Lyon, aide, jeunes
Société

Mardi 1er juin, la majorité de gauche de la métropole lyonnaise (dominée par Europe Écologie les Verts) a décidé d’instaurer une aide de 400 euros pour les jeunes sans formation ni emploi, âgés de 18 à 24 ans  : le  revenu solidarité jeune (RSJ). 

23% des jeunes sous le seuil de pauvreté

Pour bénéficier du RSJ, le jeune concerné ne doit pas toucher le chômage, et avoir un revenu mensuel inférieur à 400 euros. L’aide sera alors calculée en fonction de ce revenu, pour atteindre un montant de 300 ou 400 euros.

« 23% des jeunes de la métropole sont sous le seuil de pauvreté, c’est huit points de plus que le reste de la population locale, explique Bruno Bernard, président EELV de la métropole lyonnaise.  La précarité de la jeunesse a été aggravée par la crise sanitaire. On met en place une solution d’urgence via cette aide. Le but c’est d’éviter que ces jeunes tombent dans l’extrême pauvreté en les remettant dans des parcours d’emploi.  »

Nombreux détracteurs

Même pour ses décisionnaires, la mesure n’est pas une solution miracle, mais bien un dernier recours. « On aurait préféré que le gouvernement agisse avec le RSA jeune, regrette, amer, Bruno Bernard. Le gouvernement va dans le bon sens sur des dispositifs comme la garantie jeune, mais seuls 10% des jeunes sont potentiellement allocataires. Le revenu solidarité jeune vient (seulement) compléter ces aides. Il faut arrêter d’être dans le déni de la situation des jeunes ».

A droite, les élus se montrent bien plus critiques. « La métropole crée une énième prestation sociale, déplore Alexandre Vincendet, président de la fédération Les Républicains du Rhône. Ce qu’elle devrait faire c’est profiter de ses liens avec les entreprises locales pour remettre ces jeunes dans le système. Là, on est dans une mesure d’affichage politique, qui augmente en plus fortement les dépenses de la métropole. Une aide sociale ne doit pas aider quelqu’un à ne pas se noyer mais lui sortir la tête de l’eau

Politique

L’Insee révèle dans sa dernière publication que le taux d’emploi des 20-34 ans est en-dessous de la moyenne européenne.

Trouver son premier emploi lorsque l’on a entre 20 et 34 ans relève du parcours du combattant. Ce sont les enseignements qui émane de la dernière enquête de l’Insee sur la question. L’organisme note que la France est même en retard avec ses voisins européens, le taux d’emploi des 20-34 ans étant de 74,4% dans l’hexagone contre 80% en moyenne dans les autres états membres de l’UE.

Pourtant, lors de son programme présidentiel, Emmanuel Macron avait comme ses prédécesseurs fait de l’emploi des jeunes une priorité, à tel point qu’il avait fixé un taux d’emploi de l’ordre de 82% d’ici 2020. Un objectif qui sera donc bien difficile à tenir.

L’Insee met par ailleurs en avant dans son enquête un fait encore plus inquiétant : le taux de chômage des jeunes est en augmentation sensible. Il est désormais de l’ordre de 20% pour les 20-34 ans, les hommes étant le plus concernés par le phénomène. L’organisme statistique a poussé plus loin son analyse en faisant émerger un autre fait inquiétant : le taux d’emploi des actifs, toutes tranches d’âges confondues. Là encore, la France est à la traîne en Europe : « Le taux d’emploi en France reste également un peu inférieur à celui de l’UE (72,2 %) qui se rapproche de l’objectif de 75% en 2020. Entre 2012 et 2017, le taux d’emploi, en France comme dans l’UE, a globalement augmenté, notamment celui des femmes, en lien avec une participation accrue de celles-ci »   

Macron, permis de conduire, jeunes , LOM
Politique

Emmanuel Macron a annoncé vouloir faire baisser drastiquement le coût du permis de conduire. Une proposition qui s’inscrit dans le projet de Loi d’orientation et des mobilités.

Emmanuel Macron a profité de son itinérance mémorielle à la veille du centenaire du 11 novembre pour tenter d’arrondir les angles de sa politique, tandis que la grogne populaire sourd aux quatre coins de la France.

Le président a annoncé vouloir faire baisser de manière « drastique » le coût du permis de conduire, représentant un frein à l’insertion dans la vie professionnelle pour la plupart des jeunes. Emmanuel Macron expliquait ainsi à la presse : «Dans les territoires qui sont le plus en difficulté, où il y a moins de transports en commun, où souvent il faut sa propre voiture pour se déplacer, surtout quand on a obtenu un travail, on ne peut pas avoir l’obtention du permis qui dure des mois et des mois, qui coûte 1500 ou 1800 euros».

L’objectif annoncé est d’accompagner les jeunes, et « en particulier les jeunes qui entrent dans l’emploi ». Comment compte-t-il s’y prendre ? « En le finançant », sans pour autant avancer quelque chiffre.

Dans la même veine, le président a fait savoir qu’une aide à l’achat du premier véhicule serait mise en place, sans qu’aucun mécanisme de financement ne soit détaillé.

Cette double annonce s’inscrit dans la LOM : Loi d’orientation des mobilités, dont la présentation est attendue pour la fin de l’année 2018. Les professionnels du secteur se sont montrés pour le moins méfiants, qualifiant la proposition de « mauvaise idée » voire de « déclaration de guerre ».

EconomiePolitique

Si les taux d’emprunts sont au plus bas et les conditions de crédits avantageuses, tous les français n’ont pas les moyens d’en profiter. En effet, comme le démontre une nouvelle étude de l’Observatoire Crédit Logement/CSA, les jeunes et les bas revenus sont de moins en moins nombreux à accéder à la propriété.

Ainsi, d’après l’Observatoire Crédit Logement, les moins de 35 ans représentaient 52,4% des emprunteurs en 2009 contre seulement 44,8% aujourd’hui. Concernant les faibles revenus, le phénomène est similaire. Les revenus inférieurs à quatre SMIC qui rassemblent la majeure partie de la population, restent majoritaires mais voient leur part de marché diminuer de 66,7 % en 2009 à 61,2% aujourd’hui.

Une tendance d’autant plus inquiétante que les conditions d’emprunts sont actuellement très avantageuses, la part de crédits conclus à moins de 3,5% est passée de 16,6% en 2011 à 94,4% en juin dernier.

L’Observatoire estime donc que si cette évolution est liée de manière évidente à la crise et à la dégradation de l’économie française, elle peut être également attribuée aux PTZ + (prêt à taux zéro) qui se dégrade dans l’immobilier neuf depuis 2012.

Conscient des difficultés actuelles du marché immobilier, le gouvernement a d’ailleurs annoncé des mesures le mois dernier. Le PTZ en fait partie avec des seuils d’accès bientôt relevés et un élargissement prochain du dispositif aux logements anciens des zones rurales.

Crédits photo : Thinkpanama

Coup de gueulePolitique

Lors de son discours de clôture de la conférence sociale, le premier ministre Manuel Valls, qui a déploré dans un premier temps le retrait de certains syndicats, a détaillé par la suite la feuille de route sociale de son gouvernement. Une baisse d’impôts et des négociations sur les seuils sociaux en entreprises sont annoncées.

Si le Premier ministre n’a pas voulu se laisser déstabiliser par le rejet de quatre syndicats contestant un manque cruelle de considération,  la 3ème édition de la conférence sociale aura tout de même beaucoup de mal à convaincre. Manuel Valls qui a donc prévenu les syndicats que le « refus prolongé du dialogue serait une posture incompréhensible », a ainsi souhaité faire preuve de fermeté. Une méthode contestable au sein d’une conférence qui se veut sociale et solidaire.

Cela étant, le Premier ministre, faisant écho au discours précédent du chef de l’Etat, a rappelé les principaux points de son programme social concernant notamment l’impôt des classes moyennes et l’emploi des jeunes.

Une baisse d’impôt est donc confirmée pour les classes moyennes dans la loi de Finances 2015. « Nous avons engagé un mouvement de baisse des impôts dans les lois financières en cours de discussion au Parlement », a dit le Premier ministre. « Ces mesures seront prolongées et pérennisées ». « La loi de Finances pour 2015 organisera ainsi une baisse de l’impôt sur le revenu des classes moyennes », a-t-il ajouté. « Ce qui soutiendra le pouvoir d’achat et la croissance. »

Manuel Valls a également annoncé une négociation « dès la rentrée » sur les « demandeurs d’emploi de longue durée » ainsi que des efforts particuliers en direction des jeunes chômeurs via la formation et l’apprentissage. Pour cela, il a rappelé la nécessité d’accélérer les négociations de branche sur les contreparties au pacte de responsabilité, reprochant au patronat de ne pas être « à la hauteur ».

Les jeunes plus particulièrement pourront bénéficier d’ici 2017 de la « garantie jeunes », une allocation d’environ 450 euros mensuels pour les 18-25 ans en situation de précarité.

Enfin, sur le dossier sensible du dialogue social en entreprise, avec la question des seuils sociaux créant des obligations aux entreprises, il a confirmé qu’il fera l’objet d’une négociation prochaine.

Crédits photo : Claude TRUONG-NGOC

Politique

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Pour assurer une meilleure qualité de la vie à ces jeunes, l’État s’engage à s’occuper de leurs avenirs.

La délinquance juvénile devient le premier facteur qui détruit l’avenir des jeunes et des adolescents. Pour décourager cette tendance, pour l’année 2014, un nouveau projet de loi concernant le sport, la jeunesse et la vie associative a été adopté pour éradiquer ce fléau. L’orientation sportive et sociale est la meilleure solution de redressement pour ces jeunes, des activités sportives et projets liés aux centres liés aux sports sont envisagés. Pour soutenir les projets, des fonds à hauteur de 231,1 millions d’euros dans le PLF 2014 seront mobilisés.

L’objectif de ce financement est de soutenir les associations et les clubs sportifs dans leurs activités. Avec ce fond d’appuis, ils pourront offrir aux jeunes plus d’activités avec de meilleurs équipements, mais surtout dans un cadre adéquat. Une partie de cette subvention est aussi destinée à financer le musée national du sport, un endroit pour inciter les jeunes à admirer leurs ainées et a aimer le sport et de l’utiliser comme remède a la délinquance.

Politique

Les femmes et les jeunes, touchés par la hausse du chômage

Les femmes et les jeunes sont ceux étant le plus affectés par la précarité de l’emploi. Selon le rapport de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), il y a des améliorations mais également des détériorations. L’étude faite par cet organisme est basée sur les trente dernières années, et a pour but d’analyser le marché du travail en France.

Cette analyse démontre que le taux du chômage de la jeune génération s’est multiplié par trois en quarante ans seulement. Plus les années passent et plus la jeunesse française a de mal à s’établir sur le marché du travail. Les personnes de la classe ouvrière, particulièrement les ouvriers non qualifiés, sont également des victimes de la précarité. En ce qui les concerne, le taux de chômage a doublé durant ces trente dernières années. Les femmes sont d’autant plus affectées par la précarité que les hommes. Néanmoins, le pourcentage de femmes sans emplois et celui des hommes se rapprochent considérablement.