Politique

20 JUIN : JOURNÉE MONDIALE DES RÉFUGIÉS

A l’occasion de la journée mondiale des réfugiés le 20 juin, Médecins du Monde dénonce les violences en Syrie à l’encontre des civils et du personnel médical. Alors même que Damas dit vouloir autoriser l’aide internationale des Nations unies et de plusieurs ONG, MdM, faute d’accès direct en Syrie, poursuit ses actions auprès des Syriens qui ont fui en Jordanie, au Liban et en Turquie.

« La répression se poursuit à huis clos avec son cortège de victimes civiles et de violations des droits humains. Ce qui est particulièrement choquant, c’est l’absence de protection accordée aux blessés tout comme les agressions dont fait l’objet le personnel soignant » souligne Pierre Salignon, directeur général de Médecins du Monde.

En Jordanie, les équipes de Médecins du Monde contribuent depuis plusieurs mois à la prise en charge médicale et psychologique des syriens qui ont trouvé refuge à Ramtha, ville frontalière proche de Deraa, où on les estime à plus de 15 000. Une centaine arrive quotidiennement dans le camp de transit qui les accueille provisoirement. Les conditions dans lesquelles ils ont fui les violences en Syrie et leur précarité actuelle les rendent d’autant plus vulnérables.

Dans le camp de transit de Ramtha, MdM soutient les médecins bénévoles qui délivrent des soins sur place, et assure un approvisionnement en médicaments essentiels et en matériel médical.

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RENCONTRE « LE RESPECT DES DROITS FONDAMENTAUX DANS UN ETAT DE DROIT : LA QUESTION DE L’HÉBERGEMENT DES POPULATIONS PRÉCAIRES EN FRANCE »

Le 26 janvier 2012 (18h – 20h30) A l’Université catholique de Lyon, 23 place Carnot, Lyon 2ème. Organisateurs Médecins du Monde – Fondation Abbé Pierre – Institut des Droits de l’Homme (université catholique de Lyon)

Alors que le droit au logement apparait comme l’un des droits fondamentaux de l’individu dans les pays développés, dans les faits on assiste en France à une augmentation du nombre de personnes mal ou pas logées, avec notamment des conséquences importantes en termes de santé physique et mentale des individus.

Les dispositifs d’hébergement d’urgence sont régulièrement saturés ; et à défaut de solutions ouvrant des perspectives d’insertion, des mesures saisonnières tentent de remédier aux problèmes structurels de l’hébergement des plus précaires, sans résultats durables et probants.

Chaque année depuis dix ans, le système d’hébergement est remanié, les « produits » d’hébergement complexifiés, les filières d’accès repensées, l’hiver oblitéré, les ayant-droit recatégorisés… Et depuis un an, le projet politique « le logement d’abord » affiché par les pouvoirs publics interroge les métiers et l’organisation existante, dans un contexte économique difficile et de raréfaction de l’argent public, qui ne favorise pas la sérénité des débats.

Or le droit au logement, comme les autres droits fondamentaux, doit être garanti à chacun. Les dispositifs qui relèvent de la solidarité publique sont censés tisser un filet de protection adapté à la diversité des situations. Respecter et faire respecter les droits est au coeur de la légitimité des institutions, sans condescendance caritative ni standardisation des réponses.

La rencontre vise à interroger les acteurs associatifs et institutionnels sur l’ensemble de ces questions, à la fois sur le plan national et au niveau régional, avec l’ambition d’apporter des éclairages et des pistes de réponses collectives à des situations qui menacent la protection minimale que la collectivité doit apporter à chacun de ses membres.

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE CÔTE D’IVOIRE : MÉDECINS DU MONDE INTERVIENT DANS LES QUARTIERS D’ABIDJAN ENCORE EN PROIE À L’INSÉCURITÉ

A côté de l’accalmie qui prévaut dans la majeure partie d’Abidjan, le quartier de Yopougon, dans l’ouest de la ville, reste le théâtre d’affrontements. Une partie des habitants a fui mais plus d’1.5 million de personnes y vivent dans des conditions précaires. En effet, l’accès à la nourriture et à l’eau potable reste limité. Alors que l’arrivée de la saison des pluies provoque une hausse inquiétante de la malaria, MdM s’inquiète du manque de services de santé : seuls quatre des quinze structures de soins de santé primaires du quartier de Yopougon sont en effet accessibles à ce jour.

Par ailleurs, face à la situation de crise que traverse le pays, le Président de la République a annoncé un décret promulguant la gratuité des soins de santé pour les six prochaines semaines. Mais le secteur de la santé est exsangue et les centres de santé publics n’ont pas les moyens de payer le personnel ni d’assurer l’approvisionnement en médicaments.

Médecins du Monde a donc déployé un dispositif pour soutenir les structures fournissant des soins de santé primaires – en particulier à destination des mères et des enfants de moins de 5 ans – à Yopougon mais aussi à Attécoubé et Willamsville. 23 centres de santé primaire et 1 hôpital psychiatrique sont concernés. Nos équipes réhabilitent ces centres, assurent l’approvisionnement et garantissent la disponibilité du personnel médical. Nous fournissons aux centres qui ont été pillés les équipements qui permettront à leur personnel de reprendre leur activité lorsque les conditions de sécurité seront rétablies.

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Suite aux graves violences consécutives à la crise post-électorale qui ont frappé le pays, Médecins du Monde a envoyé une équipe d’urgence et plus de 3 tonnes de matériel médical pour soutenir les structures de soins de la ville d’Abidjan.

À Abidjan, les populations prises au piège des violences de ces dernières semaines n’ont pu bénéficier de soins. De nombreux blessés et patients atteints de maladies chroniques graves, les femmes enceintes et les enfants n’ont pas eu accès à des soins appropriés.

Afin de répondre aux besoins médicaux d’urgence, une première équipe de Médecins du Monde est arrivée en milieu de semaine à Abidjan et sera rejointe en fin de semaine par une seconde équipe médicale. Un fret de 3 tonnes de matériels et médicaments (kits d’urgence, kits de prise en charge des pathologies chroniques…) a également été acheminé par avion et est arrivé jeudi 21 avril à Abidjan. Un second fret de matériel (kits choléra…) devrait être expédié dans les prochains jours.

En collaboration avec les autorités sanitaires, les équipes de Médecins du Monde vont assurer le réapprovisionnement en médicaments des structures de santé, hôpitaux et centres de soins de la capitale et proposer un renfort aux centres de soins en manque de personnels soignants. Des cliniques mobiles sont également à l’étude pour soigner les personnes les plus fragiles en se rendant sur leur lieu de vie.

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Suite au séisme et au tsunami qui ont frappé le Japon le 11 mars dernier, Médecins du Monde a étudié dès les premiers jours les modalités d’action et les zones d’intervention permettant à l’association de venir en aide aux habitants des zones sinistrées.

Cette mission d’évaluation a pu être menée par l’équipe de MdM Japon présente sur place et des volontaires médicaux japonais.

De nombreuses personnes touchées par la catastrophe sont épuisées par la vie dans les abris temporaires : manque d’hygiène, d’accès à l’eau et au chauffage qui favorisent le développement de maladies respiratoires – en particulier chez personnes les plus vulnérables, les personnes âgées, les femmes enceintes et les enfants-, problèmes de suivi de traitements des maladies chroniques….Beaucoup de sinistrés présentent également des signes de détresse et de souffrance psychologique.

Après consultation des autorités sanitaires nationales et locales, Médecins du Monde lance un programme de soins de santé primaires et psychologiques dans la ville d’Otsuchi, située dans la préfecture d’Iwate, au nord-est du pays.

Les équipes MdM composées de psychiatres, psychologues, médecins, infirmières, assistantes sociales et logisticiens mettent en place des consultations dans les refuges, les hôpitaux et les maisons de cette ville extrêmement meurtrie (sur les 16 000 habitants, 8 000 seraient décédés).

Ce programme s’inscrit dans la durée et les équipes de MdM seront présentes dans la ville d’Otsuchi au moins pendant les 3 prochains mois.

Médecins du Monde est présent au Japon depuis 1995 où une association MdM a été créée après le tremblement de terre de Kobé. Le programme à Tokyo, ouvert en 2010, porte sur l’accompagnement des personnes sans domicile fixe et propose des soins médicaux et psychologiques.

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PUBLICATION D’UNE ENQUÊTE INÉDITE AUPRÈS DES PERSONNES SE PROSTITUANT

A l’occasion de l’anniversaire de la promulgation de la Loi pour la sécurité intérieure (LSI), Médecins du Monde rend public les résultats d’une enquête menée auprès de 70 personnes se prostituant. Visant à mieux renseigner l’impact de la LSI sur la santé et la sécurité des personnes qui se prostituent, cette enquête confirme que les personnes se prostituant sont confrontées de manière manifeste à une vulnérabilité aggravée.

La législation encadrant actuellement la pratique de la prostitution en France favorise la stigmatisation des personnes se prostituant, les expose à un risque accru de violences et les éloigne de la prévention et de la prise en charge sanitaire.

Retrouvez l’enquête complète et les témoignages recueillis, présentés avec des photos de Diane Grimonet, réalisées pour la première fois dans le Lotus Bus (mission auprès des personnes se prostituant à Paris) et des extraits du film inédit Amours propres d’Estelle Robin You, qui a tourné pendant plusieurs mois avec la mission prostitution de Nantes: http://www.medecinsdumonde.org/mdm/prostitution18mars/index.html

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Nos associations lancent la campagne « Un mot, des morts » pour défendre le droit au séjour pour soins des étrangers gravement malades résidant en France. Ce droit est menacé par le projet de loi sur l’immigration qui sera examiné en deuxième lecture à l’Assemblée Nationale à partir du 8 mars prochain.

Depuis 1998, un étranger gravement malade résidant en France est protégé contre toute mesure d’expulsion et peut obtenir une carte de séjour s’il ne bénéficie pas d’un « accès effectif » au traitement dans son pays d’origine. Ce dispositif actuel concerne 28 000 personnes (chiffre stable depuis 2006), soit 0,8 % des étrangers vivant en France (1).

Aujourd’hui, une partie des députés, soutenue par le gouvernement, veut remplacer cette notion d’« accès effectif » au traitement par celle de « disponibilité ». Ils prétendent qu’il s’agit d’une simple précision alors que cela remettrait fondamentalement en cause ce droit. En effet, ce n’est pas parce qu’un traitement est « disponible » dans un pays qu’il y est « accessible ». Ruptures de stocks, inexistence de couverture maladie, insuffisance de l’offre quantitative et qualitative de soins, prix prohibitifs des traitements ou encore manque de personnel soignant peuvent entraver l’accès effectif aux soins.

Alors que le Sénat a rejeté l’amendement en première lecture, le gouvernement s’obstine. S’il est retenu, ce texte forcera les étrangers à rester dans l’irrégularité, mettant leur santé en péril, avec un risque de recrudescence des maladies infectieuses telles que le VIH, les hépatites ou la tuberculose. Ces personnes vivront dans l’angoisse d’une expulsion, synonyme de condamnation à mort dans leur pays où elles ne pourront se soigner.

Par ce seul mot inséré dans la loi, « indisponibilité », la vie de milliers de personnes sera mise en danger. C’est pour cette raison que, nous, associations de malades, de migrants, de médecins, de défense des droits des étrangers, de lutte contre le sida, nous unissons autour de la campagne « Un mot, des morts »(2). Nous nous opposons à cette restriction et demandons le maintien de la loi dans ses termes actuels(3).

Signataires : ACT UP-PARIS, AIDES, CATRED, COMEDE, CRETEIL-SOLIDARITE, FASTI, FTCR, LDH, MDM, MFPF, MSF, RAAC-SIDA, SIDACTION, SOLIDARITE SIDA

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