Coup de gueulePolitique

L’ONG allemande Food Watch qui s’est spécialisée dans la lutte contre les fraudes alimentaires, a récemment mis en cause cinq produits de marques françaises. Si les industriels concernés ne changeront pas pour autant leurs recettes, cette ONG se bat avant tout pour plus de transparence.

C’est à la suite d’une campagne inédite en France que l’organisation Food Watch a dénoncé des irrégularités sur cinq produits de consommation courante et lancé du même coup une pétition conte le distributeur E. Leclerc.

Ces produits présentaient selon l’ONG des affirmations et des étiquettes mensongères destinées à induire les consommateurs en erreur. Parmi les produits cités, on retrouve des filets de dinde «à l’étouffée» E. Leclerc, une vinaigrette «aux tomates séchées» Puget, des yaourts bio «aux fruits» de la marque Vrai, des raviolis «au jambon cru et parmesan» Lustucru et une soupe en sachet «au boeuf et aux carottes» de Maggi.

Si Food Watch a bien tenté de contacter les groupes industriels à l’origine de ces produits pour obtenir de plus amples informations, la réponse est généralement la même, à savoir, comme le précise Ingrid Kragl, directrice de l’information de Food Watch France, qu’«aucune loi ne contraint les fabricants à la transparence».

Contesté pour des tranches de filet de dinde 100% qui  ne contiennent en réalité que 84% de viande, le reste étant composé d’eau, d’additifs et de sels, le fabriquant Leclerc a affirmé que son produit correspondait tout à fait au code de bonnes pratiques mis en œuvre par l’industrie et validé par la DGCCRF, le service de répression des fraudes. Pour cela, Food Watch a lancé sa première pétition sur le territoire français à l’encontre du président du groupe, Michel-Edouard Leclerc.

Crédits photo : Magnus Manske

Thomas Livingston

Politique

Ecole(s) Lyon : soutien aux familles sans logement

PETITION : SOUTIEN AUX FAMILLES SANS LOGEMENT DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DU 2ème ARRONDISSEMENT DE LYON

Depuis plusieurs semaines, nous, parents d’élèves et enseignants des écoles maternelles et élémentaires Alix, Lucie Aubrac et Michelet et du collège Jean Monnet, sommes alertés sur la situation de plusieurs camarades de nos enfants et élèves.

Privés de logement, ces enfants et leurs parents vivent dans des conditions inacceptables. De jour en jour, la situation s’aggrave et de nouvelles familles se retrouvent sans toit.

Aujourd’hui, 15 familles de nos écoles, soit 32 enfants, sont contraintes d’inventer chaque jour une nouvelle solution pour passer la nuit, les dispositifs d’urgence n’étant plus en capacité de leur proposer un hébergement. Certains dorment chez des connaissances (le plus souvent parents et enfants séparés), d’autres dans des halls d’hôpitaux, des squares… Certains des enfants concernés ont moins de 6 ans.

Leur scolarité et leur santé sont en danger !

Nous, enseignants, parents d’élèves, citoyens de l’arrondissement, côtoyons ces familles tous les jours et ne pouvons tolérer que des camarades de nos enfants vivent dans ces conditions.

Par la présente pétition, nous souhaitons montrer la mobilisation de tous aux cotés de ces familles et demander ainsi aux pouvoirs publics (Maire, Député, Conseillers généraux, conseillers régionaux), de réagir et trouver une solution rapide de relogement pour l’ensemble de ces familles

POUR SIGNER LA PETITION CLIQUEZ-ICI :

Plusieurs médias ont relayé cette information :

Le Progrès de Lyon : http://www.leprogres.fr/rhone/2012/06/08/lyon-2e-32-enfants-scolarises-mais-sans-domicile-dans-l-arrondissement

Le Réseau Education Sans Frontières (RESF): http://www.educationsansfrontieres.org/article43071.html

Le site web RUE89 : http://www.rue89lyon.fr/2012/06/07/familles-sans-logement-mobilisation-ainay/

Merci de diffuser cet article dans vos réseaux !

Politique

Pétition : En 2012, sauvons la vie privée ! Pour un véritable droit d’opposition à l’informatisation de nos données personnelles.

Pour signer la pétition rendez-vous en bas de la page.

Notre vie privée est en danger ! Dans tous les domaines de la vie socio-économique – éducation, santé, protection sociale, administrations locales et centrales, instances financières et policières, etc. -, chacun d’entre nous se retrouve dépossédé arbitrairement de ses propres données personnelles, pour devenir l’objet d’une surveillance insidieuse échappant à tout contrôle légal réel.

Un contrôle informatique total

En ce début 2012, en dépit des apparences, nous voici passés sans coup férir d’une société démocratique à une société de suspicion généralisée, perturbant gravement notre relation aux autres et au monde. Sans parler de la prolifération des autres méthodes de « protection » électronique susceptibles de vérifier nos moindres faits et gestes (puces RFID d’identification par radiofréquence, géolocalisation par GPS, vidéosurveillance, biométrie, titres de transport, Internet, téléphones mobiles, etc.), l’informatisation de nos données personnelles s’effectue aujourd’hui de façon occulte et accélérée, sans réelle information, sans réel consentement. Ce fichage tentaculaire intéresse aussi bien l’Education nationale (Base élèves, fichier SCONET pour le secondaire, fichage des décrocheurs…), le travail social (action sociale des Conseils généraux, mairies et CCAS, allocataires de minima sociaux, SIAO pour les sans domicile…), les contribuables et les consommateurs, les clients des banques et des assurances, les personnes de nationalité étrangère (fichiers OSCAR de l’aide au retour, application de gestion AGDREF…), celles placées sous main de justice (gestion informatique des détenus GIDE, fichier FIJAIS des auteurs d’infractions sexuelles…), celles suivies en psychiatrie (RIMP, HOPSY)… Cependant que l’on dénombre environ 80 fichiers de police, catalogues présomptifs truffés d’erreurs concernant par dizaines de millions les simples suspects de délits commis ou à venir, et même les simples opposants politiques (fichiers STIC des infractions constatées, FNAEG des empreintes génétiques, PASP des atteintes à la sécurité publique, projet de fichier centralisé des données identitaires et biométriques, etc.).

C’est ainsi l’ensemble des populations susceptibles de poser problème à l’ordre en place qui sont fichées, et finalement nous tous, notamment avec le Livret personnel de compétences expérimental qui livrera bientôt notre parcours scolaire puis professionnel au bon vouloir des employeurs. Notre vie privée devient malgré nous d’autant plus dévoilée que l’interconnexion entre ces fichiers progresse à grands pas, autorisée par le répertoire de protection sociale RNCPS, le fichier du RSA ou les fichiers fiscaux pour la chasse aux fraudeurs et autres mauvais payeurs, par la LOPPSI II pour les fichiers de police, enfin par la loi Warsmann de « simplification du droit », qui permet désormais l’échange des données personnelles par toutes les administrations…

Comment sélectionner les populations en douceur

S’imposant à coups de lois, de simples arrêtés et de décrets incessants, on constate que ce fichage illimité s’effectue sous le couvert de la neutralité technique et comptable : « qualité » du service rendu, connaissance statistique et « traçabilité » des informations, « gestion » de telle ou telle catégorie (élèves, étrangers, pauvres, « vulnérables »…), « sécurité » publique et plus particulièrement lutte contre la fraude et contre la délinquance, ou encore « prévention » des comportements dangereux (enfants « à haut risque », détenus suicidaires, malades mentaux…). Mais en réalité, un tel « traitement » a pour principal résultat d’effectuer un tri des populations concernées, pour en assurer le contrôle socio-économique : tous ceux qui « ne rentrent pas dans les cases » des critères autorisés sont automatiquement repérés pour être pénalisés.

Contrairement à ce que les instances officielles comme la CNIL mettent en avant, le respect de la confidentialité des données personnelles par la multitude d’agents sociaux qui y ont accès (agents dont le secret professionnel légalement garanti deviendrait « partagé »), n’est donc pas le seul problème soulevé par le fichage. Certes, des affaires de piratage ou de divulgation à grande échelle ont défrayé la chronique ces dernières années, révélant qu’il est facile de pénétrer ou de détourner les fichiers informatiques aussi étroitement « sécurisés » soient-ils. Mais un danger encore plus grand pour les libertés publiques réside dans l’existence d’une finalité discriminatoire qui sauterait aux yeux si elle n’était massivement niée : en fait, l’usage normatif de toute cette technologie de contrôle numérique est la sélection concurrentielle – écarter « en douceur » les incapables et les déviants, pour mieux convaincre la plupart de s’y soumettre aveuglément !

signez la pétition ici : http://www.uspsy.fr/Petition-En-2012-sauvons-la-vie.html