Coup de gueule

enfant_foot_photoUSAG.jpg Plus qu’un simple outil de relations internationales, le sport c’est l’école de la vie et du vivre-ensemble selon l’organisateur du Doha Goals Forum, Richard Attias. L’homme de réseau franco-marocain souhaite promouvoir les pratiques sportives pour permettre aux pays en développement de connaitre une croissance plus équilibrée et plus orientée vers les besoins de sa population.

Le co-fondateur de l’initiative, Richard Attias, nous explique dans une tribune sur le net le rôle intégrateur du sport et les bénéfices individuels et collectifs qu’il peut produire : « Mais le rôle social du sport est plus important encore, qu’il s’agisse pour les jeunes de l’apprentissage de l’esprit collectif et du respect des règles, des rêves d’ascension sociale pour les plus talentueux ou tout simplement du lien social induit par la pratique sportive, le sport rassemble et unit».

Lors de son passage dans les studios de RTL, chez Yves Calvi, il a tenu à souligner l’intérêt de ce genre de rassemblement, « il est fondamental que les gens se rencontrent ». Ce conseiller en communication connait l’importance de ces moments où les leaders des différentes sphères, économique, médiatique, politique, sportive, ou encore artistique, peuvent se rencontrer pour faire vivre avancer les projets de la société civile.

Le sport est véritablement une pratique à dimension globale, c’est une filière professionnelle qui génère d’importantes retombées économiques, et recèle une forte dimension symbolique et sociale. Face à ces enjeux, Richard Attias préconise de combiner les approches et les réseaux. Sa carrière passée à l’agence Publicis et à Davos notamment, l’aura conduit à adopter un pragmatisme propre au multiculturalisme et aux problématiques contemporaines.

Les travaux du colloque rejoignent d’ailleurs en de nombreux points ceux du bureau des sports de l’UNESCO. De là à envisager un partenariat, rien n’est impossible… Surtout que les solutions traditionnelles comme l’aide au développement, ont montré leurs limites. Malgré les promesses du président français d’augmenter la contribution française, toutes les initiatives innovantes pour répondre à la détresse sociale du continent doivent être étudiées, puis accompagnées…

Politique

jeune_africain__photo_Pierre_Holtz_for_UNICEF.jpg Alors que certains pays d’Afrique connaissent une croissance à deux chiffres, le développement devient l’enjeu de tous les gouvernants du continent. Pour assurer la stabilité politique et économique des pays à forte démographie, l’un des premiers défis à relever reste celui de l’emploi, comme l’expliquent Richard Attias ou la Brooking Institution.

La population de 15 à 24 ans représente à l’heure actuelle environ 200 millions d’africains et ce chiffre pourrait doubler d’ici 2045 à en croire le rapport Perspectives économiques en Afrique de la Banque africaine de développement. Pour répondre à ses attentes, la communauté internationale est pleinement mobilisée comme le souligne la directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova : « Notre but est de tirer parti du potentiel que constitue la jeunesse en tant que partenaire du développement et de la paix ».

Néanmoins malgré la conscience des enjeux, les réponses ne sont pas toujours à la hauteur. Comme le précise une étude de la Brooking Institution : « Les jeunes africains trouvent du travail, mais pas à des rémunérations correctes et sans la possibilité de perfectionner leurs compétences ou d’avoir une certaine sécurité de l’emploi ».

Depuis longtemps le développement africain impose comme challenge aux gouvernants de trouver des débouchés pour une population toujours plus jeune. Richard Attias confie dans une tribune du Huffington Post, qu’en 1999 déjà, lors du sommet de Davos, Nelson Mandela l’avait questionné sur les moyens de créer une fondation pour la jeunesse africaine.

Tandis que le symbole de Madiba reste très présent dans les consciences africaines, l’homme d’affaires Franco-Marocain se mobilise pour réaliser les volontés du guide charismatique. En contribuant à l’organisation du New York Forum Africa 2013 au Gabon, il a pu notamment inaugurer le fonds « Train my generation » qui effectuera des missions d’insertion professionnelle à destination des nouvelles générations