Coup de gueulePolitique

L’ex-société Sodimédical, située Plancy-l’Abbaye (Aube) a été condamnée lundi par les prud’hommes de Troyes pour licenciements abusifs. Elle était l’ancienne filiale du groupe allemand Lohman et Rauscher, liquidée en 2012, et depuis délocalisée en Chine.

Cette entreprise était spécialisée dans la fabrication de tissus médicaux. Depuis 2010, 52 salariés, majoritairement des femmes, avaient engagé près de 40 procédures devant les tribunaux pour conserver leur travail délocalisé en Chine. L’ancienne entreprise a finalement été condamnée à verser entre de 7 000 à 46 000 euros à 35 ex-salariés.

Cependant, on peut regretter, que dans les faits le groupe allemand Lohman et Rauscher, s’en tire bien. En effet, celui-ci est parti en ne respectant et en ne payant rien, car toutes les indemnités sont prises en charge par les AGS (Assurances de garantie des salaires).

Il convient de saluer le courage, et la détermination de ces salariés pour faire valoir leurs droits et la légitimité de leurs actions. « La justice donne raison aux +Sodi+ qui sont restés près d’un an sans salaire en menant une bataille héroïque pour conserver leur emploi. Le montant des indemnités est faible compte tenu du préjudice qu’ils ont subi et subissent encore dans ce bassin d’emploi sinistré« , a souligné leur avocat Me Brun.

Toujours selon leur avocat, « les salariés qui réclamaient près de 5 millions d’euros d’indemnités devraient se réunir prochainement pour décider d’un éventuel appel ».

Crédit photo : pima2012

 

Coup de coeur

Selon une déclaration de son avocat Me Hervé Temine, le chanteur Renaud a récemment assigné en justice les deux magazines de presse « people » VSD et Paris Match pour atteinte à sa vie privée. Les magazines incriminés avaient notamment consacré leur « une » sur le chanteur et ses difficultés face à l’alcool. 

En effet, le chanteur trop souvent épié par la presse à scandale, a encore fait, bien malgré lui, les gros titres au mois de juillet. Alors que VSD a titré sa couverture de la semaine par un « Renaud, laisse pas béton! Alcool, solitude, dépression. Ses vrais amis le soutiennent », le magazine Paris Match avait déjà débuté le mois de juillet avec la « une »: « Renaud face à son mal de vivre. Ses amis se mobilisent pour le sauver. »

Comme l’a souligné l’avocat du chanteur, « Renaud Séchan m’a chargé d’assigner le magazine VSD pour atteinte à l’intimité de sa vie privée et de son droit à l’image. J’assignerai également le magazine Paris Match ».

 

Politique

L’affaire Areva a donc connu son premier procès, à Paris le 16 mai dernier. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la montagne a accouché d’une souris…

Alors que près de 2 milliards d’euros ont potentiellement été détournés, et que les doutes s’amoncèlent sur la gestion de ce dossier par l’ancienne patronne d’Areva, la justice a donc choisi de s’attaquer, mollement, à l’enquêteur par lequel le scandale est arrivé…

Que l’on en juge : une salle d’audience acquise au mis en cause, un parquet lui-même hésitant sur la validité juridique de son dossier, et une plaignante… qui ne se plaint plus ! Tous les ingrédients étaient réunis pour une audience comme la justice française sait en concocter, inutile et vouée à l’échec.

De fait, le procureur a demandé une simple peine d’amende, sans même se prononcer sur son montant, à l’encontre d’un Mario Brero qui aura su, au final, s’attirer toutes les sympathies.

Surtout, l’audience aura été l’occasion pour certains des avocats, de rappeler l’arrière-plan de ce dossier. Avec des implications potentiellement explosives.

Politique

Christiane Taubira et la prévention de la récidive

A l’occasion de la conférence de consensus sur la prévention et la récidive à la Maison de la Chimie à Paris, Christiane Taubira était l’invitée de France Culture vendredi 15 janvier.

La Garde des Sceaux a évoqué la future réforme de la justice pénale et la prévention de la récidive.

« Peu importe ce qu’on peut dire: vous avez pour la première fois un rassemblement de compétences, de personnalités. C’est sans précédent ce rassemblement sur la prévention de la récidive. Ce n’est pas nous qui gagnons, c’est la société qui est en train de gagner. C’est l’intelligence collective qui est en train de gagner. »

« Une société démocratique doit s’interroger sur le sens de la prison, sur son efficacité. Si l’incarcération n’est pas efficace et si la récidive est importante, ce qui est encore le cas, cela fait de nouvelles victimes. C’est-à-dire que si on ne réfléchit pas à prévenir la récidive, on contribue à l’insécurité des Français. »

source article : http://www.parti-socialiste.fr