Le président de la Banque Africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka a annoncé que le virus de l’Ebola pourrait provoquer « une baisse de l’ordre de 1% à 1,5% du PIB » en Afrique de l’Ouest.
C’est pendant une cérémonie de signature de don avec l’OMS, que Donald Kaberuka a révélé que le virus est non seulement une » menace pour les vies et les services de santé » mais également une « menace économique » pour les pays touchés en Afrique de l’Ouest. « Dans nos premières estimations, une baisse de 1% à 1,5% n’est pas impossible » explique-t-il. Il estime que l’épidémie « met en péril les activités agricoles » des pays comme la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, qui « commençaient à se remettre des crises militaro-politiques », ce qui pourrait entrainer « une crise alimentaire ». Il a également ajouté que « à long terme, la fermeture des frontières va induire un coût sur les échanges commerciaux entre les pays ». « Mon inquiétude, c’est que les fermetures des frontières un peu partout en Afrique sera préjudiciable à l’économie ; à long terme, cela va toucher l’économie africaine », continue-t-il. Il déclare « être préoccupé’ par la situation qui pourrait causer « la fuite des investisseurs, au moment où le continent commence à décoller. »