Trump, MBS
Politique

Lundi 13 février, le « Washington Post » a révélé que Trump et son gendre Jared Kushner avaient bénéficié de l’aide financière du prince héritier d’Arabie, Mohammed ben Salmane. L’ancien président américain connaissait en effet une mauvaise passe financière, en raison de la pandémie de Covid19 et de son implication dans les événements du capitole. 

Trump dans la panade

Les revenus de l’empire Trump ont commencé à chuter durant la présidence de Donald Trump entre 2016 et 2020, dont l’image n’a cessé de se détériorer au cours du mandat. Les revenus ont encore chuté davantage en raison de la pandémie, puis suite à l’attaque du Capitole. Cet incident « a rendu sa marque encore plus polarisante », observe le Washington Post.

La marque Trump est aujourd’hui considérée comme « toxique » en raison du « racisme et de l’extrémisme » de l’ancien président, résume Tim Calkins, professeur de marketing à la Kellogg School of Management de l’Université Northwestern. 

MBS à la rescousse

Pour surmonter ces difficultés, Donald Trump a donc fait appel au prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, avec qui il entretient une « grande amitié ». « La relation n’a probablement jamais été aussi bonne, nous nous comprenons l’un l’autre », assurait l’ancien président en 2018.

Cette amitié s’est d’ailleurs récemment muée en un partenariat financier, Trump Organization ayant conclu en novembre 2022 un accord avec une société immobilière saoudienne pour « construire un hôtel Trump dans le cadre d’un complexe de golf de 4  milliards de dollars à Oman ».

Trump, CPI, liste noire
International

Mercredi 2  septembre, Donald Trump a décidé d’inscrire la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, et son directeur de la division de la complémentarité et de la coopération de la juridiction, Phasiko Mochochoko, sur la liste noire des États-Unis.

«  Tentatives illégitimes de la CPI de soumettre les Américains à sa juridiction  »

« Aujourd’hui nous passons de la parole aux actes, car la CPI continue malheureusement de viser des Américains », a déclaré mercredi le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo. « Tout individu ou entité qui continuera à assister matériellement ces individus s’expose également à des sanctions », a-t-il ajouté, plaçant de fait la cour parmi les ennemis jurés des USA, comme Cuba et l’Iran. « Nous ne tolérerons pas les tentatives illégitimes de la CPI de soumettre les Américains à sa juridiction », a conclu Mike Pompeo.

« Ces actes coercitifs, dirigés contre une institution judiciaire internationale et ses fonctionnaires, sont sans précédent et constituent de graves attaques contre la Cour, le système de justice pénale internationale et l’État de droit en général », a aussitôt répondu la CPI. 

Soutien international à la CPI

Des Etats aux ONG, plusieurs acteurs internationaux ont manifesté leur soutien à la CPI. « Les mesures annoncées le 2  septembre représentent une attaque grave contre la Cour et les État parties au Statut de Rome et, au-delà, une remise en cause du multilatéralisme et de l’indépendance de la justice », a déclaré jeudi le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. L’Union européenne « se tient aux côtés de la CPI », a ajouté un porte-parole de l’UE.

Ces mesures « constituent une perversion ahurissante des sanctions américaines, censées pénaliser ceux qui violent les droits humains et les kleptocrates, utilisées ici pour persécuter ceux qui sont chargés de juger les crimes internationaux », a fustigé l’ONG Human Rights Watch. « Les actes de la Maison Blanche risquent de dissuader les rescapés de violations des droits humains de réclamer justice », a également regretté Amnesty International.

Trump, démocratie, USA
InternationalPolitique

Attaqué de toutes parts, tant pour sa désastreuse gestion de la pandémie que pour sa sourde oreille concernant les revendications du mouvement Black Lives Matter, Donald Trump chute dans les sondages. Il mise désormais tout sur l’abstention massive pour se tirer d’affaire. 

Elections « truquées »

«  La seule façon dont ils peuvent nous priver de la victoire est si l’élection est truquée. Ils utilisent le Covid pour voler l’élection  », a accusé le président américain lors d’un discours prononcé mardi 25 août. «  Dans 78 jours, nous allons stopper la gauche radicale, nous allons remporter l’État du Wisconsin et gagner quatre ans de plus. Et après, nous aurons quatre ans de plus parce que vous savez quoi, ils ont espionné ma campagne, et nous devrions avoir quatre ans de plus  », a-t-il maladroitement poursuivi.

Mais tandis qu’il crie au truquage, Trump lui-même tente de priver les Américains de leur droit de vote, en les empêchant de se prononcer à distance. Pour ce faire, le président sortant cherche par exemple à causer l’insolvabilité technique de la Poste américaine, l’US Postal, ce qui empêcherait la distribution des courriers électoraux. 

Les démocrates au fait de la situation

« Ils savent qu’ils ne peuvent pas gagner sur la base de leurs propositions politiques. Alors ils espèrent rendre votre vote aussi difficile que possible, et de vous convaincre que votre vote ne compte pas. C’est comme cela qu’ils gagnent », a accusé Barack Obama lors de la convention démocrate.

« Les républicains cherchent à décourager les démocrates de se rendre aux urnes »,  confirme Olivier Richomme, maître de conférences à l’université Lyon-II, et puisqu’ «  ils ne peuvent pas identifier précisément l’affiliation partisane de chacun, ils utilisent l’affiliation ethno-raciale. Puisque les Africains-Américains votent à 90  % pour les démocrates, les républicains n’ont aucun intérêt à les voir voter (les Latinos aussi puisque qu’ils votent au moins à 70  % démocrate). Il en va de même pour les jeunes et surtout les étudiants ».

Trump, vaccin, coronavirus
Coup de gueuleInternationalSociété

Le président américain Donald Trump aurait proposé des millions de dollars à la société pharmaceutique allemande CureVac pour mettre la main sur un vaccin contre le coronavirus, et ainsi le revendre au reste du monde. 

Incident diplomatique

Suite à des informations révélées par le quotidien allemand Die Welt, le Bundesregierung ( le gouvernement allemand ) a accusé Washington de vouloir s’approprier, en échange d’une somme substantielle, un vaccin en cours d’élaboration par les laboratoires CureVac. Berlin a immédiatement dénoncé une atteinte à sa souveraineté, et le Bundesregierung a rappelé qu’il avait un devoir de santé publique envers sa population. 

L’Allemagne « n’est pas à vendre », a martelé le ministre de l’Économie, Peter Altmaier. Et la question a fait l’objet d’un traitement spécial, dimanche, lors du « comité de crise » gouvernemental, chargé de mettre au point la politique de lutte contre l’épidémie de coronavirus. 

Attirer les scientifiques allemands

Selon Die Welt, le président américain aurait offert des millions de dollars à CureVac pour attirer les scientifiques allemands travaillant à l’élaboration du vaccin aux États-Unis, et ainsi obtenir l’exclusivité sur le traitement. 

Les autorités américaines ont, de leur côté, tout fait pour minimiser l’affaire, assurant que «   toute solution qui viendrait à être trouvée serait partagée avec le reste du monde ». Mais CureVac a confirmé que son PDG, Daniel L. Menichella, s’était rendu à la Maison-Blanche, le 3  mars, pour discuter d’  « un développement rapide d’un vaccin contre le coronavirus », avant de finalement refuser l’offre américaine.   « II y a des limites au capitalisme », s’est félicité le député social-démocrate Karl Lauterbach.

Trump, anti-avortements
Coup de gueule

Vendredi 24 janvier, à Washington, Donald Trump a, pour la première fois, participé à un meeting de chrétiens évangélistes contre l’avortement. Le rassemblement se tenait à quelques mètres du congrès, où se déroule actuellement son procès en destitution.

Espoir de réélection

Lancé depuis plusieurs mois déjà dans une campagne électorale en vue de sa réélection en novembre, Donald Trump s’emploie aujourd’hui, et pour la énième fois, à flatter sa base électorale la plus à droite, des réactionnaires et fascistes préoccupés avant tout par les thématiques haineuses de l’extrême droite.

C’est cette fois aux militants anti-avortements que le président sortant fait les yeux doux, ces derniers étant très influents dans de nombreux états, et disposant de l’appui d’élus républicains, mais aussi démocrates. Leur pouvoir est tel qu’il rend parfois impossible le recours des citoyennes à faire valoir leur droit d’avorter.

« Roe vs Wade »

Les anti-avortements s’insurgent depuis près de 50 ans contre l’arrêt emblématique de la Cour suprême baptisé « Roe vs Wade », qui a légalisé l’avortement aux Etats-Unis le 22 janvier 1973. Les rassemblements sont d’ailleurs plus fréquents et importants ces dernières années, des milliers de personnes défilant régulièrement sur le « Mall », l’avenue principale de Washington.

En s’engageant ainsi avec les évangélistes blancs, qui ont voté à 81% pour lui, Donald Trump confirme son intérêt pour les cercles nationalistes les plus extrêmes. Il a récemment affiché son soutien aux partisans du libre marché des armes à feu, et ce malgré de la recrudescence des tragédies engendrées par la prolifération des armes aux Etats-Unis, et en 2017, il s’était montré très conciliant à l’égard d’un groupe de fascistes mobilisés pour la défense des reliques de l’Amérique sécessionniste.

Macron Trump
International

Alors qu’Emmanuel Macron promettait en 2017 de s’émanciper de toute ingérence extérieure, il semblerait que le président français ait finalement décidé, comme nombre de ses prédécesseurs, d’emboîter le pas des Etats-Unis, au détriment de la crédibilité de la diplomatie française.

« Avec moi, ce sera la fin d’une forme de néoconservatisme importée en France depuis dix ans, assurait-il à son arrivée à l’Elysée en 2017. La démocratie ne se fait pas depuis l’extérieur à l’insu des peuples. La France n’a pas participé à la guerre en Irak et elle a eu raison. Et elle a eu tort de faire la guerre de cette manière en Libye ».

« Entière solidarité »

Depuis 2017 et le regain des tensions entre les Etat-Unis et l’Iran, Emmanuel Macron, qui se pose pourtant en négociateur impartial, a toujours décidé de prendre le parti de Washington.

En 2018 déjà, quand les États-Unis annonçaient vouloir « déchirer » l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA), le président français prétendait pouvoir sauver le texte en faisant revenir monsieur Trump à la table des négociations. Au lieu de cela, il a aidé à enterrer l’accord, en proposant que soit rédigé un nouveau texte « plus large ». Drôle de manière donc de « ne pas sortir de l’accord ».

Plus récemment, alors que les États-Unis prenaient le risque, sans consulter leurs alliés, de déclencher un conflit ouvert en assassinant le général iranien Ghassem Soleimani, Emmanuel Macron a assuré Donald Trump de son « entière solidarité ». Dans le même temps, le président français appelait Téhéran à « la retenue ».

Isoler l’Iran

Emmanuel Macron n’a donc pas hésité à sacrifier l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, au motif qu’il n’incluait ni la question de la limitation de l’influence régionale de l’Iran, ni celle de son programme balistique, « le plus diversifié et le plus avancé du Moyen-Orient », selon le quai d’Orsay.

Le président français reconnaît également partager le diagnostique de Donald Trump, selon qui les forces iraniennes en Syrie ont « de moins en moins à voir avec les rebelles syriens et de plus en plus à voir avec Israël ».

chef US Navy, trump, crime de guerre
IdéesInternational

Dimanche 24 novembre, le chef de l’US Navy, Richard Spencer, a été contraint de démissionner en raison d’un désaccord avec Donald Trump concernant l’affaire des officiers des forces spéciales condamnés pour crimes de guerre mais graciés par le président en vertu des pouvoirs suprêmes dont il dispose en tant que commandant en chef des forces armées.

Exactions commises en Irak

Le différend concerne plus précisément le cas d’Edward Gallagher, un officier des forces spéciales de la navale, jugé coupable d’exactions commises en Irak. Monsieur Gallagher avait été déclaré coupable de s’exhiber au côté du cadavre d’un homme qu’il venait de tuer, sur une photo de nature « à porter préjudice aux forces armées ».

Suite au verdict, l’US Navy a lancé une procédure interne de retrait de l’insigne du trident, décoration spécifique des Navy Seals, qui impliquait de facto une exclusion de ce corps d’élite

« Tous les honneurs qu’il a mérités »

Donald Trump a donc usé de son droit de grâce pour que Gallagher conserve son insigne du trident, arguant que l’officier des forces spéciales avait été « très mal traité » par la Navy. « Eddie (Gallagher) prendra tranquillement sa retraite avec tous les honneurs qu’il a mérités », a même twitté le président américain.

Cette décision a aussitôt été jugée incompatible avec la « conscience » d’un officier supérieur par Richard Spencer. Une prise de position vivement critiquée par le secrétaire à la Défense, Mark Esper, qui a reproché au chef de la Navy « son manque de sincérité sur des conversations avec la Maison-Blanche  », l’enjoignant ainsi, implicitement, à démissionner.

« Je ne pouvais pas obéir à un ordre qui, à mon avis, violait le serment sacré que j’ai prêté de soutenir et de défendre la Constitution », a écrit Richard Spencer dans la lettre ouverte annonçant son départ.

Trump colonies, Israel
International

Lundi 18 novembre au soir, les États-Unis ont annoncé qu’ils ne considéraient plus les colonies israéliennes comme illégales, remettant de facto en cause l’existence de l’Etat palestinien. « Après avoir examiné soigneusement tous les arguments de ce débat juridique, l’établissement de colonies de civils israéliens en Cisjordanie n’est pas en soi contraire au droit international », a déclaré le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo. 

Nouvelle administration, nouvelle interprétation

Jusqu’à aujourd’hui la politique américaine suivait, plus ou moins fidèlement au gré des présidents, un avis juridique du département d’État remontant à 1978, selon lequel « l’établissement de colonies de population dans ces territoires » n’était « pas conforme au droit international ». 

L’administration Trump a donc donné un grand coup de pied dans la fourmilière en revenant sur ce principe établi, prenant tout particulièrement le contrepied de l’administration démocrate de Barack Obama. Celle-ci avait en effet voté pour la résolution 2334 présentée au Conseil de sécurité de l’ONU le 23  décembre  2016, exigeant qu’Israël « arrête immédiatement et complètement toutes ses activités de peuplement dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est ».

«  Jamais de solution  »

« La vérité, c’est qu’il n’y aura jamais de solution judiciaire au conflit, et que les débats sur qui a raison et qui a tort au regard du droit international n’apporteront pas la paix », s’est justifié Mike Pompeo, précisant tout de même que cette décision n’établissait pas le « statut final » de la Cisjordanie, qui lui sera fixé lors de futures négociations entre Israël et la Palestine. 

Réaction des intéressés

Benyamin Netanyahou a déclaré que l’interprétation américaine était «  le reflet d’une vérité historique : que les juifs ne sont pas des colonisateurs étrangers en Judée-Samarie », tandis que le porte-parole du président palestinien a estimé, lui, que Washington n’était « pas qualifié ou autorisé à annuler des dispositions de droit international et n’a pas le droit de légaliser des colonies israéliennes ».

Trump, procédure destitution
InternationalPolitique

Mardi 24 septembre, Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants à majorité démocrate, s’est enfin décidée à engager la procédure. « Aujourd’hui, j’annonce que la Chambre des représentants ouvre une enquête officielle en vue d’une procédure de destitution de monsieur Trump  », a-t-elle déclaré.

Après le dossier russe, l’affaire ukrainienne

Ce n’est pas la première fois que la question de la destitution du président revient sur le tapis. Suite à la campagne présidentielle de 2016, une éventuelle collusion avec la Russie de Vladimir Poutine avait été soulevée, puis un possible « conflit d’intérêts » du milliardaire de l’immobilier avec sa nouvelle fonction de président avait été mis en lumière. Toutefois, jamais aucune procédure n’avait, jusqu’à maintenant, été lancée. 

C’est aujourd’hui chose faite, mais l’affaire concerne cette fois l’Ukraine. Donald Trump est soupçonné d’avoir fait pression sur son homologue ukrainien, l’ancien humoriste Volodymyr Zelensky, pour que celui-ci recherche des informations compromettantes sur Joe Biden. Le président américain accuse ce dernier d’avoir demandé le limogeage d’un procureur ukrainien pour protéger son fils, Hunter Biden, soupçonné de corruption en Ukraine. Joe Biden, ancien vice-président de Barack Obama et favori de la primaire démocrate, sera probablement le futur rival de Donald Trump à la présidentielle de 2020. 

«  Chasse aux sorcières de caniveau »

Trump, qui dénonce « une chasse aux sorcières de caniveau » n’a pas hésité à rendre publique l’intégralité de son coup de fil à Zelensky. Un simple « échange formel et amical », selon le président.

Toutefois, dans le script du document déclassifié remis à la presse, la demande de Trump appairait plus clairement. « Quoi que vous puissiez faire auprès de l’attorney general, ce serait super », demande le milliardaire. « Biden s’est répandu en se vantant d’avoir stoppé l’enquête du procureur, et donc si vous pouviez jeter un œil là-dedans… »

USA, accords climatique Paris, Obama, Trump
Politique

Les Etats-Unis seront en retard d’un tiers sur leurs anciens objectifs de réduction des GES, alors fixés par Obama, selon un récent rapport.

C’est lors de l’actuel sommet sur le climat qui se tient à San Francisco que l’étude financée par l’ancien maire de New-York Michael Bloomberg a été rendue publique. Car depuis que Donald Trump a fait le choix de retirer les USA de l’accord climatique de Paris, la première puissance mondiale accumule les mauvais points en la matière.

Les USA ne seront en mesure de diminuer de seulement un tiers leurs émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2025. Tandis qu’Obama avait fixé au moins 26% de réduction, le pays parviendra à peine à atteindre la barre des -17%. Donald Trump avait annoncé le retrait des USA des accords de Paris tout en annulant la fermeture des centrales à charbons et en rehaussant les normes antipollution des véhicules.

Pour Mary Nichols, vice-présidente de la coalition America’s Pledge, « il faut que tout le monde s’engage, non seulement les Etats fédérés, mais aussi, à terme le gouvernement fédéral, qui a juridiction exclusive sur des exploitations pétrolières et gazières fédérales, sur de vastes forêts ou les émissions de l’aviation et du transport maritime ».

D’ici à 2025, la baisse la plus forte des émissions proviendra du passage croissant de la production d’électricité à des sources d’énergies renouvelables. Plusieurs Etats et villes ont adopté des calendriers contraignants, facilités par la baisse rapide du coût du solaire et de l’éolien depuis le début des années 2010.