Politique

Appel à rassemblement dimanche 18 décembre 2011 Appel des organisations participant sous différentes formes aux luttes des immigré.e.s et aux actions concrètes de soutien. Nous sommes Si la situation en France pour les migrant.e.s et réfugié.e.s s’est considérablement durcie ces dernières années, tant la solidarité autour des élèves et parents d’élèves avec le Réseau Education Sans Frontières (RESF) que, depuis 2008, les grèves de travailleuses et travailleurs sans papiers ont permis de modifier le regard de la population en leur direction.

Nous entrons dans une phase de débats électoraux où nous souhaitons faire entendre la voix de la solidarité, de l’hospitalité et de la fraternité. Nous répondons donc à l’appel lancé par le Forum mondial migration de Quito d’octobre 2010 et par le Forum social mondial de Dakar de février 2011 en nous engageant à faire connaître dans notre presse et sur nos listes de diffusion l’appel à ce que, dans le plus grand nombre d’endroits possibles en France, se tiennent autour du 18 décembre des initiatives exigeant une politique de solidarité réelle, juste et généreuse.

Nous appelons également à la ratification par la France de la Convention des Nations unies « pour les droits des travailleurs immigrés et des membres de leurs familles ». Nous souhaitons que nos structures locales, nos adhérent.e.s se rencontrent et construisent ensemble ces initiatives, qui feront, par delà nos différences, de cette Journée Globale Migration un moment fort de débat.

Journée Internationale de solidarité avec les migrants

Associations : Acort, Act’up Paris, Alif, ASEFR, ATMF, ATTAC, CIMADE, CSP 75, CSP 92, Droits-Devant, Femmes Egalité, FASTI, FTCR, Gisti, LDH, MRAP, Roms

Collectifs : D’ailleurs nous sommes d’ici, Des Ponts Pas des Murs, RESF, UCIJ

Syndicats : CGT, FSU, Solidaires, Sud Educ

Partis politiques : Alternatifs, EELV, Fase, NPA, PCF, PCOF, PG

Ensemble pour les droits et la dignité des migrant.e.s Manifestation dimanche 18 décembre 2011 RdV parisien à 15h à Belleville

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Politique

Cartes d’identité : Tous fichés !

Communiqué commun LDH / Saf / SM

Alors que le Sénat l’avait supprimée, la majorité présidentielle de l’Assemblée nationale, toujours aux ordres du pouvoir exécutif, a, par un amendement, rétabli une disposition qui autorise la création d’un fichier centralisé des nouvelles cartes d’identité dotées de puces électroniques. A terme, l’ensemble de la population française verra donc ses données biographiques et biométriques d’identité (état civil, adresse, taille, couleur des yeux, empreintes digitales, photographie) fichées au ministère de l’Intérieur. Une disposition démesurée et dangereuse pour les libertés publiques, unique dans les pays démocratiques et qui laisse la porte ouverte à toutes les dérives.

Ce choix, sans justification raisonnable, est dans la continuité de la politique de surveillance généralisée des citoyens menée par les gouvernements de droite successifs qui, en moins de dix ans, ont fait voter pas moins de 42 lois sécuritaires et doublé le nombre de fichiers de police.

Nous ne pouvons accepter cette politique de fuite en avant irrationnelle et nous militerons pour l’abrogation de cette disposition autoritaire.

Communiqué commun Paris, le 16 décembre 2012

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Politique

Samedi 10 décembre 2011 la LDH fête la DUDH

La Ligue des droits de l’Homme fête la Déclaration universelle des droits de l’Homme le samedi 10 décembre 2011, Salle Pablo Neruda à Bobigny (31 avenue du Président Salvador Allende – Tramway T1/ métro ligne 5 Bobigny-Pablo Picasso) La LDH fête la Déclaration universelle des droits de l’Homme

Samedi 10 décembre, jour anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, rendez-vous en musique pour chérir et cultiver les libertés et la création.

Liberté pour celles et ceux qu’on montre du doigt, qu’on stigmatise, qu’on discrimine, qui vivent dans les banlieues, dans les quartiers populaires, entre chômage, précarité, racisme et contrôles au faciès, et qui veulent la liberté, l’égalité et le respect, pour de bon.

Liberté pour la jeunesse qui crée, qui chante, qui crie son refus de tout cela. Liberté de la création, liberté de la communication. Liberté de s’exprimer, de s’indigner et de résister…

Libertés en fête ce samedi 10 décembre 2011, à Bobigny, avec toutes celles et tous ceux qui créent et qui s’engagent pour les droits, pour faire résolument et joyeusement le choix de l’avenir.

Concerts – Débats – Atelier d’écriture chanson

– 16h-19h : « Belles chansons rebelles » Atelier d’écriture « Ecrire le monde » avec des auteurs et professionnels de la chanson.

– 17h30-19h : « Les artistes ont-ils tous les droits ? » Conférence-débat avec la LDH et l’Observatoire de la liberté de création.

– 20h-23h : Concert des libertés… en partenariat avec Agnès Bihl Clarika Mell La demoiselle inconnue Marc Perrone & Marie-Odile chantran Abd El Haq & Félix Jousserand

Bar – Restauration – Animation enfants avec Cafézoïde

Salle Pablo Neruda 31 avenue du Président Salvador Allende 93000 BOBIGNY Tramway T1/ métro ligne 5 Bobigny-Pablo Picasso (5 minutes à pied)

plus d’infos sur : http://www.ldh-france.org

Politique

La Ligue des droits de l’Homme fête la Déclaration universelle des droits de l’Homme le samedi 10 décembre 2011, Salle Pablo Neruda à Bobigny (31 avenue du Président Salvador Allende – Tramway T1/ métro ligne 5 Bobigny-Pablo Picasso) La LDH fête la Déclaration universelle des droits de l’Homme

Samedi 10 décembre, jour anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, rendez-vous en musique pour chérir et cultiver les libertés et la création.

Liberté pour celles et ceux qu’on montre du doigt, qu’on stigmatise, qu’on discrimine, qui vivent dans les banlieues, dans les quartiers populaires, entre chômage, précarité, racisme et contrôles au faciès, et qui veulent la liberté, l’égalité et le respect, pour de bon.

Liberté pour la jeunesse qui crée, qui chante, qui crie son refus de tout cela. Liberté de la création, liberté de la communication. Liberté de s’exprimer, de s’indigner et de résister…

Libertés en fête ce samedi 10 décembre 2011, à Bobigny, avec toutes celles et tous ceux qui créent et qui s’engagent pour les droits, pour faire résolument et joyeusement le choix de l’avenir.

Concerts – Débats – Atelier d’écriture chanson

– 16h-19h : « Belles chansons rebelles » Atelier d’écriture « Ecrire le monde » avec des auteurs et professionnels de la chanson.

– 17h30-19h : « Les artistes ont-ils tous les droits ? » Conférence-débat avec la LDH et l’Observatoire de la liberté de création.

– 20h-23h : Concert des libertés… en partenariat avec Agnès Bihl Clarika Mell La demoiselle inconnue Marc Perrone & Marie-Odile chantran Abd El Haq & Félix Jousserand

Bar – Restauration – Animation enfants avec Cafézoïde

Salle Pablo Neruda 31 avenue du Président Salvador Allende 93000 BOBIGNY Tramway T1/ métro ligne 5 Bobigny-Pablo Picasso (5 minutes à pied)

Participation aux frais : 5 €

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Politique

LDH : Appel à mobilisation exceptionnelle de soutien au peuple syrien

La situation devient de plus en plus dramatique pour le peuple syrien. Un rassemblement a lieu le samedi 26 novembre à 13 heures Place du Chatelet.

Les victimes sont chaque jour plus nombreuses. Il faut que le régime de Bachar al Assad cède maintenant son pouvoir et donne la liberté au peuple syrien avant qu’une guerre civile s’installe avec son lot de malheurs.

Le samedi 26 novembre nous devons être encore plus nombreux à partir de 13 heures Place du Chatelet pour affirmer notre solidarité avec le peuple syrien en lutte ; et demander à toute la Communauté internationale d’appliquer au plus vite des sanctions diplomatiques, économiques et juridiques au régime de Bachar.

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Politique

La 17e université d’automne de la LDH, 26 et 27 novembre 2011, à l’Espace Reuilly (21 rue Henard 75012 Paris – métro Montgallet ou Dugommier)

Le programme de la 17e université d’automne

SAMEDI 26 novembre matin 9h – 12h30

9h - Enregistrement des participants 9h15 - Mot d’accueil de Michèle Blumenthal (maire du 12e arrondissement de Paris) 9h25 - Présentation de l’université d’automne Michel Tubiana (président d’honneur de l a LDH) 9h30 - Introduction générale : Des révolutions prévisibles et imprévues Vincent Geisser (chercheur au CNRS) 10h - Débats 10h30 - Des révolutions, des femmes, des jeunes

• La participation des femmes dans les mouvements et la place des femmes dans ces sociétés , Khadija Cherif (secrétaire générale de la FIDH) • Jeunesse et développement socio-culturel des sociétés , Philippe Jahshan (délégué aux actions de coopération internationale de Solidarité laïque) • La jeunesse et l’individuation dans ces sociétés, Youssef Courbage (chercheur à l’Ined)*

11h30 - Pause 11h45 - Débats 12h30 - Déjeuner libre

Après-midi 14h30-18h15

14h30 - Le rôle des sociétés civiles et des sociétés politiques

• L’état des sociétés civiles et leur rôle, Khemaïs Chammari (ambassadeur de Tunisie à l’Unesco) • L’état du politique : idéologies dominantes d’antan et révolutions d’aujourd’hui , Henri Laurens (historien spécialiste du monde arabe au Collège de France)*

15h15 - Débats 15h45 - La place du fait religieux dans les dictatures et dans les révolutions, Sophie Bessis (historienne, secrétaire générale adjointe de la FIDH) et Slimane Zeghidour (chercheur associé à l’Iris)* 16h45 - Pause 17h00 -Les aspirations démocratiques

• Les revendications démocratiques et leurs obstacles , Alain Gresh (directeur adjoint du Monde diplomatique) • L’éducation et construction des élites Sylvie Nony (enseignante au lycée français du Caire, blogueuse)

17h45 - Débats 18h15 Clôture de la première journée

DIMANCHE 27 novembre matin 9h – 12h30

9h15 - Révolutions et moyens de communication

• Le rôle des réseaux NTIC (construction et rôle général) , Jean-Marc Salmon (sociologue) • Le rôle des réseaux sociaux au Maghreb, Smaïn Laacher (sociologue, chercheur au Centre d’études des mouvements sociaux CNRS-EHESS)

10h - Débats 10h30 - Les questions économiques, la libre circulation et la revendication de justice sociale

• Les migrations en Méditerranée, Hervé Le Bras (directeur du laboratoire de démographie historique CNRS-EHESS)

11h15 - Débats 11h45 - Pause 12h - Gérer la diversité : la reconnaissance des minorités religieuses, culturelles et linguistiques, Tassadit Yacine (anthropologue, enseignant-chercheur et maître de conférence à l’EHESS) 12h30 - Débats 13h - Déjeuner libre

Après-midi 14h30-17h00

14h30 - Table ronde : Michel Tubiana (président d’honneur de la LDH)

• La région, ses défis et l’Europe, Driss El Yazami (président du CNDH au Maroc), Kamel Jendoubi (président du REMDH), Laurence Tubiana (directrice de l’Iddri) et Hubert Védrine (ancien ministre des Affaires étrangères)*

16h30 - Conclusions : A l’aune des révolutions arabes, les droits dans un monde globalisé, Pierre Tartakowsky (président de la LDH)

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Politique

La LDH soutient Les amoureux au ban public de Nicolas Ferran

Après avoir soutenu la pièce de théâtre L’amour au ban de Massamba Diadhiou, comédie au service de la cause des couples franco-étrangers, la LDH a le plaisir de soutenir le film Les amoureux au ban public de Nicolas Ferran.

Au nom de la lutte contre les mariages blancs et de la maîtrise de l’immigration familiale, les couples franco-étrangers subissent depuis plusieurs années le durcissement continu des politiques d’immigration.

Avec intensité et émotion, 13 couples décrivent dans ce film un parcours du combattant pour se marier en France, faire reconnaître un mariage célébré à l’étranger, obtenir un visa pour la France ou bénéficier d’un titre de séjour. Ils racontent leur peur ou leur vécu de l’expulsion, leur révolte de devoir vivre cachés ou séparés, le traumatisme des arrestations à domicile, l’opacité et l’arbitraire de certaines administrations, le contrôle répétitif de leurs sentiments et le dévoilement de leur intimité, la difficulté d’obtenir le respect de leurs droits.

Leurs témoignages ne relatent pas des dysfonctionnements exceptionnels. Ils mettent à jour une politique répressive qui a décrété la mise au ban des couples franco‑étrangers dans notre pays.

Plus d’informations sur le site du film : http://amoureuxauban.net/film/

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Politique

« Libertés, libertés chéries… » La Ligue des droits de l’Homme fête la Déclaration universelle des droits de l’Homme le samedi 10 décembre 2011, Salle Pablo Neruda à Bobigny (31 avenue du Président Salvador Allende – Tramway T1/ métro ligne 5 Bobigny-Pablo Picasso) Concert – Débat – Atelier d’écriture chanson

Samedi 10 décembre, jour anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, rendez-vous en musique pour chérir et cultiver les libertés et la création.

Liberté pour celles et ceux qu’on montre du doigt, qu’on stigmatise, qu’on discrimine, qui vivent dans les banlieues, dans les quartiers populaires, entre chômage, précarité, racisme et contrôles au faciès, et qui veulent la liberté, l’égalité et le respect, pour de bon.

Liberté pour la jeunesse qui crée, qui chante, qui crie son refus de tout cela. Liberté de la création, liberté de la communication. Liberté de s’exprimer, de s’indigner et de résister…

Libertés en fête ce samedi 10 décembre 2011, à Bobigny, avec toutes celles et tous ceux qui créent et qui s’engagent pour les droits, pour faire résolument et joyeusement le choix de l’avenir.

16h – 19h : échanges / débats

« Les artistes ont-ils tous les droits ? » Conférence-débat avec la LDH et l’Observatoire de la liberté de création.

« Belles chansons rebelles » Atelier d’écriture « Ecrire le monde » avec des auteurs et professionnels de la chanson.

20h – 23h : concert des libertés… en partenariat avec Zebrock

Bar – Restauration

Paf : 5 €

www.ldh-france.org www.zebrock.net

Politique

Manifestation nationale contre les violences faites aux femmes

Samedi 5 novembre à 14h30, place de la Bastille à Paris

Contre les violences, au « pays des droits de l’Homme », où sont les droits des femmes ?

La domination masculine imprègne l’ensemble des rapports sociaux entre les sexes. Elle distribue le pouvoir et les places de façon complètement inégalitaire entre les femmes et les hommes : au travail, dans la représentation politique, à la maison, dans le sport, les médias, les arts et la culture. Partout les femmes doivent se battre pour l’égalité. Les affaires récentes impliquant des hommes politiques ont mis en évidence un déni profond des violences faites aux femmes. Les insultes sexistes, les propos méprisants ont fusé et occupé écrans et colonnes de journaux. A l’heure actuelle, la confusion est grande entre libertinage et violence sexuelle, entre drague et harcèlement sexuel, entre relation sexuelle et viol.

Ces affaires sont médiatisées uniquement en raison de la célébrité des hommes concernés.

Les violences envers les femmes sont quotidiennes et universelles sur l’ensemble de la planète. Elles sont l’expression des rapports de domination exercés par les hommes sur les femmes dans le système patriarcal.

Les violences, toutes les femmes connaissent : elles peuvent aller crescendo, de l’insulte au meurtre, en passant par le viol, du sexisme ordinaire au crime…

– c’est la main aux fesses dans le métro et les sifflets méprisants dans la rue – c’est la fille obligée de s’habiller en jogging pour avoir la paix – c’est la femme menacée d’un mariage forcé – c’est la femme qui rentre à 2 heures du matin et regarde sans cesse derrière elle pour voir si personne ne la suit – ce sont les coups, injures, insultes, menaces, humiliations, viols par le conjoint – c’est la copine, au travail, harcelée constamment par son chef qui veut la faire « passer à la casserole » – c’est la lesbienne qui est violée pour lui apprendre ce qu’est « un homme, un vrai » – c’est la voisine qu’on entend crier et pour laquelle on hésite encore à appeler les flics – c’est la femme qui n’a jamais pu dire que son père l’a violée dans sa jeunesse etque cela a fichu sa vie en l’air – c’est la femme immigrée qui ne peut rien dire contre les violences de son mari quand son titre de séjour dépend de lui – c’est la femme violée dans un conflit armé qui réclame l’asile en France – c’est la mère de 3 enfants qui vit seule et est contrainte de se prostituer pour boucler les fins de mois – c’est la fille violée par plusieurs garçons, que ce soit dans une cave, un salon ou lors d’un bizutage – c’est la femme qui meurt sous les coups d’un conjoint ou d’un ex conjoint…

Nous féministes individuelles, associations féministes, syndicats et partis politiques, tenons à réaffirmer que la lutte contre les violences faites aux femmes est une lutte première pour atteindre l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, et que nous continuerons à la mener envers et contre tout. Nous réaffirmons que les violences sexuelles ne sont pas du domaine du privé, du domaine de la drague et de la séduction. Elles sont du domaine public car elles tombent sous le coup de la loi.

NOS REVENDICATIONS

Pour lutter contre les violences, pour signifier l’interdit, il faut des lois à la fois ambitieuses et pleinement mises en oeuvre. Il faut donc avoir la ferme volonté politique de voter des lois efficaces et de les appliquer en se fixant comme tout premier objectif d’informer, de sensibiliser, de convaincre. Ce n’est pas le cas de la énième loi contre les violences votée, grâce à nos mobilisations, en juillet 2010.

Malgré des avancées, elle est en effet incomplète parce que de nombreuses revendications ont été laissées de côté lors des débats législatifs. En outre, les premières remontées sur son application semblent pour le moins « contrastées »… CA SUFFIT !

Parce que les violences ne doivent pas être une fatalité pour les femmes, nous exigeons, comme en Espagne, une loi cadre contre les violences faites aux femmes.

Tout de suite nous exigeons : – des campagnes d’information et de sensibilisation pérennes auprès de tous les publics et la mise en place d’une véritable éducation non sexiste à tous les niveaux de l’éducation nationale – une formation spécifique et obligatoire en matière de prévention et de prise en charge des violences faites aux femmes pour tou-te-s les professionnel-le-s concerné-e-s – la possibilité que toutes les femmes en danger de violences soient protégées, de par la loi, et non seulement celles victimes de violences conjugales ou menacées de mariage forcé – le changement dans le code pénal et le code du travail de la définition du harcèlement sexuel. Le harcèlement sexuel c’est, comme le dit l’Union Européenne, un « comportement non désiré à connotation sexuelle » – la délivrance ou le renouvellement dans les plus brefs délais du titre de séjour pour les femmes étrangères victimes de violences conjugales. – le statut de réfugié pour toute femme demandant l’asile parce victime de violences sexistes, sexuelles ou lesbophobes – l’abrogation du délit de racolage et la mise en œuvre d’une politique de pénalisation du client de la prostitution. – une réelle politique de logements prioritaires pour les femmes en danger. – la mise en place d’un Observatoire national des violences qui étudie, impulse, évalue les politiques menées.

Nous exigeons aussi que des moyens soient dégagés pour permettre un contrôle de l’application des lois sur les violences faites aux femmes. Nous exigeons qu’une commission de contrôle multipartite soit mise en place où siègeraient les pouvoirs publics, des parlementaires et des associations de défense des droits des femmes.

Enfin nous exigeons que les associations féministes conservent les missions de service public auprès des victimes qui leur sont conférées, ce qui implique non seulement le maintien des moyens financiers qui leur étaient accordés mais aussi leur augmentation. Il est hors de question que l’État se désengage ! Si des missions de service public sont transférées aux collectivités territoriales, le budget doit suivre !

MANIFESTATION NATIONALE RENDEZ-VOUS SAMEDI 5 NOVEMBRE À 14H30 PLACE DE LA BASTILLE À PARIS

Signataires : Collectif national pour les Droits des Femmes, Actit, Agir contre le chômage, les Alternatifs, Alternative Libertaire, ANEF, Apel-Egalité, Association Groupe Cadre de Vie, Association pour les Droits des Femmes du 20è, Atalante vidéo, Attac, CADAC, , Centre LGBT Paris Ile de France, CGT, Les Chiennes de garde, Collectif féministe Handicap, Sexualité, Dignité, Collectif féministe contre le Viol, Collectif Féministe « Ruptures » et Réseau Féministe « Ruptures », Collectif féminin masculin de Vitry, Collectif mixité CGT des Bouches du Rhône, Collectif région parisienne pour les Droits des Femmes, Comité de vigilance et de suivi pour l’application de la loi du 9 juillet 2010, Commission nationale Droits des Femmes du Parti socialiste, Coordination lesbienne de France, DECIL : Démocratie et Citoyenneté Locale (Mantes la Jolie), FASTI, Elu-e-s contre les Violences faites aux Femmes, Europe Ecologie Les Verts, « Femmes libres » Radio Libertaire, Fédération nationale Solidarité femmes, Femmes solidaires, FIT, une femme, un toit, FSU, Garçes (groupe d’action et de réflexion contre l’environnement sexiste, Sciences po Paris), Gauche unitaire, Initiative Féministe Européenne France, Intersyndicale CFDT-CGT SDFE, Lesbiennes of Color, Ligue des droits de l’Homme, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Maison des Femmes de Montreuil, Marche mondiale des Femmes, MJCF, Mouvement Jeunes Femmes, NPA, Osez le féminisme, Paroles de femmes, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Planning Familial, RAJFIRE, SOS sexisme, Stop Précarité, UNEF, Union syndicale Solidaire

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Politique

Communiqué LDH : Visite de Paul Kagame en France

Visite de Paul Kagame en France : la question de la justice et des droits de l’Homme doit être à l’ordre du jour des rencontres bilatérales Communiqué commun Ligue des droits de l’Homme (LDH) et Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) A l’occasion de la visite en France de Paul Kagame, président de la République du Rwanda, nos organisations expriment leurs préoccupations sur l’état des poursuites engagées en France contre des présumés génocidaires, mais également leur vive inquiétude quant à la situation des droits de l’Homme au Rwanda et tout particulièrement celle des défenseurs des droits de l’Homme.

L’arrestation en France, puis le transfert devant la Cour pénale internationale, de Callixte Mbarushimana, dirigeant du FDLR (Front de libération du Rwanda), pour sa responsabilité présumée dans des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en RDC et sa mise en examen pour sa participation présumée au génocide rwandais, à la suite d’une demande de la FIDH, partie civile, sont des avancées importantes.

De même, les avancées récentes dans certains dossiers, rendues possibles par la reprise de la coopération judiciaire entre la France et le Rwanda, doivent se concrétiser par l’ouverture de procès, notamment pour les affaires les plus anciennes et celles où les mis en examens sont en détention préventive. A cet égard, nos organisations rappellent la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme en 2004, pour non respect du droit à un délai raisonnable dans le dossier concernant l’abbé Wenceslas Munyeshyaka.

Nos organisations appellent à l’adoption du projet de loi portant création du pôle spécialisé sur les crimes contre l’humanité dans les meilleurs délais, afin de donner à la justice française les moyens de mener à bien ces dossiers.

Au Rwanda, la situation des droits de l’Homme demeure extrêmement préoccupante et les violations ont culminé lors de la dernière campagne électorale. Dans un contexte politique particulièrement tendu, qui a vu plusieurs opposants arrêtés, les libertés d’expression, d’opinion et de presse, à l’instar de la fermeture de certains journaux d’opposition ou de radios à l’approche du scrutin présidentiel, ont été particulièrement mises à mal.

Le harcèlement et la répression des défenseurs des droits de l’Homme s’appuie notamment sur les accusations abusives de « négationnisme » ou « d’idéologie génocidaire », en vertu de la Loi n°18/2008. Afin d’empêcher ces dérives, il est urgent que ce texte soit réexaminé, conformément à l’annonce faite en ce sens par le gouvernement en avril 2010.

Par ailleurs, à l’occasion de la reprise, le 5 septembre, du procès de Victoire Ingabire, opposante politique poursuivie notamment pour « complicité de terrorisme » et « atteinte à la sureté de l’Etat », nos organisations rappellent le droit de chacun à un procès équitable et encouragent le Rwanda à se conformer à ses obligations en matière d’administration de la justice.

Enfin, alors que s’achèvent les travaux du Tribunal pénal international pour le Rwanda, dont la compétence était limitée aux seuls crimes perpétrés au cours de l’année 1994, nos organisations soutiennent la demande du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme adressée au Etats visés, dont le Rwanda, dans son rapport sur les crimes commis en République démocratique du Congo entre 1993 et 2003, de diligenter des enquêtes sérieuses et crédibles. Ces enquêtes doivent en effet permettre que les responsables de ces crimes soient identifiés et jugés, les victimes reconnues dans leurs droits à la justice et à la réparation, et le cycle de l’impunité, à l’oeuvre dans la région des Grands lacs, enrayé.

Nos organisations appellent donc à ne pas éluder ces questions au cours de la visite du président rwandais, conformément aux récents engagements du gouvernement français à faire de l’exigence de démocratie et du respect des droits l’Homme présentés comme des axes majeurs de la diplomatie française.

communiqué disponible sur : http://www.ldh-france.org