Politique

Le mercredi 25 mars, le président de la commission des lois Jean-Jacques Urvoas s’est déclaré défavorable au rétablissement de « l’indignité nationale ».

Cette éventualité a été évoquée pour enrichir l’arsenal de mesures antiterroristes. L’UMP a proposé de rétablir une sanction qui permet d’exclure symboliquement de la communauté les Français convaincus de terrorisme. Manuel Valls a demandé aux présidents des lois de l’assemblé nationale et du sénat de plancher sur cette éventualité. Les conclusions de  Jean-Jacques Urvoas sont sans appel, les effets peuvent aller à rebours du but recherché.  Par exemple, une confirmation glorieuse de la non-appartenance à la communauté nationale, ou alimenter aussi la martyrologie djihadiste. Le rapport préfère vanter un projet de loi sur le renseignement, qui sera examiné le 13 avril prochain à l’Assemblée.

Également mandaté pour plancher sur le sujet, le sénateur UMP Philippe Bas a estimé que l’indignité n’était pas au cœur de la prévention et de la répression du terrorisme. Il confirme la division de l’UMP à propos de ce sujet.

Le crime d’indignité nationale a été introduit dans le code pénal en 1944, il s’agissait alors de punir les Français ayant collaboré avec le régime nazi. Cela entraîne une privation des droits civiques, notamment le droit de voter, d’exercer toute une série de profession, etc… Elle a été abrogée en 1951.

Crédit photo : Philippe Grangeaud Solfé Communications

Politique

Les 188 membres du sénat ont rejeté le projet de loi faisant appel à la correction du budget de la sécurité sociale. C’est le résultat du vote des sénateurs qui a eu lieu la nuit du mercredi 16 juillet 2014.

La majorité de ces sénateurs appartiennent à l’UMP, à l’UDI-UC et à la partie des communistes. Les sénateurs appartenant à RDSE ne se sont pas prononcés lors de cette première lecture.

Des débats ont suscité que si les sénateurs ont voté cette nouvelle loi, certains salariés paieront moins de cotisations une fois arrivée en 2015. Les retraités qui bénéficient d’une pension plus de 1200 euros seront victimes d’une stagnation de leurs primes durant un an.

Même si la loi pour le réajustement du budget de la Secu est refusée, les sénateurs ont dit oui à d’autres amendements. Parmi ceux-là la réduction des cotisations de ceux qui sont concernés par l’emploi à domicile.

Politique

Le départ et le licenciement de certains personnels de l’UMP marquent les résultats de l’affaireBygmalion.

Depuis mardi après-midi, quinze personnes en moyenne décident de quitter l’organisme politique. Trois membres importants de l’UMP sont directement licenciés à savoir Éric Césari, Fabienne Liadzé et Pierre Chassat. Ils sont les premiers responsables de la signature de factures frauduleuses Rappelons que ces trois personnes ont été suspendues de leur poste après le départ de Jean-François Copé.

Jérôme Lavrilleux se retrouve lui aussi à la porte. Plus malin, cet ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé adresse le 13 juin une lettre au futur SG de l’UMP. Dans ce courrier, il fait part de sa décision de quitter son poste au sein de l’UMP.

Après l’audit de l’UMP, quelques personnes importantes pour l’UMP sont interwievées. Alain Juppé, ancien premier ministre, déclare qu’il ne se portera pas candidat pour le poste de président de l’UMP contrairement à Laurent Wauquiez.

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Coup de gueule

A la suite d’un article paru dans le Canard Enchainé qui dénoncé de gros problèmes de gouvernance au sein de la mairie de Mantes-la-Jolie, fief de Pierre Bédier, le parquet a lancé une enquête sur cet homme politique sulfureux, au passé judiciaire lourd et sur son second, actuel maire de Mantes, Michel Vialay.

En 2009, Pierre Bédier écope d’une peine de 18 mois de prison avec sursis, assortie de 6 ans d’inéligibilité, pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux dans l’enquête sur des marchés publics dans les Yvelines. Depuis, sans scrupules, il a laissé la mairie de Mantes à son lieutenant, Michel Vialay, est a repris des fonctions électives au sein du conseil général, dont il est le président.

Dans son article publié il y a quelques semaines, le Canard Enchainé explique que Pierre Bédier a toujours gardé le contrôle de « sa » ville qu’il dirige en s’appuyant sur des « caïds » et sur un imam salafiste, officiellement employés par la mairie.

Si les passages de l’article sur les violences à l’encontre des opposants politiques, sur l’utilisation clientéliste des emplois publics et sur les liens étroits avec une frange intégriste de l’Islam sont scandaleux, c’est un autre élément qui a interpelé la justice.

En effet, l’article de l’hebdomadaire évoque une vingtaine de délinquants qui ont pu sortir de prison grâce à la promesse d’embauche de la mairie. Ces jeunes, installés dans une ancienne salle de sport qui leur sert de QG, ont ensuite été chargés de la récolte en cash de taxes municipales pour les marchands ambulants d’un marché couvert. Du Tarantino à la française !

A la suite de ces révélations, le procureur général de Versailles,  Philippe Ingall-Montagnier a ordonné le lancement d’une enquête préliminaire sur la gestion de la ville par Pierre Bédier et Michel Vialay.

Une affaire qui relance le débat sur l’inéligibilité à vie pour ceux qui ont été condamné pour des abus commis dans le cadre de fonctions électorales…

Coup de gueule

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Pierre Bédier, ancien ministre UMP et maire de Mantes-la-Jolie est au cœur d’une nouvelle polémique à la suite d’un article paru dans le Canard Enchainé qui dénonce les pratiques abusives de la mairie de Mantes.

Le papier du Canard qui décrit le « système Bédier » est à peine croyable. On y voit comment la mairie s’est attaché les services de différentes personnalités influentes en leur offrant des emplois municipaux.

On compte ainsi parmi les employés municipaux l’imam local, appartenant à une branche salafiste de l’Islam (le Canard raconte que cette personne attend devant les bureaux de vote les jours d’élection pour rappeler à ses brebis l’importance du vote Bédier), ainsi qu’une dizaine de jeunes voyous, sortis de prison précisément grâce aux promesses d’embauche de la mairie.

On imagine aisément combien ces jeunes sont redevables au maire et comment ce dernier peut les utiliser.

D’ailleurs, le Canard conclut son enquête par deux petites histoires (non vérifiées) selon lesquelles deux opposants auraient subi d’importantes menaces après avoir dit du mal de Bédier.

Pour rappel, Pierre Bédier a été condamné par la justice, à 18 mois de prison avec sursis et à une peine d’inéligibilité, en 2009, pour « corruption passive et recel d’abus de biens sociaux » dans l’enquête sur des marchés publics dans les Yvelines.

 

Coup de gueulePolitique

Un «séisme» pour le premier ministre, un «choc» pour Alain Jupé, une «explosion» pour Jean-Luc Mélenchon, les qualificatifs sont nombreux pour exprimer le désarroi dans lequel se retrouve la classe politique française au lendemain de ces élections européennes. Alors que le PS s’est de nouveau retrouvé au tapis, aucune force politique de gauche comme de droite n’a été en mesure de contrer la percée du parti nationaliste de Marine Le Pen.  

Le Front national a remporté ainsi sa première élection dans toute l’histoire de la vie politique française et peut s’en féliciter. Car si cette victoire n’est pas une surprise au regard des sondages qui ont jalonné la campagne électorale, le score de 25,01 % atteint par le FN, reléguant l’UMP à plus de 5 points (20,79 %) et le PS à plus de 11 points (13,99%), a largement de quoi inquiété. Selon les chiffres définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur, le FN obtiendrait donc 24 députés européens, soit huit fois plus qu’en 2009.

Les centristes des listes UDI-Modem s’en sortent assez bien avec 9,89% des votes tandis que les écologistes, au même titre que leurs voisins socialistes, connaissent une chute spectaculaire avec seulement 8,93% des votes contre plus de 16 % en 2009. Contre-performance également pour le parti de Jean-Luc Mélenchon qui ne rassemble que 6,34 % des votes, très loin des 10 % visés par le Front de gauche.

Si la défaite est sévère pour le parti du président de la République, qui enregistre ici le pire résultat jamais connu par les socialistes, l’UMP n’a pas non plus de quoi pavoiser. Battu sèchement par l’extrême droite, le premier parti de l’opposition paie sans doute son manque d’unité des mois passés.

Crédits photo : Cédric Puisney

Politique

Métro parisien

Faute d’investissement et de réelle prise en charge par la région, le réseau de transport francilien connait des difficultés de plus en plus pesantes pour les usagers. Valérie Pécresse, chef de file de l’opposition UMP au conseil régional, réclame la mise en place d’un plan ORSEC, en collaboration avec les associations d’usagers.

Entre retards, vétusté des installations, pannes fréquentes et sentiment d’insécurité, prendre les transports en commun devient un véritable cauchemar pour les franciliens qui subissent quotidiennement les difficultés d’un réseau vieillissant. En effet, le réseau francilien est vétuste et les usagers s’en rendent compte tous les jours. Les panneaux de signalisation ont ainsi pour la plupart au moins 60 ans de service, les caténaires sont en majorité utilisées depuis une cinquantaine d’année et les trains sont très largement vieux de trente ans et plus. Outre les questions évidentes de sécurité posées par des installations si vétustes, on ne voit pas bien comment la région pourrait assurer la régularité des trains dans des conditions pareilles.

En effet, aucun des objectifs de régularité fixé par la région n’a finalement été atteint et les trains souffrent de retards constants. Un sentiment d’incompréhension règne aussi chez les franciliens, qui voient le prix de leur abonnement augmenter régulièrement depuis six ans, et sans contrepartie visible. En effet, si la majorité socialiste au conseil régional a investi dans la rénovation de certaines gares ou stations, rendant le cadre un peu plus agréable, elle ne s’est toujours pas attaquée à la modernisation du réseau et au remplacement des appareils et trains obsolètes. L’UMP dénonce ainsi des investissements mal orientés et pour le moment non-nécessaires.

De même, les récentes révélations sur l’aide aux étrangers clandestins dans les transports en commun, qui constitue une perte de 80 millions d’euros par an pour la région, accablent encore un peu plus le président socialiste de la région Ile-de-France Jean-Paul Huchon, accusé de ne pas réellement répondre aux attentes des franciliens en matière de transports en commun. Le risque d’une sanction par les urnes aux prochaines élections municipales et régionales semble donc être une possibilité si la majorité socialiste ne se décide pas à agir durablement et massivement pour réhabiliter un réseau obsolète et vieillissant.

Politique

(/public/.Les_propos_tenus_par_Manuel_Valls_font_toujours_polemique_m.jpg|Les propos tenus par Manuel Valls font toujours polémique|L|Les propos tenus par Manuel Valls font toujours polémique, fév. 2014))

Le gouvernement français a déclaré qu’il ne présentera pas d’excuses concernant les propos tenus par Manuel Valls. En effet, le ministre de l’intérieur aurait tenu un discours peu flatteur sur le député UMP Claude Goasguen devant l’Assemblée Nationale à propos des relations qu’il a eu dans le passé avec l’extrême droite. Par conséquent, l’UMP a menacé d’éliminer la séance de questions au gouvernement pour faute de présentation d’excuses.

Le ministre chargé des relations avec le parlement, Alain Vidalies, reste sur sa position en déclarant que le gouvernement ne s’excusera pas. L’homme politique a également déclaré que l’UMP démontre son manque de sagesse en voulant boycotter la séance des questions au parlement. Plus encore, Manuel Valls a déclaré que le parti de la droite devrait éviter de faire toute une histoire pour des futilités. De même que BFM TV a rejoint le point du ministre de l’intérieur ; la droite provoque une polémique complètement inutile.

Coup de coeurEconomiePolitique

Issue de la tradition du gaullisme sociale, la députée des Yvelines est entrée en politique avec la campagne de Jacques Chirac sur la « fracture sociale ». Républicaine depuis l’éducation stricte de son père devenu universitaire, jusqu’aux choix d’orientation de sa carrière, elle « estime de son devoir de dire la vérité aux français ». Après avoir observé la politique depuis l’Elysée, elle s’est tournée vers les territoires de la région parisienne, avant d’être propulsée au ministère du budget… Dans l’opposition, elle préfère les propositions de loi aux interviews médiatiques ; combative, elle revient sur le bilan social du Sarkozysme…

Lire la suite « Valérie Pécresse : la nouvelle icône de la droite sociale »