Coup de gueulePolitique

Camions, tracteurs et voitures ont été utilisés comme moyen pour assurer le blocage de l’autoroute A20 depuis la matinée du vendredi 20 février. En effet, plus de 180 véhicules et 300 manifestations ont participé au mouvement. Attention aux bouchons si vous décidez ainsi d’emprunter l’A20.

Dans la matinée, l’autoroute A20 a été complètement bloquée par la manifestation des entrepreneurs. Ces derniers souhaitaient ainsi montrer leur ferme opposition à la politique adoptée par le gouvernement.  En effet, ils sont nombreux à estimer que les acteurs économiques sont aujourd’hui en détresse et que de nombreux emplois se retrouvent ainsi en danger. Ainsi, différentes organisations professionnelles ainsi que des syndicats et des organisations représentatives de l’Indre ont rejoint la manifestation pour appuyer les instigateurs.

Dans l’après-midi, l’A20 a pu être rouverte, mais la circulation est quand même restée très chargée causant ainsi d’énormes bouchons. L’opération escargot qui a été mise en place a ainsi conduit jusqu’au domicile de Michel Sapin qui n’est autre que le ministre des Finances, mais aussi un ancien maire de Argenton-sur-Creuse. Peu à peu au cours de la journée, les manifestations se sont dissipées, et pour cause, les manifestants ont obtenu une première victoire avec un rendez-vous en préfecture de Châteauroux le jour même.

Coup de gueulePolitique

 La CGT FAPT 46 ou encore Fédération des activités postales et de télécommunications dans le secteur de Gourdon a déposé un préavis de grève auprès de ses supérieurs pour leur revendication. Il se pourrait bien alors que les habitants des environs trouvent leurs boites à lettre vide pendant les journées du 28 et du 29 janvier prochain.

La CGT FAPT 46 a déposé un préavis de grève pour les jours à venir, un autre syndicat s’est aussi rallié à sa cause. La cause du problème à l’origine de la grève serait ainsi la dégradation qui se fait de plus en plus ressentir au niveau des services des facteurs. Le manque de moyen pour la réalisation des tâches est le plus flagrant, mais il y a également les retraités qui n’ont pas été remplacés ou les mutations qui entraînent des soucis importants au niveau de la prise de congé. En outre, ils souhaitent également que les heures passées à remplacer leur collègue doivent être payées, ce qui équivaudrait à 1500 heures de travail en un an et demie. Les représentants des syndicats concernés seront ainsi reçus par la direction de la Poste ce lundi afin de tenter de trouver avec eux un terrain d’entente pour ce qui est de leur revendication.

 

 

Coup de gueulePolitique

L’entrée en France de la société Uber fait polémique depuis des mois dans le monde du transport en taxi. En effet, la société a été accusée à mainte reprise par les conducteurs de taxis de concurrence déloyale. Jeudi, 200 taxis se sont ainsi réunis pour manifester contre les pratiques de ce géant américain du transport.

Les taxis toulousains sont très en colère, en effet ils ont décidé de se ressembler sur la place du Capitole ainsi que devant l’Hotel Crowne Plaza afin de manifester et de se faire entendre leur voix sur le recrutement que la société Uber est en train de faire. En effet selon les chauffeurs de taxi toulousain, Uber serait en train de faire du transport illégal puisque la société a été déclarée illégale à partir du 1er Janvier 2015 selon le verdict du tribunal. Seulement, après avoir fait appel, Uber s’est retrouvée en clause suspensive et n’a pas hésité à reprendre ses activités dans les nombreuses villes de France.

C’est la première manifestation qui se déroule à Toulouse, car depuis l’année dernière, ce sont les chauffeurs de Paris, Bordeaux et de Marseille qui ont décidé de se faire entendre les premiers. Les chauffeurs de taxis toulousains sont ainsi très en colère aujourd’hui avec cette concurrence alors que le marché du transport privé est en chute libre depuis un bon bout de temps.

Politique

Diverses manifestations ont eu lieu après l’attentat de Charlie l’Hebdo survenu il y a plus d’une dizaine de jours. Certaines ont été mises en place pour soutenir les victimes et lutter contre le terrorisme. D’autres se sont produites en guise de contestation contre les caricatures du journal, comme celle qui s’est produite au Niger.

Dans la journée du samedi, des jeunes se sont rassemblés à Niamey pour manifester contre les caricatures publiées par Charlie l’Hebdo dans son dernier numéro qui s’est vendu à des millions d’exemplaires à travers le monde. En effet, les manifestants souhaitaient montrer leur mécontentement. La manifestation a ensuite dégénéré en émeute causant des morts et de nombreux blessés.

En effet, armés de gourdins, de pierres ou encore de barre de fer, les manifestants ont répliqué suite à la tentative de dispersion de la manifestation par les forces de l’ordre avec des bombes lacrymogènes. La manifestation avait commencé près de la Mosquée de Niamey avant de s’étendre dans plusieurs quartiers alentour nécessitant ainsi une intervention plus rigoureuse. Bilan de l’émeute : des pillages, destructions de commerces et d’églises chrétiennes ainsi qu’un appel aux ressortissants français, les invitant à ne pas sortir de leur domicile afin d’éviter toutes sortes d’accidents.

Politique

Si en France, des millions de gens ont manifesté pour montrer leur soutien après l’attaque de Charlie l’Hebdo, des manifestants Anti-Charlie ont eux également fait entendre leur voix qui étaient contre les caricatures du journal satirique, spécialement celui du dernier numéro paru il y a peu.

Dimanche dernier, c’est au Pakistan que les manifestations des musulmans ont commencé afin de protester contre la publication d’une autre caricature du prophète Mahomet à la une du journal. Différentes villes ont ainsi participé à cette manifestation comptant Karachi, Lahore, Peshawar, Quetta et Islamabad où les manifestants ont choisi de bruler des effigies du Président François Hollande ou encore de piétiner le drapeau français. Ils ont même invité leur pays ainsi que ses dirigeants à couper les ponts avec la France. Une demande a été faite au consul général de France, pour interdire la sortie du magazine, pour cause de propagation de haine religieuse à travers le monde.

Au Niger, des scènes de violences ont fait une dizaine de morts, beaucoup de blessés ainsi que beaucoup de bien détruit en guise de contestation. À Alger, les manifestants ont choisi de riposter au slogan de Charlie avec «  Nous sommes tous des Mahomet », allant vers des affrontements avec la police. Mais ce n’est pas tout, car d’autres rassemblements ont été enregistrés au Yémen, au Sénégal et aussi en Afghanistan

 

Coup de gueule

Des manifestants de l’opposition au gouvernement gabonais se sont heurtés aux forces de l’ordre samedi dernier, 20 décembre. Suite à leur réclamation du départ du président actuel Ali Bongo. Le bilan n’est toujours pas sur jusqu’à ce jour, mais on a fait état d’un mort et de plusieurs blessés, autant chez les manifestants que chez les policiers.

C’est au carrefour Rio que les opposants au gouvernement actuel se sont donné rendez-vous pour une manifestation supposée « pacifiste» mais qui a quand même tourné au vinaigre. Bilan de l’altercation, un étudiant mort, plusieurs dizaines de blessés et 20 interpellations au niveau des manifestants. Actes de vandalisme et pillages ont également eu lieu, la manifestation ayant été dispersée par la pluie et les attaques à la bombe lacrymogène des forces de l’ordre.

Les opposants en questions ont sorti des chiffres différents de ces derniers, affirmant plus de trois morts cependant, des informations qui sont restées sans aucune confirmation jusque-là. Mais encore, les circonstances du décès du jeune étudiant confirmé par le procureur de la République restent encore sombres jusque-là, les médecins légistes affirmant que la cause du décès de ce dernier serait un objet tranchant.

Pour les opposants, 50 ans de pouvoir pour la famille Ondiba, c’est trop, d’où leur manifestation, qui n’est que le début d’une longue série apparemment.

 

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Lundi, une centaine de taxis ont convergés vers Paris en guise de protestation contre le géant Américain, devenu un concurrent de taille dans la ville : Uber. En effet, ces chauffeurs de taxi ont voulu dénoncer la concurrence déloyale de la société  qui leur pille leur garde-manger.

Lundi 15 décembre dans la matinée, voici une bonne centaine de taxi en train de faire les escargots depuis les aéroports de Roissy et d’Orly. Ils ont ainsi choisi de se rendre sur la place Vauban dans le 7ème arrondissement de la capitale pour manifester leur mécontentement envers le prestataire de véhicule de tourisme avec chauffeur qui vient rafler les clients.

Rappelons que Uber est une société américaine qui a commencé à commercialiser ses services en France en proposant un service assez intéressant de location de voiture de tourisme avec chauffeur à ses clients. Un nouveau type de service a même été mis sur le marché après des poursuites judiciaires à l’encontre de la société pour le partage des courses entre particuliers, une solution qui serait ainsi moins coûteuses pour de nombreuses personnes.

Uber a montré dernièrement qu’il ne se gênait pas pour profiter de chaque situation afin de faire des bénéfices, comme à Sydney lors de l’attentat de lundi où la société a profité de la panique de la population pour augmenter ses tarifs !

 

Crédit photo: Jean Pierre Gallot

Coup de gueule

Le budget 2015 de la Grèce qui a été voté par le Parlement dans la nuit de dimanche 7 à lundi 8 décembre a largement été critiqué par la population. Des manifestations ont eu lieu dimanche soir devant le Parlement à Athènes pour dénoncer la poursuite de la politique d’austérité instaurée par la Troïka UE-BCE-FMI.

Les nouvelles mesures budgétaires, votées à 155 voix pour et 134 contre, sont tout de même moins sévères que celles recommandées par les créanciers du pays. Ces allègements ne sont pas compatibles avec les demandes de la Banque Centrale Européenne, de la Commission Européenne et du Fonds Monétaire International qui insistent sur le fait que la Grèce doit encore trouver deux à trois milliards de recettes.

Ce budget n’est donc ni accepté par la population ni par la Troïka. Hors sans l’aval de cette dernière, le pays ne touchera pas la dernière tranche d’aides européennes obtenues lors du deuxième plan de sauvetage en 2012, soit 1,8 milliard d’euros. Les Grecs redoutent donc une prolongation du mémorandum à cause du budget 2015.

Plusieurs manifestations ont eu lieu tout au long de week-end. Samedi soir, une marche en mémoire d’Alexis Grigoropoulos, tué à l’âge de 15 ans par un policier, le 6 décembre 2008 à Athènes a été organisée. Cette marche a tourné à l’affrontement, la police a procédé à 296 interpellations et 43 déferrements à la justice. Dimanche soir, c’est en réponse à l’appel des syndicats et des partis de gauche que les participants ont manifesté contre la politique d’austérité dans les rues d’Athènes. La situation de la Grèce devrait être au cœur des préoccupations de la réunion des ministres des finances de la zone euro ce lundi 8 décembre.

Crédits photo : Ggia

Politique

Des milliers de personnes ont manifesté dans toute l’Espagne ce samedi 29 novembre. De grands rassemblements ont eu lieu dans les rues de Madrid, de Barcelone et d’autres grandes villes espagnoles pour dénoncer l’austérité et la misère, près de 24% de la population espagnole est au chômage.

Les journalistes de l’AFP ont assisté à la manifestation qui a eu lieu à Madrid, ce week-end. Le cortège s’est formé à la gare d’Atocha pour se rendre à la Puerta Del Sol. Sur les banderoles on pouvait lire « Du pain, un toit, un travail ». Les espagnols souhaitent mettre fin à la politique d’austérité qui provoque la misère pour beaucoup et dénoncent une classe politique, qu’ils accusent de corruption. La situation est difficile pour une grosse partie de la population, qui ne trouve pas d’emploi, qui ne peut pas se loger, à cause du prix des loyers et qui a de plus en plus de mal à se nourrir. Cette année, la Croix-Rouge est venue en aide à plus de 5 millions de personnes, menacées par la pauvreté. Un tiers des travailleurs touchent un salaire de 645 euros seulement.

L’AFP a interrogé l’un des manifestants, Agustin Carretero qui vit dans un appartement de 50 m2 de type HLM avec ses deux enfants de six et huit ans, son loyer est de 500 euros. Agustin raconte que son logement vient d’être vendu à un promoteur pour la somme de 60.000 euros, mais en 2018, il n’aura plus le choix, soit il rachète son appartement pour la somme de 140.000 euros, soit il déménage. Plus de 2.300 personnes sont dans la même situation actuellement.

Le gouvernement annonce une croissance de 1,3% pour 2014, « la plus forte de la zone euro ». Mais cela ne reste que de la propagande pour les manifestants du 29 décembre, « la crise se poursuit, on continue à imposer des coupes claires dans la santé, l’éducation (…) à privatiser l’enseignement » raconte Carlos, chômeur de 48 ans, à la recherche désespérée d’un emploi depuis un an et demi. La situation reste compliquée en Espagne, et la trilogie « pain, toit, travail » n’est pas facilement accessible pour tous.

Crédits photo : Barcex

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Votée le 14 octobre dernier par l’Assemblée nationale dans le cadre de la nouvelle loi de transition énergétique, l’ouverture à la concurrence de l’exploitation des concessions hydrauliques aurait pu passer comme une lettre à la poste. C’était sans compter sur la détermination et la mobilisation de nombreux syndicats inquiets pour l’avenir du réseau hydraulique français et de son personnel. Des mouvements de contestation se sont ainsi multipliés durant tous le mois de novembre un peu partout sur le territoire. Le dernier en date, organisé cette semaine près de Toulouse à l’appel de la CGT, aura regroupé plusieurs dizaines d’agents EDF souhaitant informer les usagers sur les dangers d’une privatisation des barrages hydroélectriques.

Selon ces nouvelles dispositions législatives, la propriété des ouvrages hydrauliques français devrait rester publique, mais l’exécution des concessions pourra se faire désormais par le biais de sociétés d’économie mixte où la part publique pourrait devenir minoritaire. L’État pourrait en effet se désengager jusqu’à 66 % et ne garder plus que 34 % des parts. Une mise à mort programmée du service publique hydraulique pour le syndicat CGT EDF, qui suite à la journée de mobilisation nationale du 4 novembre dernier, encourage les personnels des industries électriques à rester mobiliser.

« Notre inquiétude c’est que tout l’argent que l’on met aujourd’hui pour la sécurité, la sûreté des ouvrages ou la maintenance de nos installations ne serve plus qu’à rétribuer des actionnaires privés ou des fonds de pension. Ici en Ariège on est très inquiet pour l’avenir », souligne Laurent Farenc, secrétaire CGT des agents de production en Ariège.

Particulièrement mobilisée, l’unité de production hydraulique Sud-Ouest d’EDF organise dans ce cadre des manifestations d’information sur l’ensemble des communes de la région depuis maintenant plusieurs semaines. « La gestion de l’eau doit rester publique » et le projet présenté apparaît comme « idéologique » et « dangereux pour les usagers », ajoute le délégué syndical CGT de Toulouse, Jean-Daniel Navarro pour qui les conditions d’emploi du personnel évolueront forcement dans le mauvais sens.

Mais les enjeux de la privatisation hydraulique ne se limitent pas aux aspects financiers et humains. La CGT est également fortement préoccupée par les risques pouvant découler d’un éclatement des concessions. La production hydraulique et la gestion des rivières font parti d’un ensemble cohérent, permettant à la fois de réguler le réseau électrique et de garantir un étiage suffisant des cours d’eau pour le refroidissement des centrales nucléaires. Une cohésion du réseau qu’il paraît bien difficile de garantir une fois les mouvements de privatisation enclenchés.

D’autre part, l’émiettement de la production hydroélectrique entre plusieurs entités entraînera de manière inéluctable, selon le syndicat, un éclatement de l’activité de recherche, actuellement concentrée au sein du groupe EDF.

Crédits photo : Ludovic Péron