EconomiePolitique

Suite à la publication d’une baisse de ses résultats de 14% au troisième trimestre, Coca-Cola avait annoncé en octobre vouloir économiser près de trois milliards de dollars pour l’année prochaine. Une des premières mesures serait de supprimer entre 1.000 et 2.000 emplois.

Selon l’édition du Wall Steet Journal du 23 décembre, ces suppressions de postes devraient prendre effet dans les semaines à venir. L’entreprise américaine compte 130.600 employés dans le monde, et devrait donc se séparer de 0,7% à 1,5% de ses effectifs.

Les suppressions devraient principalement être effectuées au sein du siège d’Atlanta (Géorgie) et être réparties entre les différents bureaux du groupe à travers le monde. Les employés américains qui doivent quitter l’entreprise en seront informés avant le 8 janvier, et les employés internationaux seront notifiés avant le 15 janvier. Ces mesures de diminution des effectifs rentrent dans la politique d’économie du géant des sodas annoncée le 21 octobre. Trois milliards d’économies sont prévus suite à la baisse de 14% des bénéfices du troisième trimestre.

A la lecture de l’article du quotidien financier américain, on apprend qu’un porte parole de Coca-Cola a déclaré que les salariés étaient au courant du type de mesures qui seraient prises pour réduire les coûts, et que la suppression de certains postes en faisait partie.

Crédits photo : lizzie2985

Coup de gueulePolitique

C’est dans un climat d’incompréhension que s’est ouvert le 48e congrès de la CFDT ce lundi 2 juin à Marseille. Si cet évènement célèbre les 50 de la CFDT déconfessionnalisée née en 1964, il est pour beaucoup l’occasion de tenter de comprendre les résultats des récentes élections européennes et de dépasser les clivages au sein de l’organisation syndicale.

En effet, plus de  2.500 délégués et cadres se sont réunis ce lundi au parc Chanot à Marseille, pour évoquer ensemble les différents réformes du gouvernement agréées par le syndicat comme le pacte de responsabilité. Car si le positionnement de la direction en faveur du pacte de responsabilité « est validé » au sein de la CFDT, a assure le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, il reconnaît toutefois une « interrogation » et des « zones de doutes » à propos de la « volonté du patronat à assumer ses engagements » et appelle le gouvernement à stopper les aides aux entreprises si les engagements ne sont pas tenus.

De plus, comme nous l’indique Laurent Berger, les militants arrivent au Congrès « forcément sonnés » par le résultat des élections européennes que le syndicaliste impute particulièrement au «manque de visibilité des résultats» sur le front de l’emploi et des inégalités.

Mais le secrétaire général, qui devrait être réélu à sa succession, devra surtout essayer lors de cette semaine de débats et d’échange, de remobiliser ces troupes au sein desquelles quelques dissensions sont apparus ces derniers mois. La signature de l’accord Mory Ducros avait notamment été très critiqué par la base du syndicat, pour laquelle la direction serait trop proche du pouvoir en place.