Le terroriste responsable de l’attaque de la mosquée de Bayonne, Claude Sinké, est mort à l’hôpital mercredi dernier avant même son jugement
L’annonce a été faite par le procureur de la République de Mont-de-Marsan ; Claude Sinké est décédé le 26 février à l’hôpital de la commune. L’homme était emprisonné à la prison voisine. Il était mis en examen pour ; « tentative d’assassinats, de destruction de bien par un moyen dangereux pour les personnes commis en raison de la race ou de la religion, de violences avec usage ou menace d’une arme ainsi que du chef de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
Un terroriste du troisième âge
La dégradation de son état de santé n’est cependant une surprise étant donné que le terroriste avait 84 ans. Malheureusement pour les familles des victimes ceci entraîne la fin des poursuite. L’avocat Nouhou Diallo, qui représente Maati Baggar, une des deux victimes de l’attaque, s’est exprimé à ce sujet. Maitre Diallo s’est ainsi désolé du fait que ; « Les victimes n’auront jamais le procès qu’elles attendaient, et parce que la qualification retenue dans ce dossier n’était pas la bonne ».
En effet personne ne semble vouloir définir l’acte politique de Claude Sinké pour ce qu’il est ; un acte terroriste. Le parquet national anti-terroriste n’a ainsi jamais été saisi et a choisi de ne pas s’occuper de l’affaire. Cela est d’autant plus choquant que l’on sait à quel point son prompts à réagir les éditorialistes et politiciens quand un musulman ou une personne de couleur commet un acte répréhensible. Le problème n’est pas seulement une question de symbole. Maitre Diallo a ainsi expliqué que ; « la qualification de terrorisme aurait pu permettre une meilleure indemnisation des victime ». Même par delà la mort le terroriste Claude Sinké a réussi à s’en prendre à la communauté musulmane de Bayonne.