Coup de gueulePolitique

La circulation sur les autoroutes pour ce week-end s’annonce assez difficile. Mais encore, il y aura la grève des employés des Autoroutes de la France qui est prévue se tenir ce week-end exactement. En effet, différents syndicats ont lancé un appel à grève. Leur but, exiger de nouvelles embauches, car ils considèrent qu’ils ne sont pas assez nombreux pour accomplir correctement leur travail.

Depuis sa privatisation en 2006, la société Autoroute du sud de la France compte dans les 25% en ce qui concerne les pertes d’emploi. Aucun plan social n’avait été énoncé après les changements de commandes, mais avec les 1800 suppressions de postes sur les 7300 qui existaient au sein de la société, il y a de quoi se poser des questions.

Les syndicats et les employés réclament ainsi l’embauche de nouveaux salariés pour que le travail puisse se faire correctement, pour éviter aux employés également de se retrouver dans des conditions de travail regrettables. Il est vrai en plus que les effets de se manque d’effectif ne se ressens pas seulement au niveau du bien-être des travailleurs qui stressent avec tout le boulot à faire, mais aussi sur les usagers qui sont obligés de faire avec les moyens du bord, le personnel ne pouvant pas intervenir dans les temps.

 

Crédit photo: Tabl_trai

Politique

Approuvée au début de ce mois, le 8 mai, la fusion de Lafarge avec Holcim est ainsi sensée faire de la nouvelle société le leader dans son domaine. Revers de la médaille, des postes seront supprimés dans le monde dont plus de 160 en France avec 380 en tout et pour tout.

On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs comme on dit. Cette fois, c’est la casse chez Lafarge qui est sur le point de supprimer plus de 350 postes dans son entreprise de par le monde. Cerise sur le gâteau, la moitié se trouve en France avec un chiffre bien explicite de 166 postes.

La suppression de poste concernerait ainsi tout particulièrement deux sites : celui de Paris et celui de Lyon. Les syndicats s’inquiètent ainsi des changements que cette fusion, devant être finalisée en juillet, aura sur tous les employés. À savoir que la direction de la société refuse toujours jusque-là de consulter les syndicats tout en assurant que le projet de réorganisation n’aura pas d’impact sur les fonctions opérationnelles. Lafarge ajoute également que pour la suppression des postes, la société souhaite privilégier les retraites, les départs volontaires ainsi que la mobilité interne. Des soucis à se faire pour tous les employés.