Politique

Toutes les personnes qui ont été en contact avec la rivière Cavu en Corse de 2011 à 2013 sont appelées à effectuer un dépistage de la bilharziose.

Les personnes qui se sont baignées au cours des étés 2011, 2012, 2013 dans cette rivière pourront contracter la bilharziose uro-génitale. Pour minimiser le risque des épidémies, elles sont devront faire un dépistage. Le ministère de la santé a déclaré lundi dernier « Les personnes exposées devront consulter leur médecin traitant. Cela sans caractère d’urgence, puisque les complications ne surviennent qu’à long terme » selon la recommandation du HCSP (Haut Conseil de la santé publique).

Selon le ministère de la Santé, les personnes à risque sont surtout ceux qui « ont eu un contact cutané même bref avec l’eau de la rivière Cavu durant les mois de juin   septembre de 2011 et 2013 ». Le ministère de la Santé a d’ailleurs interdit tout contact même partiel avec cette rivière.

La bilharziose se soigne facilement, mais ses manifestations ne se présentent qu’après plusieurs années suivant le contact avec les vers. Sans soins, la bilharziose peut provoquer une lésion des reins, de la vessie, des vaisseaux sanguins et du foie.

Politique

La grève des sages femmes se poursuit Les sages-femmes ont manifesté lundi, dans la rue de Paris pour une meilleure reconnaissance de leurs compétences. La police a dénombré 2.000 sages-femmes contre 4.000 de la part des organisateurs. Il s’agit d’une suite de recommandations du mois d’octobre lancée au ministère de la santé. Sur le cercueil noir port par quatre manifestantes est écrit « Mépriser les sages-femmes nuit gravement à la santé des femmes ». Ces sages-femmes ont marqué également « Marisol, les sages-femmes en ont ras le col » ou encore « Sage-femme recherche statut médical désespérément ». Elles demandent un statut médical à l’hôpital du même titre que les médecins. Dans les revendications figurent également la reconnaissance des sages-femmes comme professionnelles de premiers recours. Elodie, sage-femme au CHU de Rouen demande à ce que le statut médical ne reste pas seulement au niveau du tribunal. Le ministère de la santé semblerait trouver des solutions à travers la concertation concernant les sages-femmes. Ces derniers attendent beaucoup de la part de Marisol Touraine. « On est impatient d’y aller car on veut vraiment voir ce qu’ils nous disent. Et si ça ne correspond pas (aux revendications), on quitte la table » a réitéré la Présidente de l’organisation nationale syndicale des sages-femmes, Caroline Raquin