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Le président de la Banque Africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka a annoncé que le virus de l’Ebola pourrait provoquer « une baisse de l’ordre de 1% à 1,5% du PIB » en Afrique de l’Ouest.

C’est pendant une cérémonie de signature de don avec l’OMS, que Donald Kaberuka a révélé que le virus est non seulement une  » menace pour les vies et les services de santé » mais également une « menace économique » pour les pays touchés en Afrique de l’Ouest. « Dans nos premières estimations, une baisse de 1% à 1,5% n’est pas impossible » explique-t-il. Il estime que l’épidémie « met en péril les activités agricoles » des pays comme la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, qui « commençaient à se remettre des crises militaro-politiques », ce qui pourrait entrainer « une crise alimentaire ». Il a également ajouté que « à long terme, la fermeture des frontières va induire un coût sur les échanges commerciaux entre les pays ». « Mon inquiétude, c’est que les fermetures des frontières un peu partout en Afrique sera préjudiciable à l’économie ; à long terme, cela va toucher l’économie africaine », continue-t-il. Il déclare « être préoccupé’ par la situation qui pourrait causer « la fuite des investisseurs, au moment où le continent commence à décoller. »

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Il devient de plus en plus difficile de transporter le matériel sanitaire et d’envoyer du personnel de santé dans les pays ravagés par Ebola. Les compagnies aériennes annulent tous les vols vers ces pays.

Les pays d’Afrique de l’Ouest touchés par le virus Ebola se sentent de plus en plus isolés. Le 28 aout, les dernières compagnies aériennes qui assuraient encore la liaison vers ces pays ont aussi suspendu leur vol. «L’actuelle réponse internationale à Ebola reste dangereusement inadaptée » explique la coordinatrice d’urgence de Médecins sans Frontières en Sierra Leone. « L’épidémie d’Ebola est devenue incontrôlable depuis plusieurs mois, mais la communauté sanitaire internationale a mis trop de temps à réagir », annonce la coordinatrice dans le New England Journal of Medecine. Une réunion des ministres de la Santé des pays de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest a eu lieu le jeudi 28 aout pour trouver la meilleure stratégie commune pour lutter contre le virus meurtrier. Le directeur des Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des malades, Tom Frieden estime que le bilan du ravage est très lourd. « Le monde n’a jamais vu une épidémie d’Ebola comme celle-ci. Par conséquent, non seulement les bilans sont élevés, mais nous savons qu’il y a beaucoup plus de cas que ceux diagnostiqués ou signalés », annonce-t-il à Morovia.

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Près de 660 euros ont trouvé la mort en Afrique de l’Ouest suite à la propagation massive de la fièvre Ebola d’après les déclarations de l’OMS.

L’épidémie de l’Ebola fait ravage en Afrique et continue à se propager vers Guinée, Libéria, et Sierra Leone. Actuellement, Sierra Leone détient le plus grand nombre de cas avec 454 cas détectés dont 219 mortels. Un Libérien est décédé de la fièvre Ebola, vendredi 25 juillet dernier, un Libérien est décédé de la fièvre Ebola au Nigéria, selon le ministère de la Santé Nigérian.

En Sierra Leone, les forces de l’ordre ont dû renforcer la protection du centre spécialisés dans le cadre du traitement de la fièvre Ebola, suite au manifestation de milliers de personnes en direction de la clinique dans le cadre d’une accusation d’une ancienne infirmière qui a déclaré que le virus était conçu pour cacher des « rituels anthropophages ». Les personnes atteintes de la fièvre sont pris en charge dans l’hôpital de Kenema ans le Sierra Leone.