Mélenchon, Taïwan
InternationalSociété

Mercredi 3 mars, le président de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a tenu à donner son avis sur la visite de Nancy Pelosi à Taïwan, qu’il qualifie de provocation. Cette position clairement pro-chinoise (un régime autoritaire, encore une fois) lui a immédiatement valu les foudres de nombreuses personnalités de gauche. 

« Les Chinois régleront le problème »

Dans un texte publié sur son site internet, Jean-Luc Mélenchon a dit tout le bien qu’il pensait des Etats-Unis et de leur énième provocation contre la Chine. « La scène internationale m’afflige autant que les misérables simagrées des macronistes avec leur diversion sur l’antisémitisme attribué à la LFI. Certes, il s’agit pour ces misérables de faire oublier leur forfaiture dans leur panique face à l’idée d’une taxation des profiteurs de crise. Mais autrement plus lourde de conséquences est la provocation des USA à Taïwan. Quel est le sens de la visite de Pelosi sur place ? », interroge l’ancien candidat à la présidentielle. 

« Taïwan est un sujet tendu depuis la libération de la Chine. Mais, pour les Français depuis 1965 et le général de Gaulle, il n’y a qu’une seule Chine. Elle siège au Conseil de sécurité. Taïwan est une composante à part entière de la Chine. Le premier gouvernement alors national dictatorial de l’île, celui de Tchang Kaï-chek, prétendait d’ailleurs reprendre le contrôle de la « Chine continentale ». Depuis, chacun s’en tient à une volonté de coexistence pacifique, en attendant mieux. Quoi ? Les Chinois régleront le problème entre eux. Il n’y a pas d’autre issue raisonnable possible », résume Jean-Luc Mélenchon. 

« Pas en mon nom »

Mais le leader de la France insoumise est loin de fédérer la gauche à ce sujet, et nombreux sont ceux à lui reprocher sa proximité avec les régimes autoritaires. « Mélenchon parlait de “provocation” quand l’Ukraine démocrate se défendait au Donbass face à la Russie autoritaire. Et (il) parle de “provocation” de Taïwan quand ce pays agit librement face à la Chine. Un pays démocrate, c’est forcément une “provocation” pour une dictature », tweetait vendredi le patron des écologistes, Julien Bayou.

« Pas en mon nom, abonde le député européen écologiste David Cormand. Le cynisme de la diversion qui consiste à faire passer les bourreaux pour des victimes, c’est l’éternelle dialectique des dictateurs et la justification de leur barbarie. La Chine est une dictature. Les Taïwanais sont libres de disposer d’eux-mêmes ».

Mélenchon, héritage
PolitiqueSociété

Pour réduire les inégalités grandissantes qui divisent de plus en plus la population, Jean-Luc Mélenchon souhaiterait limiter les héritages à 12 millions d’euros maximum, en taxant à 100% au-delà de ce seuil. 

« Réforme des droits de succession »

« Notre fiscalité doit être entièrement refondée sur des bases claires et justes, en appliquant le principe de progressivité », estime Jean-Luc Mélenchon, qui promet d’entamer une véritable  « révolution fiscale » s’il est élu. 

Cette révolution passerait d’abord par une réforme des droits de succession basée sur une augmentation « des droits de succession sur les plus hauts patrimoines », prenant en compte «  l’ensemble des dons et héritages reçus tout au long de la vie  ». Et la limite serait donc fixée à 12 millions d’euros, seuil au-delà duquel le patrimoine serait taxé à hauteur de 100 %.

Mesure inappropriée

Bien que le Conseil d’analyse économique (CEA) doute de l’efficacité d’une telle mesure, puisque seulement 0,1  % des héritiers d’une génération touchent plus de 13  millions d’euros d’héritage, il soutient lui aussi qu’une réforme fiscale est nécessaire.

«  Le top 1  % des héritiers peut désormais obtenir, par une simple vie de rentier, un niveau de vie supérieur à celui obtenu par le top 1  % des travailleurs. Pour parvenir tout en haut de la distribution des niveaux de vie, il devient quasiment impératif d’avoir la chance d’hériter  », illustre le CEA.

Aucune chance d’aboutir

Mais outre l’avis défavorable du CEA, l’idée de Jean-Luc Mélenchon n’a aucune chance d’aboutir pour cause d’inconstitutionnalité. « Depuis 2012 et la proposition de François Hollande de pratiquer une imposition à 75  % sur les hauts revenus, le Conseil constitutionnel a dégagé une jurisprudence. Les juges  estiment  qu’au-delà d’un taux de  70 à 75  %, une imposition devient excessive et peut être considérée comme confiscatoire », explique l’avocat fiscaliste Marc Uzan. 

« Il n’y a donc aucun doute que le Conseil constitutionnel massacrerait la mesure proposée par Mélenchon », estime Martin Collet, professeur de droit fiscal à l’université Panthéon-Assas de Paris.

Mélenchon, communistes
Coup de gueulePolitique

Dans un courrier adressé au secrétaire général du Parti communiste, Fabien Roussel, le député de la France insoumise de Marseille, Jean Luc Mélenchon, propose un accord aux communistes pour lier présidentielle et législatives. 

Réponse le 9 mai

« Une nouvelle fois, je voudrais proposer aux communistes ma candidature. Je souhaite l’appuyer sur un programme partagé et une répartition de candidatures communes aux élections législatives », a écrit Jean Luc Mélenchon, sans vraiment convaincre qui que ce soit. 

« Sur le fond comme sur la manière de porter nos idées, des différences existent entre toutes les forces de gauche, et aussi avec Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise, sinon nous serions tous dans le même parti. C’est en tenant compte du meilleur choix à faire pour porter nos propositions, et aussi de ces différences, que nous prendrons notre décision », a immédiatement répondu Fabien Roussel, laissant peu de doute quant à l’issue des délibérations. «   Le débat est ouvert, nous prendrons notre décision définitive le 9  mai 2021 », a tout de même précisé le secrétaire général du parti communiste.

«  Nous ne devons pas recommencer  »

Après avoir foulé au pied l’idée d’une grande primaire de gauche, en annonçant unilatéralement, le 8 novembre 2020, sa candidature à l’élection présidentielle de 2022, Jean Luc Mélenchon souhaite maintenant rassembler les forces de gauche, mais sous sa bannière. Plus précisément, en échange de leur soutien à la présidentielle, le leader de la France insoumise propose aux communistes un programme de candidatures communes aux élections législatives.

« En 2012, puis en 2017, nous avons porté ensemble un programme audacieux pour changer en profondeur la vie de notre peuple. Et nous avons rassemblé autour de lui d’abord 4 millions de voix puis plus de 7  millions. Tout cela, nous l’avons construit ensemble », rappelle Jean Luc Mélenchon. Mais «  nous avons commis l’erreur de ne pas nous accorder avant l’élection présidentielle à propos des législatives. Nous ne devons pas recommencer, ajoute le député FI. Unis, nous attirerons j’en suis certain des personnalités et des forces de la gauche traditionnelle qui s’interrogent aujourd’hui. Ainsi nous pourrions former un large arc de forces ».

«  Jean Luc pourrait, lui aussi, nous soutenir cette fois  »

« Je souhaite qu’il y ait le plus possible de candidatures communes aux législatives, quel que soit notre choix à l’élection présidentielle », rétorque Fabien Roussel, sous-entendant que si Mélenchon voulait vraiment la même chose, il ne conditionnerait pas leur alliance législative à la présidentielle. 

« Je pourrais aussi répondre à Jean-Luc que comme nous partageons beaucoup de choses, que nous l’avons soutenu pendant deux campagnes présidentielles, il pourrait pourquoi pas lui aussi nous soutenir cette fois-ci », ironise enfin le secrétaire général. Bien qu’ils se donnent jusqu’au 9 mai pour répondre, la déclinaison des communistes ne fait donc aucun doute. 

Politique

Jean-Luc Mélenchon a défendu un programme économique dans lequel le rôle de l’Etat permettrait de relancer la croissance et de diminuer le chômage.

 

Mélenchon a bien l’air de vouloir mettre du baume au cœur des Français avec la récente présentation de son programme économique. Car ce qu’a présenté le candidat de la France Insoumise dans son plan économique ne comporte aucun rabotage budgétaire mais bien au contraire un vaste et conséquent plan d’investissement étatique pour stimuler l’emploi et la croissance.

 

Au total, le candidat plaide pour un investissement de 102 milliards d’euros sur cinq ans accompagné d’une augmentation de 173 milliards d’euros de dépenses supplémentaires dans les services publics.

 

Ce plan keynésien foncièrement optimiste et qui tranche dans le vif avec l’austérité libérale prônée par Fillon & co table sur un emprunt de 102 milliards d’€  répartis en 45 milliards pour « l’urgence sociale », 50 milliards dont 25 milliards pour « l’urgence écologique » et les ENR ainsi que 7 milliards pour les services publics.  Le but de la manœuvre est simple puisqu’il s’agit « d’injecter une masse suffisante qui remette en route l’activité ».

 

Dépenses publiques en hausse

 

A contrario des autres candidats, Mélenchon prône une forte hausse des dépenses publiques : +173 milliards d’euros. Et ce afin de financer en particulier la hausse des salaires et la réduction du chômage.

 

Un plan de relance qui s’accompagne d’une « révolution fiscale » : l’impôt sur les sociétés serait abaissé à 25%, la CSG deviendrait progressive et un taux marginal de 90% sur la dernière tranche de revenus serait mis en place au-dessus de 400 000€ par an.

 

Avec un tel plan, les experts du parti de Mélenchon estiment que 190 milliards d’euros de recettes sont à la clé avec un taux de croissance de 2% d’ici 2018 et un taux de chômage abaissé de 9,7% à 6%. Le déficit public serait réduit à 2,5% du PIB d’ici à 2022.

 

Un programme aussi optimiste qu’ambitieux qui devra à présent résister au coup du boutoir des candidats concurrents qui ne manqueront pas de décrier son aspect irréalisable.

Politique

Le trublion et tribun de la gauche serait-il en passe de créer la surprise ? Jean-Luc Mélenchon passerait devant Hollande aux présidentielles de 2017.

Sans le soutien de quelque parti derrière lui si ce n’est son propre mouvement lancé pour les présidentielles, Jean-Luc Mélenchon s’avère d’ores et déjà être un futur adversaire redoutable. Et en premier lieu pour François Hollande. Selon un récent sondage réalisé par BVA, le cofondateur du Parti de Gauche égalerait voire dépasserait même l’actuel président dans tous les cas de figure.

Si Alain Juppé est désigné candidat LR, celui-ci recueillerait alors 36% des intentions de votes au premier tour, suivi de Marine Le Pen (26%) et de Mélenchon donc au coude à coude avec Hollande à 14%.

Mais si Sarkozy remportait la primaire de la droite, la donne changerait : Mélenchon se hisserait alors devant Hollande à 14% contre 13%. Un tout petit point d’avance certes, mais de quoi déjà donner des sueurs froides à Hollande qui est annoncé perdant dans toutes les situations. Un belle percée de réalisée pour Mélenchon qui s’est lancé tôt et seul dans la bataille électorale, multipliant les réunions publiques, faisant des appels aux dons pour financer sa campagne. Son discours franc et direct, loin de la langue de bois du pouvoir en place et de l’opposition et le fait d’être viscéralement en lutte contre les idées nauséabondes du FN lui ont permis de trouver son audience, de constituer sa base électorale.

Avec un tel poids dans les sondages, il sera bien difficile pour la gauche au sens large de se passer de Mélenchon même si une élection se gagne dans les derniers mois. Pour autant, l’autre grand enseignement du sondage est que Hollande est perdant à tous les coups. Peu importe la configuration côté LR, il sera éjecté dès le premier tour et Le Pen battue au second par un candidat de la droite.

Politique

Elections legislatives : mettez du rouge à l’Assemblée Nationale !

Dimanche 10 juin, les français sont appelés aux urnes. Pour faire reculer le FN et pour placer l’humain d’abord, mettez du rouge à l’Assemblée Nationale.


Du rouge à l'Assemblée Nationale par PlaceauPeuple

source article : http://www.placeaupeuple2012.fr : Site officiel de la campagne du Front de gauche, www.placeaupeuple2012.fr agrège non seulement les productions des élus, des militants, des sympathisants, mais aussi plus largement des citoyen-ne-s qui tiennent des sites d’information ou des blogs.

Politique

Jean-Luc Mélenchon : lettre au Premier Ministre

Monsieur le Premier Ministre, Cher camarade,

L’élection de François Hollande et votre nomination ouvrent une possibilité pour qu’enfin les exigences de notre peuple soient entendues. Composante décisive de la victoire, les nôtres veulent recueillir les fruits du changement.

Je sais que tout ne se fait pas en un jour. Pour l’immédiat cependant je veux attirer votre attention sur la situation intolérable d’une vingtaine d’entreprises emblématiques et de leurs salariés.

Certaines décisions peuvent immédiatement être prises par simple décret ou par l’action du gouvernement pour résoudre ces situations d’urgence. Notamment pour faire appliquer les décisions de justice rendues en faveur des salariés. Agissez pour faire appliquer les jugements qui ont donné raison aux ouvrières de Sodimédical et ordonné le versement de leurs salaires non payés depuis sept mois.

D’autres propositions nécessitent des modifications législatives. Je forme le vœu qu’elles soient soutenues dès cet été par le gouvernement lors de leur présentation à l’Assemblée nationale par les députés du Front de Gauche.

lire la suite sur : http://www.jean-luc-melenchon.fr

Politique

PCF – FRONT DE GAUCHE : cap sur les législatives

Le score du 22 avril décuple les ambitions du Front de Gauche pour les législatives.

La situation pour aborder ces élections n’a jamais été aussi positive et la dynamique de l’élection présidentielle peut être amplifiée. D’autant que l’enjeu est de créer les conditions d’une majorité parlementaire de gauche capable de mener à bien le changement qu’attendent les Français. La présence de nombreux députés du Front de gauche à l’Assemblée nationale, avec les propositions avancées dans la campagne, sera la meilleure des garanties pour que les lois nouvelles votées répondent concrètement aux attentes des travail­leurs et de leurs familles.

Beaucoup d’électeurs de gauche, très au-delà de ceux qui ont voté pour Jean-Luc Mélenchon, peuvent entendre ce message. Dans de très nombreuses circonscriptions, les candidats du Front de gauche peuvent être en tête au soir du premier tour de l’élection législative.

On parle de 350 circonscriptions où le FN pourrait se maintenir au second tour en provoquant des triangulaires.

Quelles dispositions le Front de gauche se propose-t-il de prendre si, dans certaines d’entre elles, il y a danger d’une élimination de la gauche dès le premier tour ? D’abord, modifier cette situation. Une mobilisation forte des électeurs de gauche aux législatives peut réduire fortement le nombre de circonscriptions où le FN serait une menace. Tout doit être fait pour empêcher l’entrée de l’extrême droite à l’Assemblée nationale.

Les communistes appellent le reste de la gauche à travailler avec eux à cet objectif. Dans les circonscriptions où existerait un danger, ils sont disponibles pour débattre avec les autres forces de gauche des moyens de parer à cette éventualité.

source article : http://www.pcf.fr

Politique

en direct – resultat election 2012 : le president de France est Francois Hollande (51.63 %) – la gauche est donc triomphante !

Resultats en direct elections 2012 en France à 20h00 : le gagnant du 2e tour est Francois Hollande (PS) avec 51.63 % , c’est le nouveau président français !

François HOLLANDE = 51.63 %

Nicolas SARKOZY = 48.37 %

Environ 45 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour cette 9e élection présidentielle en France.

Selon le ministère français de l’Intérieur, le taux de participation atteindrait 71,96% de participation à 17H00. Il était de 75,11 en 2007.

A 12h00, au second tour de l’élection présidentielle, le taux de participation s’élève à 30,66 %.

Au second tour de l’élection présidentielle de 2007, ce taux s’élevait à 34,11 % à la même heure.

Légalement fixée à 20 heures – heure de fermeture des derniers bureaux de vote français -, la diffusion de tout résultat ou estimation prématurée, considérée comme une entorse à la sincérité du vote, est passible d’une amende de 75 000 euros.

Merci à la communauté web de respecter cette règle.

Politique

Vendredi 4 mai – Grand meeting du Front de gauche place Stalingrad pour battre Nicolas Sarkozy. Avec Pierre Laurent et J.L. Mélenchon


Le Front de gauche organise un grand meeting pour appeler à battre Nicolas Sarkozy le 6 mai, lors du 2ème tour de l’élection présidentielle.

Place de la Bataille de Stalingrad – Paris 19 (Metro Jaurès ou Stalingrad)

18h30 : Début du meeting du Front de gauche Place de la bataille de Stalingrad – Paris 19 Prises de parole des responsables des composantes du Front de gauche

19h30 : Discours de Jean-Luc Mélenchon

Prises de parole des responsables des composantes du Front de gauche

20h10 : Discours de Pierre Laurent

Le meeting sera retransmis en direct sur www.pcf.fr

source article : pcf.fr