Politique

Sorti cette année, l’avis du public sur l’œuvre de Driss Jaydane se fait savoir. Le récit de cet auteur de chroniques, d’articles universitaires et de fictions porte le titre de « Divan marocain ».

Pour les lecteurs, il s’agit d’un ouvrage qui évoque l’exploration de l’âme humaine et l’auteur le confirme.

Dans son œuvre, Driss Jaydane raconte les faits qui se produisent dans la société marocaine dont il fait partie. Quelque part dans ce livre il parle de rêve qui se présente aussi comme un cauchemar. L’écrit raconte le quotidien d’une personne qui accepte difficilement sa vie d’homme lorsqu’il voit que la réalité lui glisse entre les doigts et qu’il ne fait rien pour empêcher cela. Pour Driss Jaydane cette nouvelle édition est un moyen pour faire entendre au monde la voix du cœur du Maroc.

Dans cet édifice, l’auteur utilise la première personne du singulier. En choisissant cette expression, le contenu du livre touche encore plus les lecteurs. Pour le monde, le contenu du livre est impressionnant. Les lignes offrent à la fois des visions tendres et violents, parfois un peu pervers et très souvent généreux.

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D’après le nouveau livre de l’économiste Jean-Hervé Lorenzi, coécrit avec Mickaël Berrebi, toutes les conditions sont réunies dans le monde actuel pour favoriser la résurgence des guerres dont les principales motivations seraient le manque d’argent. Une vision sombre et pessimiste de notre avenir mais somme toute assez convaincante. 

En effet, dans leur ouvrage intitulé « Un monde de violence », Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des économistes et Mickaël Berrebi affirment que les sources de conflits sont aujourd’hui très nombreux et que la faiblesse des gouvernements trop occupés sur leur prochaine échéance électorale n’arrange rien à l’affaire.

Plus précisément, le livre fait état  de six sources de conflits possibles appelées « contraintes ». Ces économistes distinguent la panne de croissance, le vieillissement, les inégalités, la désindustrialisation, la finance et l’épargne. Ils en listent ensuite les effets et les causes, et présentent les différentes explications possibles.

Mais  le véritable propos du livre porte avant tout sur les immenses besoins d’investir dans l’innovation, dans les infrastructures, dans les besoins de l’économie à long terme pour retrouver des potentialités de croissance alors que dans les pays développés, ces investissements se sont arrêtés. En effet, les pays riches n’y ont plus consacré que 20% de leur PIB, en 2013, contre 23% en 1990, différence qui peut paraît mineure mais qui est gigantesque pour les économistes. Les pays en développement ont fait le chemin inverse: ils sont passés de 23% à 33%. Les pays riches devront «choisir l’avenir», c’est-à-dire investir s’ils veulent retrouver de la croissance. Or l’argent, l’épargne va manquer.

Nécessaire pour l’instauration des systèmes de protection sociale dans les pays en développement comme la Chine, l’Afrique du Sud ou le Brésil, l’épargne va donc basculer vers le social et manquer cruellement à l’investissement. Une évoilution qui ménera logiquement selon les auteurs à une guerre de l’argent, puis à plus long terme, à une guerre bien réelle.

Retrouvez « Un monde de violence : l’économie mondiale 2015-2030 » aux éditions Eyrolles.

Crédits photo : Matze Ott