Politique

L’ONG Greenpeace vient de publier un rapport qui démontre qu’Internet est une des plus importantes sources de pollution et de réchauffement climatique actuelle

Cliquer, visionner une vidéo, consulter des emails, acheter en ligne, chater, surfer sur les réseaux sociaux… toutes ces activités liées au web sont selon une récente étude de Greenpeace particulièrement polluantes. Il y a de cela quelques années à peine, l’information avait déjà circulé mais face à l’explosion de l’usage du net, le dossier a vite été classé sans suite. Mais Greenpeace que l’on connaît pour sa combativité remet le couvert dans un rapport publié le 10 janvier. Et l’ONG taille dans le vif en expliquant que « si Internet était un pays, il serait le 6ième plus gros consommateur mondial d’énergie ».

Gourmands data centers

Au cœur du problème : les datas centers. Ces gigantesques infrastructures renferment des serveurs web par milliers et sont le centre névralgique du web. Tout y passe, tout y transite, tout y est stocké: email, photos, vidéos, données diverses…

Des datas centers qui sont particulièrement gourmands en électricité et qui en même temps chauffent, surchauffent même. Des systèmes de refroidissement de type climatisation industrielle sont nécessaires pour maintenir en état de marche ces infrastructures.

Énormément d’énergie est donc consommée par les datas centers et mis à part Google et Apple qui viennent juste de passer aux renouvelables, d’autres acteurs majeurs du secteur comme Twitter et Netflix par exemple continuent d’utiliser les énergies fossiles comme source principale. Cela étant, la mauvaise publicité qu’est en train d’engendrer la publication de Greenpeace devrait espérons-le faire rapidement bouger les lignes.

Politique

L’OMS vient de publier un chiffre alarmant quant à la santé de la population mondiale : plus de 90% d’entre nous respire un air bien trop pollué.

92%, c’est le pourcentage de la population mondiale qui respire un air vicié, responsables de trois millions de décès par an dans le monde. C’est un rapport émanant de l’OMS et publié le 27 septembre qui tire la sonnette d’alarme ou qui en tout cas témoigne d’un constat affligeant. L’organisation appelle ainsi de ses vœux à une « action rapide pour faire face à la pollution atmosphérique ».

Pour la directrice du département santé publique de l’OMS, Maria Neira, « Il existe des solutions, notamment des systèmes de transports plus viables, la gestion des déchets solides, l’utilisation de poêles et de combustibles propres pour les ménages ainsi que les énergies renouvelables et la réduction des émissions industrielles ».

Plus de 6 millions de décès

Une étude remontant à 2012 à peine démontre à quel point l’impact de la pollution de l’air est conséquent quant au nombre de décès. Car d’après les estimations datant de cette période, plus de 6,5 millions de décès étaient attribués à la pollution atmosphérique, soit 11,6% du total des décès dans le monde.

Les grandes villes et mégalopoles mondiales ont ainsi face à elles à enjeux majeur, bien loin des préoccupations vénales et économiques. Il s’agit à présent de faire en sorte que les populations y étant installées puissent rester tout simplement en vie.