Politique

Une volontaire de Médecins sans Frontières intervenant à Morovia au Libéria a été infectée par le virus Ebola selon le communiqué de l’ONG ce mercredi 17 septembre.

Elle est rapatriée en France à bord d’un avion spécial, explique le ministère de la Santé ce mercredi 17 septembre. Elle est donc la première patiente infectée par le virus à être hospitalisée en France dans des conditions de sécurité maximale. « La malade va être rapatriée en France dans des conditions de sécurité maximale, dans un avion médicalisé dédié » explique le ministère de la Santé.

Selon MSF, la patiente a été placée en isolement « dès l’apparition des premiers symptômes ». Les tests effectués sur elle sont positifs. « MSF applique des protocoles de protection extrêmement stricts. Cependant, ce risque fait partie de ce type d’interventions et nos équipes ne sont pas complètement épargnées » déclare Brice de la Vigne, le directeur des opérations de MSF.

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Ebola : le patient zéro serait une guérisseuse de Sierra LeonePour mieux comprendre l’épidémie, les épidémiologistes ont tenté de retrouver le « patient zéro », celui qui a contracté pour la première fois le virus : un petit garçon de 2 ans décédé le 6 décembre 2013, à Guéckédou, en Guinée à proximité de la frontière avec la Sierra Leone et le Libéria.

Cependant, ce n’est pas ce garçon qui aurait déclenché l’épidémie. Le virus s’est propagé lors de l’enterrement d’une guérisseuse traditionnelle, dans le village de Sokoma, dans Sierra Leone près de la frontière guinéenne.  Selon les études, il y aurait 12 à l’enterrement de la guérisseuse. Il paraîtrait qu’elle avait la capacité de soigner les fièvres hémorragiques. Les malades de la Guinée venaient la voir pour être soignées. Elle est ensuite décédée du virus. Les personnes présentes aux obsèques se sont ensuite dispersées dans toutes les régions frontalières entraînant une chaîne de décès et la succession d’enterrements publics favorable à la propagation de la contamination.

Les résultats de ses études pourront aider à la conception de traitement contre le virus. « Ils fournissent un point de départ pour comprendre comment des mutations virales spécifiques pourraient être liées à la gravité de cette dernière épidémie » annoncent les chercheurs.