Coup de gueuleEconomiePolitique

La situation socio-économique des Malgaches depuis la décolonisation ne s’est pas vraiment améliorée. L’île est même classée parmi les pays les plus pauvres du monde, et la population dispose d’un revenu mensuel qui plafonne à 40 dollars par mois. De plus, comme dans  beaucoup d’économies insulaires, l’approvisionnement énergétique continue de peser sur le pouvoir d’achat des foyers les plus pauvres. Afin de limiter la précarité énergétique sur ce pays en développement, de nombreuses organisations françaises viennent apporter des solutions innovantes : de la Fondation EDF à l’association ATEE, la France reste très présente sur ce territoire enclavé !

Gilles Pouvreau alimente un village en électricité :

L’histoire de ce  retraité français de 72 ans n’est vraiment pas commune ! Après avoir surmonté un cancer, il a souhaité donner à son existence une nouvelle signification. Son ambition l’a d’abord conduit à monter une école dans le petit village de 1000 habitants d’Ampasimaneva ; puis c’est en découvrant les chutes d’eau proches du collège que l’idée de créer une centrale hydraulique lui est venue…

Pour réussir dans son ambition, il s’est rapidement tourné vers « l’expertise de Constant Giraud, ingénieur hydraulicien en charge d’assurer le suivi du projet et issu d’Hydrostadium (…) et responsable des opérations d’EDF HELP » – le programme d’intervention humanitaire de la Fondation EDF. En fin de compte, pour produire 6.5KWh d’électricité, il aura fallu monter 800 mètres de câbles électriques, 600 mètres de tuyaux, 7 tonnes de bétons, et une centrale de 700 kilos en pleine jungle.

ATEE développe l’économie circulaire sur l’île :

Avec le contexte de la raréfaction des ressources, l’économie circulaire devrait faire florès au XXIème siècle. Une réalité d’autant plus vraie à Madagascar que malgré l’importance des matières premières, les ressources importées comme les hydrocarbures restent extrêmement chères… C’est en partant de ce constat que le président de l’Association Technique Energie Environnement, Marc Hiegel, a décidé de dépêcher une équipe sur place.

Les objectifs sont multiples, diminuer les émissions de gaz à effet de serre, réhabiliter les sols érodés, ou diminuer les nuisances causées par des sites de décharge. Avec cette initiative, ils contribuent à développer l’économie circulaire au service d’une population souvent privée d’accès à l’électricité…

Politique

Croix Rouge Madagascar : cyclone Haruna

Le 22 février, le cyclone Haruna frappait la côte Sud-Ouest de Madagascar, et traversait ensuite le sud de la grande île. Le bilan officiel, non définitif, évoque 18 morts et plus de 22 000 personnes sinistrées. La PIROI vient d’être activée afin d’envoyer 35 tonnes de matériel par bateau directement à Tuléar.

Dans la matinée du 22 février, le cyclone tropical Haruna frappait de plein fouet la côte Sud-Ouest de Madagascar, au niveau de Morombe, avec des vents en rafales à plus de 170 km/h accompagnés de fortes précipitations.

Les derniers chiffres publiés par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) font état de 18 morts, 16 disparus, 81 blessés et plus de 22 000 sinistrés. De nombreux dégâts matériels sont également à déplorer dont 1 120 cases détruites et de nombreuses infrastructures endommagées (écoles, administrations, centres de santé, routes, barrage, matériel électrique etc.).

A Tuléar, principale ville du Sud-Est, la rupture d’une digue a inondé plusieurs quartiers, nécessitant des évacuations de masse de la population.

source article : http://www.croix-rouge.fr