utopique par le col de la veste.

Dans ce contexte, si le Gouvernement essaie de maintenir un semblant d’unité, les voix à gauche se font de plus en plus nombreuses et acerbes à l’égard des Verts. C’est le cas de Jean-Michel Baylet, président du Parti radical, qui les accuse « d’obscurantisme nuisant à la majorité et au redressement de la France ». Même son de cloche de la part de Jean-Pierre Chevènement, plusieurs fois ministre, qui estime que « le Gouvernement est l’otage des Verts », notamment en matière nucléaire. Mais le pire désaveu est probablement venu de Delphine Batho, ancienne ministre de l’Ecologie et réputée proche des Verts, selon qui « pour les Verts, la défense de l’écologie est à géométrie variable ». « Ils se préoccupent davantage des enjeux d’appareil », a-t-elle asséné sur Europe 1.

Dogmatisme peu éclairé

Et force est de constater que ces lourdes critiques en forme d’accusation ne sont pas sans fondement. Dans la bataille des municipales, les écologistes ont en effet pris des positions pour le moins singulières et purement électoralistes. A cet égard, l’exemple du fort de Vaujours, situé en Seine-et-Marne, à quelques kilomètres de Paris est emblématique. Le fort, autrefois utilisé par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), a depuis été décontaminé en vue d’une réhabilitation. C’est dans cette optique que l’entreprise Placoplatre a racheté la friche afin d’y exploiter une carrière de gypse, permettant une reprise substantielle d’activité, la création de nombreux emplois et, in fine, la production d’un matériau de construction entrant dans le cadre du programme de rénovation énergétique des logements.

Un projet réfléchi, aux retombées économiques et écologiques positives, face auquel les écologistes se sont néanmoins soulevés, accompagnés par une poignée d’associations locales. Les Verts se sont ainsi engouffrés dans cette brèche dans le seul but de jouer les premiers rôles politiques. De fait, le Parti ne peut se permettre de réaliser de mauvais résultats dans la région-clé d’Ile-de-France. Malheureusement pour eux, cette prise de position n’est étayée par aucun fondement environnemental et scientifique et risque de faire long feu. Rien de moins que l’Agence régionale de santé, le CEA, la préfecture de Seine-et-Marne, ainsi que la DDASS, la DRTEFP et l’INVS sont en effet monté au créneau pour contredire les déclarations fallacieuses des Verts et des associations et rassurer la population sur le taux de radioactivité du fort de Vaujours, parfaitement dans la norme nationale. Un sérieux coup d’arrêt pour Hélène Lipietz et Aline Archimbaud, sénatrices EELV de Seine-et-Marne et Seine-Saint-Denis, dont la posture mensongère flirte avec l’amateurisme.

A l’agonie au sein du Gouvernement, réduit à des bassesses politiques pour se positionner sur l’échiquier politique des municipales, les écologistes représentent donc plus un fardeau qu’un atout pour la majorité. Les 3,31 millions de chômeurs français n’ont pas besoin de ce dogmatisme peu éclairé, mais plutôt des emplois que des projets industriels viables comme celui du fort de Vaujours peuvent apporter. D’après l’IFOP, 52 % des Français estiment que les écologistes doivent quitter le Gouvernement et 75 % d’entre eux jugent les ministres verts incompétents. L’heure de la sortie a-t-elle (enfin) sonné ?

Politique

Obama et Hollande : première rencontre diplomatique

Mardi à la Maison Blanche, les deux chefs d’états ont rendu public leur volonté de faire plus de choses ensemble afin de trouver des solutions aux divers problèmes de ce monde. François Hollande et Barack Obama ont déclaré qu’ils s’unissent pour mieux relever les défis ; entre autres lutter contre le terrorisme ou encore le changement climatique. Cet entretien politique et diplomatique ont permis aux deux dirigeants de démontrer qu’il y a toujours une alliance durable entre La France et les États-Unis.

C’est avec la plus grande joie que le président d’Amérique a accueilli François Hollande sur son territoire. Huit années se sont écoulées depuis la dernière visite d’un chef d’états français aux États-Unis. En 1996, Jacques Chirac a été le dernier dirigeant français à être reçu. Les deux hommes politiques ont également précisé qu’ils s’unissent pour combattre la prolifération des armes nucléaires et chimiques, trouver une solution concernant les crises du Proche-Orient, aider le continent africain à se développer et agir contre le réchauffement climatique.

Coup de coeurEconomiePolitique

Une conférence qui va au détriment de François Hollande

Dans quelques heures, le chef de l’État donnera sa troisième grande conférence de presse de son premier mandat. En essayant d’axer le thème sur l’économie française, le Président ne pourra pas échapper aux questions qui empièteront sur sa vie privée. Des questions auxquelles il doit répondre face aux caméras, au gouvernement et à un auditoire plutôt intéressé.

Un des moments les plus palpitants de la carrière d’Hollande, puisque les médias lui feront surement passer quelques heures « pénibles ». Quoi qu’il en soit, au Président d’appuyer ses déclarations concernant le « pacte de responsabilité » qu’il entend soumettre pour cette nouvelle année.

Des questions sur la vie privée du Président, certes, mais les questions liées sur la fiscalité et l’emploi n’en demeurent pas moins. Toutefois, une opportunité pour le chef de l’État d’apporter quelques précisions sur ses objectifs et de détourner, en quelque sorte, l’attention de son auditoire.

Vie politique de l’État et vie privée du Président en seront un sujet d’actualité plus qu’intéressant pour l’assistance. En fait, les pronostics montrent une tendance plutôt néfaste pour Hollande pour cette conférence de presse, dans son quinquennat. C’est à François Hollande de défendre sa cause et de faire tourner la situation en sa faveur.

Politique

Passation de pouvoir : Hollande president des français

François Hollande a nommé comme premier ministre Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes.

Rappel des phrases de FH de la journée du 15 mai 2012 :

« Il n’y a pas de fatalités dès lors qu’une volonté commune nous anime et que nous mobilisons pleinement les forces et les atouts de la France »

« Je lutterai contre le racisme, l’antisémitisme et contre toutes les discriminations. »

« Il est temps de remettre la production avant la spéculation. L’emploi durable avant le profit immédiat. »

« La justice sera le seul critère sur lequel chaque décision sera prise au nom de la République. »

« Je réitère aujourd’hui mon engagement de recruter 60.000 personnels de l’éducation sur la durée de mon mandat. »

« La défense de la colonisation par J. Ferry fut une faute morale et politique. Elle doit, à ce titre, être condamnée. »

« L’État sera toujours au rendez-vous de la capitale. Je n’ai qu’une chose à exiger : que Paris soit toujours Paris ! »

Politique

Elections législatives : le parti socialiste à la Mutualité le 14 mai

Lundi 14 mai 2012, à partir de 17h le conseil national du PS se réunira à la Mutualité.

Ce conseil national réuni après la victoire de François Hollande à la présidence de la république marquera le lancement de la campagne des élections législatives.

Cette réunion marquera le lancement de la campagne des élections législatives se tiendra en présence notamment de la première secrétaire du PS Martine Aubry, du maire de

Paris Bertrand Delanoë, du président du groupe socialiste à l’assemblée nationale Jean-Marc Ayrault.

Suivez en direct à partir de 18h les interventions sur le site du PS.

source article : http://www.parti-socialiste.fr

Politique

Second tour : Zebda soutient François Hollande.

Les membres du groupe se sont exprimés en ce sens lors du passage du candidat au printemps de Bourges vendredi 27 avril.

Nouveau cd : 2e tour

Le retour des Zebda après 8 ans d’absence ! Après une tournée – « Premier tour » – de 30 dates sold-out fin 2011 (dont 3 dates à la Goutte d’Or), les gars sortent leur nouveau projet « Second tour » le 23 janvier.Produit par Nick Sansano (« Essence ordinaire », Noir Désir, Iam…), l’album propose les thèmes de prédilection du groupe autour d’un engagement festif. Le single est déjà en radio et en télé.! Le groupe mettra aussi le feu à ses réseaux sociaux pour aborder les débats qui les animent. Un retour, qui, en pleine période de présidentielle, ne devrait pas passer inaperçu !

EconomiePolitique

PS : Redevenir une grande nation à l’export

Les Douanes ont annoncé une nouvelle dégradation du déficit commercial de la France, passé de 5,593 milliards en janvier à 6,398 milliards d’euros en février. Rappelons que, pour l’année 2011, le déficit commercial a été révisé en hausse à 70,437 milliards d’euros. En 5 ans, il a doublé en augmentant de plus de 35 milliards d’euros.

Contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, ce déficit commercial record ne peut s’expliquer seulement par le coût du travail. C’est avant tout un terrible constat d’échec pour le président sortant, pour sa politique industrielle.

Notre stratégie industrielle doit s’appuyer sur trois objectifs prioritaires : la compétitivité par l’innovation, la croissance des PME et ETI, l’organisation de filières à l’export. C’est ce que défend François Hollande dans son pacte productif en proposant un effort sans précédent pour les PME-PMI et ETI, en accompagnant leur capacité à l’export et le financement de l’innovation par une banque publique d’investissement régionalisée, par la réorientation de l’épargne vers l’économie avec la création du livret d’épargne-industrie, mais aussi en mettant la propriété intellectuelle au service de notre industrie et non de la spéculation. C’est ce qu’il propose avec l’identification et la structuration de filières complètes dans des secteurs porteurs d’avenir, susceptibles non seulement de répondre aux enjeux sociétaux mais aussi de conquérir de nouveaux marchés.

lire la suite sur : http://www.parti-socialiste.fr/communiques/redevenir-une-grande-nation-a-l-export-une-urgence