Politique

Après ma guerre qui fait rage depuis des années au Yémen, des milliers de vies fauchées par des balles ou des explosions, un autre fléau menace le pays, et ce sont les enfants qui vont être le plus touchés. En effet, selon l’ONU et le PAM qui dépend de cette dernière, la famine menace maintenant une grande majorité de ceux qui survivent aux attaques.

Plus de 500 000 enfants souffriraient de malnutrition aiguë au Yémen qui est encore aujourd’hui ravagé par la guerre. C’est un chiffre alarmant qui  a été sorti par le PAM ce mercredi, l’organisation a appelé les belligérants du pays à laisser les humanitaires accomplir leurs missions pour aider ces nécessiteux et ainsi qu’aux donateurs pour qu’ils soient plus généreux. Avec ce chiffre, l’Unicef ajoute également que huit enfants trouvent la mort ou sont grièvement blessés dans le pays quotidiennement.

La PAM ou Programme Alimentaire Mondial estime ainsi que sur les 25 millions de Yémenites, les 13 millions sont sous la menace de la famine, dont les 500 000 enfants qui souffrent déjà de malnutrition. La PAM lance ainsi un appel au don urgent pour leur venir en aide. Cela servira au programme de livraison de nourriture qui a été prévue pour le mois prochain. 320 millions de dollars seront nécessaires pour mener le projet au mieux.

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Un rapport de choc a été publié il y a quelques jours par l’UNICEF sur le fait que les enfants de la France ne seraient pas traités comme il faut. En effet, ce dernier met en effet en lumière le fait que trois millions d’enfants vivent sous le seuil de la pauvreté sur le sol de la France, un chiffre effrayant !

Un enfant sur cinq vivrait donc sous le seuil de la pauvreté en France soit un peu plus de trois millions d’enfants. Plus effrayant encore, 140 000 d’entre eux quittent l’école chaque année, 3000 n’ont pas de maison et 9000 habitent dans des bidonvilles.

Les enfants migrants seraient ainsi les plus touchés, privés de leurs droits fondamentaux et isolés du fait que ce sont des étrangers. Ils sont également considérés comme mal protégés à cause du fait que dans de nombreux cas, les mineurs sont jugés comme des adultes pour leurs actes. Le système éducatif a également été pointé du doigt par le rapport soulignant le fait que le système imposé en France creusait des inégalités en France. Il s’agit ainsi d’un cri d’alarme de l’UNICEF pour faire réagir la France et son gouvernement afin qu’ils reprennent les choses en main et améliorent le sort des enfants.

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UNICEF : 850 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère pris en charge au Sahel en 2012

Dans son rapport, l’UNICEF indique que plus de 730 000 enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition aiguë sévère (MAS) ont été pris en charge dans 9 pays de la région du Sahel entre janvier et fin septembre 2012.

Selon les projections établies par l’UNICEF, ce sont au total 850 000 enfants qui auront été traités dans les centres de récupération nutritionnelle soutenus par l’UNICEF et ses partenaires sur toute l’année 2012.

Dès décembre 2011, l’UNICEF alertait sur le fait qu’1,1 million d’enfants souffriraient de MAS dans le Sahel et auraient besoin d’une prise en charge spécifique. Avec les gouvernements, les autres agences des Nations unies et les ONG, la plus importante réponse nutritionnelle jamais mise en œuvre dans la région a été lancée au Niger, Tchad, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Nigeria, Cameroun, Gambie, Sénégal avec le soutien des principaux bailleurs et la générosité du grand public.

Aujourd’hui, plus de 400 000 enfants traités pour malnutrition n’ont plus besoin d’une prise en charge médicale.

Par ailleurs, le nombre de centres de santé proposant une prise en charge nutritionnelle dans les pays affectés est de 4 700, alors qu’il était de seulement 3 100 il y a tout juste un an. Enfin, 7,3 millions de familles ont reçu des moustiquaires imprégnées pour se protéger du paludisme.

source article : http://unicef.fr

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Crise syrienne : lancement d’un plan hivernal par l’UNICEF

A l’approche de l’hiver, l’UNICEF prépare le lancement d’un plan hivernal pour faire face aux besoins particuliers des populations affectées par la crise syrienne. Dès les prochaines semaines et jusqu’en mars 2013, des interventions et du matériel spécifiques seront déployés par l’UNICEF et ses partenaires en Syrie, en Jordanie et au Liban.

Au total, 500 000 personnes (adultes et enfants) dans plusieurs pays vont bénéficier de ce plan de secours. En Syrie, l’UNICEF prévoit de distribuer des « kits d’hiver » pour 300 000 personnes. Au Liban et en Jordanie, respectivement 75 000 et 125 000 enfants sont ciblés pour bénéficier de ces interventions.

Dans ces 3 pays, les mois d’hiver (de décembre à mars) peuvent être particulièrement rigoureux, avec dans certaines zones, des températures en-dessous de zéro degrés. L’UNICEF est extrêmement préoccupé par les conséquences du froid sur la santé et le bien-être des enfants syriens déplacés à l’intérieur et à l’extérieur du pays. La santé des enfants est déjà affaiblie par le stress dû au conflit et au déplacement. Ils sont les plus vulnérables aux températures glaciales de l’hiver et aux maladies qui l’accompagnent (infections respiratoires).

L’échelle des besoins est très importante. Environ 1,2 million d’enfants sont affectés à l’intérieur de la Syrie et la moitié d’entre eux sont déplacés. Hors de Syrie, plus de 150 000 enfants se trouvent dans les pays voisins et le nombre de réfugiés ne cesse de croitre. Il est vital de prendre en compte les besoins des enfants, de les protéger du froid, avec des abris et des vêtements adaptés.

Le « kit d’hiver » distribué par l’UNICEF contiendra des vêtements chauds pour les enfants, des bonnets, des couvertures, des matelas, des bâches en plastique, des réchauds et des ustensiles de cuisine, ainsi que des produits d’hygiène.

Par ailleurs, l’UNICEF continuera à soutenir les services de santé en fournissant des kits médicaux, des médicaments et des kits pour les nouveau-nés. Des salles de classe en préfabriqué et des tentes adaptées aux conditions hivernales permettent d’accueillir les espaces éducatifs et récréatifs des enfants.

Les interventions et le matériel à fournir sont adaptés aux spécificités de chaque pays.

D’ores et déjà, des vêtements chauds ont été distribués à 800 enfants dans des centres collectifs de Damas et du Damas rural. L’UNICEF en Syrie a commandé pour 1 million de dollars de produits de santé qui vont être pré-positionnés pour les besoins des 6 mois à venir. L’UNICEF Syrie a mobilisé des équipes de santé pour répondre aux cas de plus en plus nombreux d’infections respiratoires aigues.

Pour déployer ce plan en faveur des enfants et des familles, l’UNICEF a besoin de 24 millions de dollars (18,4 millions d’euros). L’UNICEF France vient d’envoyer une aide d’urgence de 800 000 euros (1 million de dollars) qui viennent s’ajouter à une précédente contribution du même montant. Ces fonds permettront à l’UNICEF de répondre aux besoins les plus urgents des enfants syriens et de leurs familles.

source article : http://www.unicef.fr

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UNicef: le nouveau Président va tenir ses promesses ?

L’Unicef France appelle de ses vœux à ce que la pression citoyenne exprimée par son Manifeste pour l’enfance puisse remettre les enjeux de l’enfance au cœur du débat politique. Les engagements demandés dans le Manifeste doivent être respectés par le Président de la République et le nouveau gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

Lancé en janvier dernier pour appeler les candidats à l’élection présidentielle à faire des problématiques de l’enfance et de l’adolescence une priorité de leurs programmes, le Manifeste pour l’enfance a recueilli le soutien de personnalités et d’associations et organisations majeures, ainsi que près de 40 000 signatures de citoyens.


Dans une lettre adressée le 20 mars dernier à Jacques Hintzy, président de l’UNICEF France, en réponse au Manifeste pour l’Enfance, François Hollande déclarait vouloir faire de la jeunesse « la priorité de son action ». « Notre politique à l’égard des enfants doit apporter une réponse globale et coordonnée : nous devrons déployer des efforts dans les champs de l’éducation, du logement, de la justice, de la santé », affirmait également le nouveau Président de la République.


« Nous nous réjouissons de cet engagement en faveur de la jeunesse, mais regrettons qu’il n’y ait pas de ministère dédié à l’enfance dans la composition du nouveau gouvernement », déclare Jacques Hintzy. « Dans cette configuration, la création d’un observatoire national de l’enfance et de la jeunesse nous apparaît d’autant plus essentielle pour aider à l’orientation de politiques publiques qui prennent en compte tous les intérêts des moins de 18 ans. »

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En visite à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le Directeur du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF)), Anthony Lake, a plaidé en faveur d’une plus grande protection des enfants dont l’avenir s’avère compromis par la poursuite du conflit et des violences.

L’UNICEF s’inquiète particulièrement des effets du conflit sur les enfants, exposés aux violences sexuelles et au risque de recrutement par des groupes armés. En 2010, 14.591 cas de violence sexuelle ont ainsi été signalés dans le pays, dont de nombreux concernant des enfants.

« Quoi de plus repoussant que la violence sexuelle contre les enfants, que ce soit en RDC ou ailleurs? Nous devrions tous être alarmés par les allégations les plus récentes de viols perpétrés par des soldats au Nord et au Sud-Kivu, en particulier par les rapports indiquant que des enfants font parti des victimes de ces atrocités », a déclaré Anthony Lake, rappelant qu’il s’agissait de crimes pour lesquels « il ne peut y avoir d’impunité » et dont « les auteurs doivent être poursuivis et punis par la loi ».

Si l’UNICEF rappelle qu’il y a eu des progrès dans la réinsertion d’enfants enrôlés dans les forces armées, avec 5.000 d’entre eux démobilisés et réintégrés à la vie civile en 2010, l’agence onusienne souligne que le recrutement d’enfants soldats reste un problème en RDC. « Les enfants enrôlés par des forces armées sont exposés à de graves dangers, des blessures physiques et des dommages psychologiques durables, et sont privés de leur droit le plus fondamental : celui d’être enfant et d’avoir une enfance », a rappelé Anthony Lake.

« Ne disposant pas des services de base – eau potable, assainissement, alimentation suffisante, éducation et soins de santé – les enfants touchés par les conflits armés sont parmi les plus vulnérables en RDC. Ils ont pourtant le même droit aux services sociaux que tous les autres enfants », a souligné de son côté la Représentante de l’UNICEF dans le pays, Pierrette Vu Thi.

Selon une enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) réalisée par l’UNICEF en RDC en 2010, un enfant sur sept meurt avant l’âge de cinq ans, près de la moitié des enfants de moins de cinq ans souffre de retards de croissance en raison de carences nutritionnelles, moins de la moitié de la population a accès à l’eau potable et deux tiers des enfants n’ont pas de certificat de naissance.

Malgré ces chiffres alarmants, des progrès ont néanmoins été réalisés dans le pays depuis la précédente enquête réalisée en 2001 : le nombre d’enfant scolarisés continue d’augmenter, la distribution massive de moustiquaires imprégnées d’insecticide permet à un nombre de plus en plus important d’enfants d’être protégé du paludisme, de plus en plus sont aussi vaccinés. « Si de tels progrès ont été réalisés, d’autres peuvent encore l’être », a d’ailleurs souligné Anthony Lake, venu suivre également le lancement d’une vaste campagne de vaccination de 14 millions d’enfants destinée à enrayer une épidémie de poliomyélite qui s’est déclarée en 2010, avec 120 cas recensés, contre 3 seulement dans tout le pays en 2009.

« L’éradication de la polio en RDC nécessite un engagement absolu du gouvernement et de ses partenaires », a-t-il encore insisté. « L’UNICEF fera tout son possible pour soutenir ces efforts, afin que la poliomyélite appartienne au passé et qu’un avenir meilleur soit bâti pour tous les enfants de la RDC ».

source article : http://www.un.org