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Sadiq Khan, le maire travailliste de Londres, a décidé de prendre position contre le plus grand salon de l’armement au monde

Cette décision a été prise dans un cadre plus large de protestations montantes contre l’évènement. Jusqu’ici on estime qu’une centaine d’opposants ont été arrêtés lors d’actions contre le salon DSEI ; Équipement International de Défense et Sécurité.

Des fabricants d’armes du monde entier viennent y vendre leurs produits à des délégations de tous les pays. L’Arabie Saoudite cristallise cependant le problème ; ces derniers continuant à bombarder le Yémen. Ce pays connaît actuellement la pire crise humanitaire au monde. L’Arabie Saoudite a pourtant été officiellement invité au salon par le gouvernement britannique.

Sadiq Khan a envoyée une lettre au président de DSEI pour faire connaître sa position. Le maire a insisté sur l’aspect multiculturel et international de Londres ; nombre de ses habitants ont fui des zones de conflits. Il affirme donc qu’il fera tout ce qui est en son pouvoir pour que ce salon n’ait plus lieu à Londres à l’avenir.

Un commerce lucratif

Les opposants se sont félicités de cette prise de position du maire. Cependant ils protestent aussi contre la gestion policière de l’évènement. Ils accusent les agents d’avoir eu la main lourde lors de certaines actions.

Le salon de l’armement est officiellement soutenu par le Ministère de la Défense et le Département du Commerce International. Près de 7 milliards d’euros d’exportations auraient été accordées à la coalition de l’Arabie Saoudite ces quatre dernières années. Le directeur du salon a par ailleurs insisté sur leur rôle de créateur d’emplois, dans la croissance économique et sur la rigidité des contrôles sur leur industrie.

Le gouvernement britannique est actuellement en procès pour ses ventes d’arme au Royaume. Leur ligne de défense se base principalement sur la rigidité de leurs contrôles. Cette ligne de défense semble toutefois étrange car chacun sait ce que l’Arabie Saoudite compte faire de ces armes.

Coup de gueule

Le pacte de non-agression que l’Union Soviéttique et les ministères des Affaires étrangères de l’Allemagne ont signé était inattendu.

Le pacte comportant une clause secrète visant à partager la Pologne. Le 25 août, la déclaration concernant le soutien de la Grande-Bretagne à la Pologne promulguée le 31 mars a été confirmée par Chamberlain. Un accord anglo-polonais est alors signé. Le 1ER septembre 1939, 52 divisions de la Wehrmacht traversent la frontière polonaise, alors qu’aucune déclaration de guerre n’a été prononcée.

Le gouvernement annonce une mobilisation générale le lendemain qui a été confirmé par un affichage et qui touchait près de 4 734 250 Français. Malgré la demande de la France et de Londres, les Allemands ont refusé de retirer leur troupe. Le 3 septembre vers 11h, l’Angleterre part en guerre avec l’Allemagne. Les Français rejoignent ensuite la guerre vers 17H. Les Soviétiques et les Allemands se sont partagé la Pologne alors que la France et l’Angleterre campent derrière la ligne Maginot. Une « drôle de guerre » vient de débuter et durera près de 8 mois.