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Politique

En Allemagne, les Smartphones de citoyens volontaires sont utilisés pour lutter contre les pics de pollution atmosphérique dans les villes. Le projet pourrait être étendu à d’autres grandes villes d’Europe.

Avec les épisodes caniculaires que la France connait actuellement, l’initiative menée en Allemagne pourrait être reproduite dans des villes très polluées comme Paris, Lyon ou encore Marseille et Bordeaux.  70% des émissions totales de gaz à effet de serre proviennent de l’activité urbaine. Afin de mettre en place des actions visant à limiter les rejets de Co2 et autres NOx, les grandes métropoles cherchent des solutions. A Nuremberg et à Stuttgart, les Smartphones sont utilisés afin  de compléter les stations de mesure de la qualité de l’air.

L’entreprise suisse Teralytics s’est associée à l’opérateur téléphonique allemand Telefonica pour récolter les données mobiles de plusieurs  milliers de citoyens vivant ou se déplaçant dans Nuremberg. Le principe est de parvenir à estimer les émissions de gaz à effet de serre en fonction de leur mode de transport : voiture, bus, train, vélo, scooter, tram, métro…

Un projet soutenu par l’UE

L’expérimentation financée en partie par l’Union européenne localise les mobiles des usagers afin de calculer leur vitesse de déplacement pour en déduire le mode de transport qu’ils utilisent. De quoi parvenir ensuite à définir une estimation de leur rejet en dioxyde de carbone, Co2 et NOx notamment, les principaux polluants responsables du réchauffement climatique.

En détenant ce type d’informations, les villes seront alors capables de prévoir à l’avance les mesures à prendre pour limiter les épisodes de pollutions atmosphériques intenses qui surviennent dans les grandes villes telle que la régulation du trafic routier entre autre. D’autres villes allemandes vont à présent bénéficier de ce dispositif qui se base sur les données des Smartphones des citoyens pour prédire et limiter les pics de pollution atmosphérique.