Le congrès du Secours Populaire français s’est récemment terminé à Marseille. L’occasion de fêter les 70 ans de cette héritière du secours rouge international, dépendante alors du PCF
« Il y a soixante-dix ans, le Secours populaire français (SPF) est né de l’esprit de la Résistance. Face aux nouvelles formes de violence, il faut créer de nouvelles formes de résistances. Il n’y a pas le choix malheureusement, avec la pauvreté, la violence et la montée des extrémismes, on ne peut pas rester sans rien faire. »? Gaëlle Salado âgée de 31 ans et référente des initiatives jeunes pour le Secours Populaire des Bouches-du-Rhône est représentative du vent nouveau qui souffle sur l’association d’utilité publique et avocate des pauvres. Car parmi les 80 000 bénévoles qui apportent aide et assistance aux plus démunis, de plus en plus de jeunes viennent rejoindre les rangs de l’association dans un élan de solidarité et d’humanisme d’autant plus fort après les tragiques événements qu’a connu le pays ces derniers temps.
Une aide bénéfique à un nombre trop important de Français
Le Secours Populaire est à ce point utile qu’il apporte une aide à plus de 2,7 millions de personnes en détresse. 80 000 bénévoles et 1 million de membres participent à cet élan de solidarité, d’entre-aide, d’écoute et d’humanisme. Un vent de jeunesse souffle donc à présent sur l’association, puisque 60% des bénévoles qui se sont engagés cette années ont moins de 34 ans. Une bonne nouvelle dans ce contexte actuel qui prouve que la générosité et la solidarité sont plus que jamais des valeurs partagées par toutes les tranches d’âges.
Julien Lauprêtre, ancien résistant et président du Secours Populaire depuis 1958 rappelle l’importance de l’association surtout à la lumière des récents épisodes tragiques qui ont secoué le pays : « les événements du 13 novembre imposent que face à la barbarie, à la haine, grandissent les sentiments, les gestes d’humanité, de solidarité ».