Nicolas Hulot, hydrocarbures, gaz de schiste, pétrole
Politique

Le nouveau ministre de la Transition énergétique a déclaré qu’une loi était en préparation pour interdire à l’avenir toute nouvelle exploration d’hydrocarbures.

Fraîchement arrivé en politique et au gouvernement, Nicolas Hulot ne semble pas y aller avec le dos de la cuillère. Car pour lui, les hydrocarbures n’auront qu’un avenir limité en France. C’est le sens de sa récente déclaration dans laquelle il explique préparer une loi qui sera présentée dès cet automne et dont le but est de parvenir à « empêcher tout nouveau permis d’exploration d’hydrocarbures ». Exit ainsi le gaz de schiste, le gaz de houille et tout nouveau forage de recherche d’éventuels gisements pétroliers comme c’est le cas dans le Sud-ouest notamment.

Le ministre de la Transition énergétique est ainsi dans la lignée directe de la prise de position d’Emmanuel Macron qui avait déclaré au cours de la campagne présidentielle vouloir interdire purement et simplement la recherche dans le gaz de schiste en France métropolitaine. Et pour l’outre-mer, le président songeait même à mettre un terme aux opérations d’extraction de pétrole en cours en Guyane. Mais sur ce point précis, Nicolas Hulot est bien plus prudent, estimant que l’arrêt des opérations en cours ouvrirait sur de nombreuses procédures en litige entre les compagnies énergétiques et l’Etat.

Changer le code minier pour en finir avec les hydrocarbures

Le ministre planche sur un projet de loi de modification du code minier qu’il présentera devant l’Assemblée entre septembre et novembre prochain. Le but est d’en finir avec les nouveaux investissements sur les énergies fossiles et de favoriser à la place les ENR.

En parallèle, Nicolas Hulot veut lutter également contre le diesel. Et ce en alignant le plus rapidement possible la fiscalité du diesel sur celle de l’essence. Pour le ministre «La fiscalité sur le diesel à la pompe sera la même dans un horizon assez proche», a-t-il annoncé, regrettant qu’une partie des Français aient été «incités pendant des années à acheter des véhicules polluants».

 

Coup de gueuleEconomiePolitique

La situation socio-économique des Malgaches depuis la décolonisation ne s’est pas vraiment améliorée. L’île est même classée parmi les pays les plus pauvres du monde, et la population dispose d’un revenu mensuel qui plafonne à 40 dollars par mois. De plus, comme dans  beaucoup d’économies insulaires, l’approvisionnement énergétique continue de peser sur le pouvoir d’achat des foyers les plus pauvres. Afin de limiter la précarité énergétique sur ce pays en développement, de nombreuses organisations françaises viennent apporter des solutions innovantes : de la Fondation EDF à l’association ATEE, la France reste très présente sur ce territoire enclavé !

Gilles Pouvreau alimente un village en électricité :

L’histoire de ce  retraité français de 72 ans n’est vraiment pas commune ! Après avoir surmonté un cancer, il a souhaité donner à son existence une nouvelle signification. Son ambition l’a d’abord conduit à monter une école dans le petit village de 1000 habitants d’Ampasimaneva ; puis c’est en découvrant les chutes d’eau proches du collège que l’idée de créer une centrale hydraulique lui est venue…

Pour réussir dans son ambition, il s’est rapidement tourné vers « l’expertise de Constant Giraud, ingénieur hydraulicien en charge d’assurer le suivi du projet et issu d’Hydrostadium (…) et responsable des opérations d’EDF HELP » – le programme d’intervention humanitaire de la Fondation EDF. En fin de compte, pour produire 6.5KWh d’électricité, il aura fallu monter 800 mètres de câbles électriques, 600 mètres de tuyaux, 7 tonnes de bétons, et une centrale de 700 kilos en pleine jungle.

ATEE développe l’économie circulaire sur l’île :

Avec le contexte de la raréfaction des ressources, l’économie circulaire devrait faire florès au XXIème siècle. Une réalité d’autant plus vraie à Madagascar que malgré l’importance des matières premières, les ressources importées comme les hydrocarbures restent extrêmement chères… C’est en partant de ce constat que le président de l’Association Technique Energie Environnement, Marc Hiegel, a décidé de dépêcher une équipe sur place.

Les objectifs sont multiples, diminuer les émissions de gaz à effet de serre, réhabiliter les sols érodés, ou diminuer les nuisances causées par des sites de décharge. Avec cette initiative, ils contribuent à développer l’économie circulaire au service d’une population souvent privée d’accès à l’électricité…